La Semaine du Minervois

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Environnement : restriction de l’usage du glyphosate en 2021

8 décembre 2020 By Redaction

L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a fixé de nouvelles restrictions quant à l'utilisation du glyphosate. L'annonce déçoit ou inquiète, réactions du Syndicat des vignerons de l'Aude et de la Confédération paysanne.

Le 9 octobre dernier, l'Anses a rendu public un rapport concluant sur des restrictions d'utilisation du glyphosate, à compter de mars 2021. Dès lors, le recours au glyphosate sera restreint. Ainsi, chaque fois qu'une alternative à son utilisation est possible, l'interdiction sera en vigueur. En revanche, lorsque le glyphosate n'est pas considéré par l'Anses comme substituable, les agriculteurs pourront toujours l'utiliser.

La mort de la viticulture française ?

Pour le Syndicat des vignerons de l'Aude (SNV), ce rapport est « totalement déconnecté des pratiques viticoles, et signe, tout bonnement et simplement, la mise à mort de la viticulture française ». Le Syndicat s’offusque des conclusions de l'Anses, qui « pointent du doigt une viticulture de plus en plus vertueuse et respectueuse des Hommes et de l’environnement », il porte ainsi trois revendications majeures :

  • Une équité de traitement des différentes filières agricoles françaises, quand les pratiques d’utilisation, les situations d’impasses techniques et les alternatives sont partagées.
  • L’interdiction de l’utilisation du Glyphosate, à la seule et unique condition qu’un produit alternatif de substitution soit proposé, avec un coût et une efficacité identiques.
  • L’arrêt de cette terrible distorsion de concurrence au profit des autres pays européens, quand la réglementation franco-française ignore l’ensemble des pratiques européennes. Les marchés durement gagnés par les vins français, dont le monde entier vante l’authenticité et nous envie la qualité, souffriront de ces pratiques déloyales. Et finiront, à termes, par être remplacés par des vins étrangers, dont les conditions d’élaboration feront fi des restrictions françaises ». (…) « En définitive, c’est à force de décisions comme celle-ci, que les vignerons abandonneront l’entretien des paysages aux incendies ou aux sangliers ».

« L'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides »

Pour la Confédération paysanne, avec le mot d'ordre « pas d'interdiction sans alternative », l'Anses, confond alternatives techniques et contraintes économiques. « L'Anses et le gouvernement refusent d'admettre que sortir des pesticides demande des changements profonds et systémiques et que ce sont ces changements qu'il faut accompagner par le déploiement de politiques publiques agricoles et économiques. Or, les annonces qui nous sont faites ne changeront pas grand-chose : sept millions d'euros en plus pour la recherche, alors même que les alternatives existent sur les fermes des paysans ; un nouvel ingénieur en chef pour accompagner la stratégie autour du glyphosate, et en réaliser la promotion ; 135 millions d'euros du plan de relance pour les agro-équipements (remplacement de pulvérisateur, désherbage mécanique, etc.) et un crédit d'impôt HVE (label Haute valeur environnementale). Et c'est sans gêne que ces mesures sont annoncées comme des mesures de soutien au revenu des paysans En quoi un nouveau pulvérisateur ramène-t-il du revenu sur une exploitation ? » Pour la Confédération paysanne l'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides. Et pour cela, « il faut protéger les paysans par un soutien économique majeur qui assure le changement de pratiques sur les fermes (…) par l'arrêt des politiques de libre-échange et l'instauration de prix minimum d'entrée pour valoriser les produits des paysans à des prix rémunérateurs ».

Concernant la position du SNV, « celui-ci est toujours dans la même posture de victimisation des viticulteurs et plus largement des agriculteurs arguant toujours le fait qu'ils ont déjà fait des gros efforts et qu'on leur en demande toujours plus. Le SNV s’arque boute sur une position pour que rien ne change en obtenant par exemple un crédit d'impôt pour un label HVE qui n'est assorti d'aucun cahier des charges et qui va de plus tromper le consommateur. (…) La diminution drastique des agriculteurs au fil du temps n'est pas liée aux mesures environnementales mais à la cogestion (État/FNSEA) de la politique agricole et économique. L'alliée du SDV, la Coopération agricole de France, à travers Vinadéis (NDLR premier producteur de vin en France) et Arterris (NDLR coopérative agricole) est en train de développer une viticulture industrielle irriguée, pour faire du vin d'entrée de gamme (Vins de France), sur des surfaces de plus en plus grandes. La mort des viticulteurs languedociens, elle est là, pas dans l'interdiction du glyphosate ».

