La Semaine du Minervois

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Et c’est reparti pour un tour !

7 janvier 2021 By Redaction

Avant toute chose, une bonne et heureuse année à toutes et tous de la part de l'équipe de la Semaine du Minervois. Évidemment, on aurait espéré que les choses changent un peu et que le gouvernement aurait appris de ses erreurs de l'année passée après des gestions plutôt désastreuses des masques puis des tests. Mais non, la campagne de vaccination semble elle aussi subir les mêmes affres que les opérations précédentes offrant une bien triste image de l'administration à la française, tant auprès de la population que des autres pays européens. 2021 risque d'exiger un peu plus de rigueur et de cohérence si l'on va vouloir passer au travers de cette année sans plus de remous que la précédente. Une nouvelle mutation du virus a été identifiée en Grande Bretagne pendant les fêtes et s'est bien évidemment répandue à travers le globe assez rapidement. Alors que l'Allemagne et l'Angleterre décident dès lors de repousser leur rentrée scolaire, que fait notre ministre de la Santé ? Il prépare activement la sortie de son livre sur la laïcité. C'est ce qui s'appelle avoir le sens des priorités et du devoir ! Aujourd'hui donc, des milliers d'écoliers et d'étudiants retrouvent le chemin de classes surchargées plus difficiles à aérer par cette période de grand froid. Le Directeur Général de la Santé, le professeur Salomon, s'inquiète quand à ce retour en classe peu ou pas adapté à cette « nouvelle » situation : «Les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l'étranger, ça peut rebattre les cartes de la situation épidémiologique». Une remarque qui n'a apparemment pas atteint les oreilles de Jean-Michel Blanquer ou Olivier Véran. Après la soit disant « colère » de Macron sur les pénibles débuts de la campagne de vaccination, c'est son porte parole Gabriel Attal, qui vendredi sur TF1 déclare : «si la situation était amenée à se dégrader davantage dans certains territoires, on prendra les décisions qui s'imposent». Encore une fois, le gouvernement « attend » de voir comment les choses évoluent et se trouve donc encore en réaction plutôt qu'en proaction. Malheureusement, les domaines où il frappe le plus fort reste encore les interdictions qui sont malheureusement presque le seul et unique moyen utilisé pour « gérer » la situation. Alors que les restaurants et bars avaient une chance de rouvrir le 20 janvier, le premier ministre aurait déjà annoncé en catimini un report de l'ouverture tant attendue. Pour les restos, les bars, les cinémas et les arts c'est encore la Bérézina mais pour les écoles c'est « open bar ». Alors, à quand la prochaine décision incohérente ?

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :covid-19, école, gouvernement, vaccination

Des vœux de fin d’année comme d’habitude ? Enfin, on y croit …

17 décembre 2020 By Redaction

Ouf ! Ce fut toute une chevauchée sauvage que cette année 2020 ! Alors qu'on croyait que la crise des gilets jaunes de l'année dernière serait mémorable, elle fut bien rapidement oubliée pour laisser place à l'omnipotente crise sanitaire et tous les travers qu'elle a « autorisé » depuis quelques mois. Il paraît que Nostradamus avait prédit qu'il valait mieux oublier 2021... le pire est qu'il n'avait rien vu pour 2020. Ça promet ! Bref, jamais les libertés d'aller et venir, de s'exprimer ou même de manifester n'avaient été mises à rude épreuve. Jamais les prévisions et estimations, quelles qu'elles soient (gouvernementales, mondiales, publiques ou privées), n'ont été aussi imprécises et révélatrices de notre incompétence à appréhender et envisager l'avenir. Peut-être l'humanité avait-elle « besoin » de passer au travers d'une telle crise pour se rendre compte de l'étroitesse de la planète sur laquelle nous vivons et dont nous prenons aussi bien peu soin ? À fuir les réels problèmes qui s'annoncent à très courts termes, ces derniers nous rattrapent et plutôt que de prévenir afin de moins / mieux guérir, les actions mises en place sont toujours en réaction à des situations, qui pourtant, étaient prévues de longue date. Pour preuve, cette seconde vague dont on a parlé tout l'été mais qui a pris le gouvernement de court alors qu'il se disait prêt à parer à toute éventualité suite à la déculotté du premier confinement. Ça laisse rêveur sur les prochains confinements et campagne de tests et de vaccinations à grande échelle. Alors, quoi se souhaiter pour 2021 ? Et bien paradoxalement, la même chose que les années précédentes : la santé, le bonheur et un peu plus de liberté dans ce monde devenu complexe et qui nous révèle que la moindre de nos actions peut avoir des conséquences qui dépassent l'échelle de notre petite personne.

La Semaine du Minervois sera en vacances du 17 décembre 2020 au 7 janvier 2021. Espérons que nous vous réserverons de bien meilleures nouvelles pour la nouvelle année !

