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Laure-Minervois : concert doublé à Saint-Jacques-d’Albas

9 octobre 2020 By Redaction

L’association Saint-Jacques d’Albas s’est organisée de façon originale afin de pouvoir accueillir, dimanche 11 octobre, un concert qui aura lieu lors de deux séances identiques, l’une à 11 heures et l’autre à 16 heures.

Reporté dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, le concert Quand l’olivier et la vigne rencontre le violon et le piano aura donc finalement lieu ce dimanche. Dans ces temps où la capacité d’accueil des salles est réduite de moitié, distanciation oblige, ce doublement de séance permet de ne pas limiter le public en le divisant en deux horaires. Ce concept malin a été proposé par les artistes, Marianne Piketty (violon), Guillaume Durand Piketty (piano) et le très jeune Harutun Abbassov (violon), qui, de ce fait, vont interpréter deux fois le même programme. Au menu : Beethoven, Le Printemps sonate en fa majeur opus 24 ; Grieg, Sonate n°3 en ut mineur opus 45 ; Fauré, Après un rêve ; De Falla, Danse Espagnole ; Brahms, Sonate n°3 en ré mineur opus 108 ; et une surprise...

Des mesures renforcées

Le classement en alerte de l’Aude oblige les organisateurs à observer des consignes de sécurité plus strictes. Ainsi, chaque participant doit fournir son nom, son adresse postale, son numéro de téléphone et son email, afin que les autorités puissent établir une traçabilité au cas où l’un d’entre eux s’avérerait porteur du virus. À l’entrée, deux files seront mises en place, l’une, au passage rapide, pour ceux qui auront payé et l’autre, pour ceux qui n’auront que réservé. Chacun sera ensuite dirigé vers sa place où le verre de l’amitié lui sera servi. Il est possible d’acheter son billet en détaillant chaque participant via le site de l’association (plate-forme de réservation).

Plein tarif : 25 euros. Port du masque obligatoire de l’entrée à la sortie, et donc pendant le concert.

En cas de difficulté, contacter le 06.82.46.11.72.

Texte et photo Danièle Storaï

Dimanche 11 octobre : journée portes-ouvertes des ateliers d’artistes

9 octobre 2020 By Redaction

Initiée par la Région afin d'encourager les artistes et la créations artistiques, les portes-ouvertes d'ateliers du dimanche 11 octobre, permettent de tisser un lien privilégié avec le public et de sensibiliser au métier d'artiste-auteur. Les artistes proposeront des visites des ateliers, et pour certains, des performances réalisées en direct devant le public. Cette journée est également l'occasion de soutenir ceux qui enrichissent le territoire de leurs créations, en achetant, pourquoi pas, une de leurs œuvres.

Natalie Magnin et David Vanorbeek

Couple d'artistes installés depuis deux ans à Azille, ils sont d'origine Belges et vivent en France depuis plus de 18 ans. Natalie Magnin (Zamirte Textile) travaille les textiles, teintures naturelles, broderies, création de bijoux, sacs, etc, David Vanorbeek est sculpteur et travaille le métal recyclé. A Azille, 1 place de l'église, atelier ouvert de 10 heures à 19 heures, apéro-concert prévu à 12 heures. Davantage d'informations sur www.vanorbeek.com - zamirtetextiles-46.webself.net

Sonia Martin

Graphiste et illustratrice, Sonia travaille actuellement une série de portraits d’animaux marins qui illustre des espèces mi-animales mi-déchets. Ces animaux mettent en évidence le contraste entre la beauté animale et nos poubelles. Ils sont attachés et prisonniers par nos déchets. Exposition, vente de tableaux, papier recyclé et objets artisanaux. Ateliers gratuits pour enfants, fabrication d’animaux avec des objets de recyclés. A Argens, 18 rue de l'ancienne forge, atelier ouvert de 10h30 à 17 heures. Davantage d'informations sur www.olean-creation.com

Patrick Clerc

Performances, installations, photographies, sculpture, peinture. Explications des différentes techniques, encollage, « textil’art », « fluid’art ». A Paraza, 1 rue du Cambal, atelier ouvert de 9h30 à 19h30. Davantage d'informations sur www.patrickclerc.com

Manon Damiens

Sculptrice sur métal, Manon Damiens aspire à déplacer notre perception de la matière : rendre le métal léger aérien mobile souple et parfois même sonore. Ses sculptures sont des abstractions oniriques inspirées par la nature et les formes organiques. Au cours d’un dialogue entre la matière et sa sensibilité, elle crée des espaces, des interstices, des craquelures, du vide, pour que le métal nourri d’air respire, ondule, vibre. A Saint-Marcel-sur-Aude, 4 rue des Horts, atelier ouvert de 10 heures à 18 heures. Davantage d'informations sur www.manondamiens.com