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, ANSES, Aude, confédération paysanne, écologie, glyphosate, vignerons

Chronique contemplative : le loup des Cousses

7 décembre 2020 By Redaction

Les aiguilles du Caroux

En ce jour d'automne, la pluie était tombée en abondance. Depuis la crête des faïsses (bande de terres soutenues par un mur de pierres), les ruisseaux des montagnes étaient en crue et dévalaient leurs eaux pour retomber en cascades et se jeter dans le ruisseau du Brian. Au sud, s'étendait les remparts des Corbières, le Minervois, le Pardalhan et les collines de la Clape. Et dernier horizon, la Mare nostrum. Vers l'est, on distinguait à peine la blancheur du Caroux dominant la vallée de l'Orb ouvrant la porte des Cévennes. Un peu plus à l'ouest, la crête blanche du Canigou laissant se succéder, impériale, la chaîne des Pyrénées que l'on devinait à l'infini.

Le vent avait tourné. Du Marin il était passé au Grec. La pluie avait cessé. Des odeurs de mouille se mêlaient aux senteurs des plantes sauvages, exhalées, par le tumulte des ruisseaux dévalant les pentes des versants exposés aux Adrets. Les deux louveteaux étaient sortis de leur tanières, la louve veillait sur eux. Pointe au vent, analysant les effluves de l'air, le nez de la bête, par mouvements successifs s'assurait d'une sécurité, voire d'une sûreté. Depuis trois jours et trois nuits, le mâle n'était pas revenu. Les loups connaissant plus le jeûne que l'abondance de nourriture. Allait-il venir ? La louve aura-t-elle suffisamment de lait pour nourrir ses petits?

Devant l'entrée, les louveteaux jouaient à se mordiller sous le regard bienveillant de leur mère. Couchés sur le dos, on distinguait la forme proéminente à reproduire l'espèce, une femelle, puis un mâle. La louve, soudain, dressa les oreilles, les louveteaux stoppèrent leurs jeux. Le mâle apparut. Il portait une proie dans sa gueule. Ils entrèrent dans une faille naturelle que formait l’entrée de la tanière entre deux rochers suffisamment larges pour passer la tête et les antérieurs. Le reste du corps suivait en étirant leur maigreur animale. Les parois du rocher étaient naturellement polies et le calcaire humide avait lentement fossilisé une multitude de poils laissés par de nombreux passages séculaires des canidés. Ces poils contiendraient-ils suffisamment d'ADN pour nous indiquer s'il existait une espèce de loup endémique vivant dans les montagnes de l'Hérault ? Le mâle quitta la tanière vers le soir. A la fin de l'été suivant, les loups avaient déserté les lieux. Ce fut certainement la dernière portée de loups vivants dans le secteur du Brian.

Trois cent ans après, les loups des Cousses nous parlent-ils encore de leurs cousins des Carpates, ceux des Abruzzes, des Cantabriques ou du Gévaudan ? Aujourd'hui, malgré leurs disparitions, l'entrée de la tanière est toujours là. Après y avoir accédé en rappel, leur message est toujours sur la paroi comme un signal permanent, mais pour qui ?

Cremat Delaborio

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique contemplative, cousses, cremat Delaborio, herault, loup