Classé sous :Edito Balisé avec :fin d'année, futur, prévisions, vœux

Un Noël qui sent le sapin ?

3 décembre 2020 By Redaction

Tout comme le reste de l'année 2020, les fêtes de Noël et du Nouvel An risquent d'être drastiquement différentes des éditions précédentes. Alors que la bride se relâche tout doucement sur la population française, laissant entrevoir des retrouvailles familiales tant attendues, le sentiment anxiogène lui, sera malheureusement aussi de la partie s'invitant comme un cheveu sur la soupe. Nul doute que bon nombre de discussions vont graviter autour de l'année 2021 qui s'annonce aussi nébuleuse que celle qui se termine malgré l'arrivée prochaine d'un vaccin aux résultats encore incertains. Encore combien de vagues ? Combien de reconfinements ? Combien d'attestations à remplir pour aller faire ses courses ? Qui va t-on pouvoir voir, où, et en compagnie de combien de personnes ? Tant de questions qui resteront sans réponse, infusant de façon permanente un sentiment qui, pour beaucoup, dépasse la simple gène. 2021 sera t-elle l'année des symptômes les plus visibles de cette crise sanitaire unique dans l'ère moderne (pour l'instant) ? Faillites en rafale, hausse des suicides et explosion de la violence conjugale, chômage en hausse et évidemment PIB en baisse, sans oublier nombre de problèmes dont on ignore encore l'existence. Les jeunes générations commencent difficilement à appréhender le legs d'un monde qui s'annonce très compliqué. Difficile donc pour toutes les générations de se projeter et de se souhaiter une bonne et heureuse année 2021 quand on voit à peine au travers des branches des prochains mois. Alors, hauts les cœurs et considérons cette « trêve » comme ce qu'elle est : une pause de stress afin de préparer un début 2021 qui sera pour beaucoup en apnée. Et vous, vous les voyez comment ces fêtes ? Écrivez-nous, parce que partager, surtout les choses les plus dures, ça fait du bien. On est tous dans la même galère, ramons donc tous ensembles !

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :attestation, covid-19, mesures sanitaires, Noël, sanitaire, sécurité

Loi Sécurité Globale : la sécurité, mais pour qui ?

19 novembre 2020 By Redaction

Examinée en première lecture à l'Assemblée nationale mardi 17 novembre, la toute nouvelle loi de sécurité globale fait lever bien des sourcils et suscite de vives inquiétudes dans de nombreux milieux que ce soit la presse, les activistes de tous poils mais aussi bon nombre d'associations de protection des droits et du citoyen sans oublier d'autres institutions .

Coauteur et co-rapporteur de la proposition de loi, le député LREM Jean-Michel Fauvergue a déclaré vouloir donner plus d'outils de contrôle de la communication à la police dans ce qu'il a qualifié de « guerre des images », lors de l’examen du texte en commission. Cette loi, qui fait bondir toutes les rédactions, les journalistes en règle générale comme les juristes contient de nombreuses nouveautés dont certaines sont particulièrement inquiétantes. Les sujets qu'elle couvre sont vastes et touchent de nombreux aspects de la gestion de la sécurité du pays. Les thèmes principalement abordés sont : la police municipale, la privatisation de la sécurité, les caméras piétons, l'utilisation de drones, les réductions de peine, l'utilisation et la diffusion des images de forces de l'ordre en action, les armes de service, l'opération Sentinelle et enfin les mortiers d'artifice. Malgré des inquiétudes sur bon nombre de mesures, certaines sont plus sujettes à des interprétations douteuses tant les termes les encadrant sont vagues. L'utilisation des images filmées par des tiers lors d'interventions des forces de l'ordre fait particulièrement polémique.

En effet, plus aucune diffusion d'images de policiers en fonction ne serait autorisée sur les réseaux sociaux à moins de flouter les visages des fonctionnaires de police ou de gendarmerie. Il convient de préciser que la plupart des affaires de violences policières ont pu être illustrées et prouvées grâce à de telles diffusions et on peut affirmer que depuis le début du mandat Macron, les occasions n'ont pas manqué : affaires Bénalla et Cédric Choiviat, le passage à tabac au Burger King, les insultes racistes proférées lors d'arrestations, sans parler des multiples cas de violences répertoriées par David Dufresne lors des manifestations de gilet jaunes dans son film documentaire sorti sur les écrans à l'automne : « Un pays qui se tient sage ». La loi prévoit en effet qu'il soit possible de réprimer pénalement jusqu'à 45000 euros d'amende et 1 an de prison « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ». Ces termes vagues et sujets à une large interprétation sont pour le moins problématiques. Mais ce n'est pas tout, tel que listé ci-dessus, les sujets d'application de la loi sont variés : utilisation de drones par la police déjà renvoyée dans les cordes par le conseil constitutionnel cet l'été, légitimation de l'utilisation des forces privées en compléments de forces publiques lors de grands événements (coupe du monde de Rugby et Jeux Olympiques entre autres), utilisation et diffusion des images des « caméras piétons » des policiers ou encore la suppression des crédits de réduction de peine pour les personnes condamnées pour violence ou menace à l'égard d'un élu, policier, gendarme ou pompier, soit un régime équivalent à celui des responsables d'actes terroristes. Quand même l'ONU et Amnesty International s'inquiètent, c'est qu'il y a peut-être une raison d'être suspicieux. Comme nul n'est supposé ignorer la loi, voici de quoi vous permettre de fouiller un peu et de faire entendre votre voix.

