Partager la publication "20ème Marche de la paix : le comité audois chemine autour de Castans"
Dimanche 8 août, une trentaine de pacifistes se sont retrouvés au cœur de la montagne Noire pour commémorer par une marche, les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki des 6 et 9 août 1945.

Partis du parking de Laviale, les marcheurs se sont mis en appétit avec une montée à travers bois qui aboutissait à une partie plane jusqu’au ruisseau des Cloutels. La troupe a fait une pause dans une petite clairière où un joli pont enjambait un cours d’eau. Pendant qu’elle se réhydratait les chiens, qui étaient aussi de la partie, se sont joyeusement ébroués dans le petit ruisseau. La troupe a rebroussé chemin jusqu’à un promontoire où tous ont été émerveillés par le panorama qui couvrait la forêt environnante ainsi que les rocs Agnel et de l’Aigle au-dessus de Cabrespine. Guidant la balade, Philippe Cnudde a fait un topo sur la géologie des lieux. Le groupe est reparti en file indienne jusqu’à la fontaine-lavoir et le calvaire de Laviale, classé monument historique. De retour à la salle polyvalente, les promeneurs ont apprécié que les non marcheurs aient dressées les tables. Avant l’apéritif, Bernard Gils, président du comité, a remercié les participants, dont la conseillère régionale Sylvie Vilas et la maire Yolande Piton.
Une journée de partage

Il a lu des extraits de la Déclaration de Paix de M. Matsui, maire de Hiroshima et président des maires pour la Paix : « Il y a 76 ans aujourd’hui, une seule bombe atomique a instantanément réduit notre ville natale en une plaine brûlée. Ce bombardement a causé la mort cruelle d’innombrables victimes innocentes et a laissé ceux qui ont réussi à survivre avec des blessures physiques et émotionnelles profondes et permanentes dues aux radiations, à la peur des séquelles et aux difficultés économiques (...) Je demande à nos jeunes d’entretenir la conviction inébranlable que les armes nucléaires sont incompatibles avec une vie pleine et saine pour leurs proches. Je leur demande également de partager cette conviction de manière persuasive avec les gens du monde entier (...).Si la société civile décide de vivre sans elles, la porte d’un monde sans armes nucléaires s’ouvrira en grand.... ». La journée s’est poursuivie par le partage des mets apportés avant de s’achever par la remise d’un souvenir à tous les participants.
Prochain rendez-vous : fête de la paix, dimanche 19 septembre, à Peyriac. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la paix. Elle est aussi en lien avec « les marches pour la paix, le désarment nucléaire, le climat, la justice sociale et les droits humains » programmées le samedi 25 septembre dans toute la France, auxquelles le comité s’associera.
Texte et photos Danièle Storaï