Minerve : les commerces accueillent à nouveau les clients à bras ouverts

4 décembre 2020 By Redaction

Minerve se ranime, les devantures des commerces, tout doucement, s’éclairent, redonnant un peu de vie et de chaleur au cœur du village. Chacun fait, à sa manière, un effort supplémentaire pour accueillir les visiteurs. Les employés de mairie ont installé les guirlandes scintillantes, il ne restera qu’à mettre en place le sapin de Noël pour égayer et donner du baume au cœur, même si l’émotion est grande quant à la non-réouverture des restaurants, qui font, eux aussi, un grand effort d’adaptation. « Si vous venez à Minerve, vous trouverez toujours une porte ouverte », cependant, peut être pas toutes et pas tous les jours de la semaine, car il n’y a rien de plus démoralisant que de passer une journée à attendre une potentielle visite. Il vaudra mieux téléphoner si l’on souhaite aller précisément chez un commerçant. Si les acheteurs semblent, encore une fois, se ruer vers les grands ensembles, et ce malgré tous les beaux discours que l’on peut entendre ça et là, les commerces ruraux sont oubliés en cette période de fête. Bien sûr, pas d’offre de haute technologie ici, mais de sympathiques idées pour faire plaisir, que ce soient livres, bijoux, art, artisanat, décoration, cartes, mode et accessoires de mode, vin, des paniers de chocolat ou de nougat, de la viande pour les repas de fête et, pour couronner le tout, souvent du beau temps qui permet de profiter des bons petits plats des restaurateurs, à emporter le temps de midi, et à déguster devant un beau paysage, à emporter ou à livrer le soir. Les commerçants proposent également des visites privées, en toute sécurité sanitaire, il suffit d’oser demander. Un accueil chaleureux sera réservé, loin des foules, et au plus près du merveilleux site de Minerve.

Contacts :

Office de tourisme, 04.68.91.81.43 – 04.67.97.06.65.

Librairie-salon de thé Paroli, 06.99.14.01.55.

Caveau Château de Minerve, 06.85.09.78.97.

Caveau Vordy, vin et gîtes, hameau de Mayranne, 04.68.32.41.52.

Caveau Cavaillès, 06.71.87.64.08.

Caveau le Boucard, 04.68.91.23.63.

Ferme de Vieulac, vente de bois et d’agneaux, 09.80.08.30.06.

Boutique les trésors de Shanna, 06.58.28.13.88.

Boutique Ateliers de Minerve, Severac/Gresle, 06.78.50.59.20.

Boutique l’atelier des 3F, 09.52.29.35.35.

Le relais Chantovent, restaurant 04.68.91.14.18.

La Terrasse, restaurant 06.30.32.41.22.

Aux 2 rivières, restaurant 06.82.90.10.10.

Chocobar : restauration, boisson à emporter, et boutique 06.40.40.88.53.

Le Bouis, restaurant 04.68.91.37.79.

D’Âme crêpe, Contact 06.21.47.23.07.

Boutique Aldéhone, 06.83.29.49.39.

Atelier d’art et minéraux Lafitte Pechanne, 06.74.38.47.53.

Les Aliberts, gîtes 04.68.91.81.72.

Le maquis à Bois-Bas, 04.67.23.94.77.

La bibliothèque, 06.74.38.47.53.

Texte et photo Anne Lafitte.

Classé sous :Actualités Balisé avec :boutiques, clients, commerce, déconfinement, minerve

La Caunette : ouverture d’un multi-services en circuits courts

4 décembre 2020 By Redaction

Ce vendredi matin la porte de l’ancienne épicerie s’est rouverte…. Close depuis plus de 2 ans cette épicerie n’arrivait à survivre.

Les légumes des jardins de Valérie livrés par David (Photo : Salvy Delegue)

En ces temps de confinements le commerce de proximité revient au centre de l’actualité car il permet de limiter les déplacements pour éviter la dissémination du virus. C’est pour répondre à ces besoins qu’un groupe de travail s’est réuni au sein de la mairie avec des habitants volontaires. L’idée a germé de créer un espace multi-services au service des habitants et visant à favoriser les circuits courts en proposant des productions locales. Ainsi, la camionnette de David s’est arrêtée sur la place, chargée de légumes cultivés à quelques kilomètres. Une dizaine de personnes se sont ensuite succédées dans le respect des gestes sanitaires pour recevoir leur précieux colis.

Un multi-services intergénérationnel

Depuis ce vendredi plusieurs services sont disponibles : dépôt de pain (récupéré tous les jours par un employé municipal à la boulangerie d’Aigues-Vives), commande de légumes (les jardins de Valérie à Agel), prochainement des fromages et autres produits locaux seront proposés sur commande. Des boutiques éphémères pourront être développées également. Lucie Marcouire Vallès à l’origine de cette réouverture précise « c’est un projet toujours en cours, nous sommes ouverts à toute proposition ! ». Les commandes peuvent être passées sur le site de la mairie, une adaptation rurale du « click and collect » préconisé en ce moment pour éviter le brassage des populations dans les grandes surfaces. Cette réalisation nommée EPI (Espace pour innover intergénérationnel) a également l'objectif de favoriser le lien intergénérationnel. Dans cette optique un partenariat a été mis en place avec la pharmacie de Bize pour la délivrance de médicaments, les ordonnances peuvent être déposées dans une boite aux lettres située sur la porte, qui les relève et dépose ensuite les médicaments, la pharmacie peut également livrer à domicile en cas de difficulté pour se déplacer.