Pour finir, rien de telle qu'une petite citation de Benjamin Franklin, homme politique, scientifique et père fondateur des États-Unis, pour remettre les choses en perspective : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux ». À méditer durant cette période troublée, prétexte à toutes les mesures liberticides prises depuis un an.

Le texte du projet de loi : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3452_proposition-loi

Pour signifier votre mécontentement ou votre désaccord, vous pouvez écrire à votre représentant pour que des députés saisissent le Conseil Constitutionnel pour que la constitutionnalité de la loi soit contrôlée.

Pour signer la pétition contre cette loi c'est ici : https://www.change.org/p/g%C3%A9rald-darmanin-nous-disons-non-%C3%A0-la-loi-s%C3%A9curitaire-qui-punit-la-diffusion-des-visages-des-forces-de-l-ordre

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :censure, loi securité globale, police, réseaux sociaux, vidéos

Plus ça change, plus c’est pareil… « dans la mesure du possible »

12 novembre 2020 By Redaction

Et de deux ! C'est bel et bien un nouveau confinement qui vient d'être imposé sur tout le territoire national métropolitain. Cependant, même s'il diffère de celui du printemps dernier par des « libertés » plus importantes (si on considère que de travailler et étudier soient des libertés dans notre monde d'après) ce nouveau confinement souffre des mêmes déficiences que le premier, soit un manque de préparation total et une communication gouvernementale mensongère et chaotique.

Alors qu'Olivier Veran, Ministre de la Santé ne cesse d'assurer que de garder les écoles ouvertes ne nuit en rien au ralentissement de la fameuse deuxième vague, Jérôme Salomon, médecin infectiologue, Directeur Générale de la Santé, affirme lui que les effets de ce confinement allégé ne seront observables que si on les ferme. Belle coordination de communication et surtout, rien de tel pour se parer d'une crédibilité depuis longtemps écornée auprès des citoyens français, qui ne savent plus à qui se fier. Il en va de même pour les masques « imposés » aux élèves du primaires de 6 à 10 ans. Là encore cette décision reflète un amateurisme assumé, puisque selon les termes de l'annexe du décret, le port du masque pour les enfants du primaire n'est tout simplement pas obligatoire dans la loi mais simplement requis « dans la mesure du possible » (II. - L'obligation de porter un masque de protection mentionnée au présent décret s'applique aux personnes de onze ans ou plus, ainsi que dans les cas mentionnés aux 3° et 5° du II de l'article 36. Elle s'applique également aux enfants de 6 à 10 ans dans les autres cas, dans la mesure du possible.) Aucune obligation donc dans le texte de loi, malgré les déclarations si catégoriques du ministre de l'éducation Nationale imposant à des millions d'enfants de supporter un masque à longueur de journée.

Alors que, comme lors du premier confinement, les français se sont pliés aux exigences sanitaires, on remarque que cette nouvelle édition ne fait pas autant l'unanimité et pour cause. Si on ajoute à ces inconsistances, l'obligation de fermeture des petits commences au détriment des grandes surfaces (même si des arrêtés en limite maintenant les rayons ouverts au public), celle des restaurants, bars et boîte de nuit, la population française ne gardera pas son calme longtemps. Nos voisins, italiens et espagnols doivent déjà affronter des manifestations de grogne populaire. Enfin, cerise sur le gâteau, suite à l'horrible attentat contre Samuel Paty, le ministre de l'Éducation a là encore manqué une occasion de rattraper son déficit de popularité auprès des professeurs. En imposant une certaine « façon » de rendre hommage, tout en laissant la profession se débrouiller avec trois fois rien pour mettre en place des mesures sanitaires en milieu scolaire, s'en était trop (voir leur communiqué dans les pages de notre journal). Le gouvernement se plait à assumer ses prises de décisions quand cela les sert, mais rien de tel que la délégation lorsque les mesures imposées ne sont pas populaires. Encore une fois, rien de tel pour semer confusion, frustration et colère (pour l'instant encore contenues) dans une population déjà à cran. Combien de temps  encore avant que cette docile soumission ne se transforme en ras le bol?

Tristan Geoffroy

PS: S'il vous prend l'envie de passer au travers du décret, c'est par ici

Classé sous :Edito Balisé avec :covid-19, distanciation physique, gestes barriere, LREM, masque

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