Salvy Delegue

Classé sous :Actualités Balisé avec :circuit court, commerce de proximité, La Caunette, multiservice

Dans la boîte : réponse des Finances publiques de l’Aude concernant l’article publié le 12 novembre, consacré à la fermeture de la trésorerie de Peyriac.

3 décembre 2020 By Redaction

L'enjeu de notre ré-organisation (intitulée Nouveau réseau de proximité) n'est pas de fermer des trésoreries, comme cela s'est pratiqué partout depuis des décennies. Il s'agit bien de rester présents dans les territoires et de se rapprocher du public qui a besoin de nos services. Nous restons accessibles à l'ensemble de nos usagers, que ce soient tous ceux qui ont pris l'habitude de s'adresser à nous par téléphone et par messagerie et que la crise sanitaire a convaincu qu'il valait mieux ne pas se déplacer et effectuer leurs démarches de chez eux, comme ceux qui n'ont pas les mêmes facilités avec internet et qu'un contact personnalisé rassure. Pour eux, le projet augmentera de 30% le nombre de nos points de contact sur le territoire départemental.

Il s'agit notamment, au-delà de nos propres structures pérennes, de participer à tous les espaces France services en cours de déploiement et d'assurer des permanences en mairie avec l'accord de plusieurs communes. Ces mairies pourront aussi recueillir les coordonnées des administrés qui veulent entrer en relation avec nous et ce sont les services des Finances publiques qui les contacteront pour éviter tout déplacement. S'agissant des espaces France Services, il ne s'agit nullement de mettre à la disposition des usagers un ordinateur en libre service, mais de les assister dans l'ensemble de leurs démarches, en les orientant vers le service compétent (en ligne ou au téléphone ou en visio ou sur rendez-vous) sans qu'ils aient à se déplacer. Pour ce faire, ce sont au moins deux permanents, formés par la DGFIP (Direction générale des finances publiques), qui recevront les usagers, 24 heures par semaine et avec une solution concrète pour accomplir une démarche ou mettre en relation immédiate l'usager avec nos services en cas d'urgence. L'ensemble de ces points de contacts et de l'offre de services qu'ils relaieront, permettront de couvrir davantage le territoire, en limitant les déplacements des usagers. Le regroupement des missions et des effectifs sur plusieurs services permettra d'assurer l'animation de ce réseau et le traitement à distance des demandes, en étendant davantage notre pratique de prise de rendez-vous téléphoniques, qui permettent d'ores et déjà d'apporter une réponse personnalisée à la quasi-totalité des demandes. Depuis le mois d'août également, une quarantaine de premiers buralistes affiliés Française des jeux, sont équipés pour recevoir, en toute confidentialité, les paiements en espèces ou par carte bancaire de la plupart des impôts, produits locaux et amendes. La couverture géographique de ce service est en cours de déploiement, au profit de ceux qui ne recourraient pas aux solutions de paiement en ligne à leur disposition.

Au regard des besoins des collectivités locales, la transformation d'une partie de nos trésoreries en Services de gestion comptable, permet aux services des collectivités de continuer à disposer des mêmes relations au quotidien que celles qui leur sont proposées aujourd'hui dans les trésoreries et qui sont quasiment toutes dématérialisées. Surtout, ces transformations s'accompagnent de la création de Conseillers aux décideurs locaux, qui sont des cadres mis à la disposition des élus pour les accompagner sur tout projet ou question portant sur des sujets relevant des Finances publiques. Ces conseillers, dédiés à cette mission exclusive, exerceront le rôle attendu des collectivités dans de meilleures conditions que ce que les trésoriers peuvent faire aujourd'hui et, bien sûr, il est erroné de prétendre que le projet entraînerait un quelconque besoin de recourir aux services de professionnels libéraux. S'agissant enfin des agents des Finances publiques, concernés par la ré-organisation, leur situation individuelle est bien sûr prise en charge et encadrée par des dispositifs d'accompagnement y compris financier.

Service des Finances publiques de l'Aude

Classé sous :Actualités Balisé avec :Aude, droit de réponse, fermeture, finances publiques

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