Valérie Ruiz

Performance, installation, photographie, sculpture, peinture, art vidéo. Présentation de sa démarche artistique. A Ouveillan, 20 boulevard Jean Jaurès, atelier ouvert de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 19 heures. Davantage d'informations sur www.valerieruiz.com

Lydie Rech

Chronique cinéma : Belle Fille, un sympathique vaudeville

8 octobre 2020 By Redaction

France 2020

Réalisation : Méliane Marcaggi

Durée : 1 H 36

Avec : Alexandra Lamy, Miou-Miou, Jonathan Zaccaï, Thomas Dutronc

Découvrant que son mari la trompe, Louise décide de penser enfin à elle et part décompresser en Corse le temps d’un week-end. Elle passe une folle nuit avec un bel inconnu. Une seule puisque, au petit matin, il ne se réveille pas. Andréa, la mère de celui-ci, débarque sur les lieux et prend immédiatement Louise pour la belle-fille dont elle a toujours rêvé. Prise au piège, Louise va devoir jouer ce rôle pour quelques jours. Problème : sa nouvelle belle-mère ne veut plus la lâcher. La réalisatrice s’est inspirée d'une histoire vraie sur l'attachement d'une mère envers la compagne d'un soir de son fils défunt qu'elle présentait comme sa femme. Mais, à partir d’un événement triste elle a trouvé le chemin de la comédie. Tout oscille entre le rire et l’émotion. N’est ce pas le rire qui rend parfois les drames de la vie supportables ? Nous sommes dans une pirouette face à un malheur. Le spectateur et aussi n’en doutons pas la spectatrice trouvent Louise drôle, sympathique, dynamique, tendre et aussi intrépide puisque elle plaque mari et enfant pour s’occuper enfin un peu d’elle. Ils apprécient que pendant qu’on la cherche partout à Paris, elle apparaisse pour la première fois dans le film sur le tarmac d’un aéroport corse. Cela nous vaut une scène où on la voit, éclaboussée de soleil, resplendissante et libérée. En mettant ses lunettes noires elle a l’air de se dire « A nous deux la vie ! ». Elle va assumer cette liberté nouvelle en se laissant séduire sans chichi par un homme au charme fou. Ce rôle, fugitif est tenu par Thomas Dutronc pour la première fois à l’écran. Il a, par ailleurs, composé aussi la musique du film qui nous offre une belle partition musicale à la guitare accompagnant les paysages méditerranéens. C’est donc une espèce de prince charmant qui va faire basculer la vie de Louise. Il fait succomber une femme qui n’est pourtant pas du genre à se laisser embarquer par le premier venu. C’est là un scénario un peu invraisemblable qui insère par petites touches une certaine gravité dans cette comédie qui évolue entre les quiproquos et les mensonges qui s’accumulent. Mention spéciale pour la sensibilité dont s’imprègne Miou-Miou pour son personnage de mère touchante et désespérée. Sa partenaire Alexandra Lamy est tout aussi convaincante.

Jean Segonne

Music’ Chronic’ : Across the river, en ballades sur les rives de la folk…

8 octobre 2020 By Redaction

Fondé à l'été 2018, Across the River est un duo de pure folk. C'est la rencontre entre deux passionnés de ce style qui, grâce à leurs talents respectifs, ressortent une qualité musicale digne des plus grands noms du genre. Pour cet énième projet, Marc Raynaud, que l'on connait aussi en tant que chanteur/guitariste des groupes Nashville Cats, Truck Stop Rules, Cadillac Slim ou encore Arkansas Travellers, voir en solo avec Broken Man, est accompagné par l'excellent guitariste Pascal Corriu. Ces deux artistes ont de sacrées références derrière eux. Pour Marc, on peut citer de nombreux passages dans la célèbre émission WRTL Country du légendaire animateur Georges Lang sur RTL, mais aussi une multitude de grands festivals avec, entre autres, des premières parties d'Albert Lee, Rhonda Vincent… Quant à Pascal, il est diplômé du Guitar Institute of Technology de Los Angeles (en 1987) où il a étudié auprès de Robben Ford, Scott Henderson, Joe Diorio… (rien que ça !) et il a également écumé de longues tournées européennes et une quantité d'émissions télévisées avec le groupe Cargo de Nuit. Reconnu pour son jeu fin et subtil, ce dernier est considéré comme l'un des plus grands joueurs de blues du Sud de la France.

ACROSS THE RIVER
En ballades sur les rives de la folk… Le premier album éponyme est sorti. C'est en début d'année 2020 qu'est sorti le premier album éponyme d'Across the River, un CD contenant neuf compositions. "Black Angel" en ouverture est d'une douceur qui fond à plaisir dans les tympans ; "Can somebody help me" suit sur un tempo un peu plus soutenu, avant de revenir sur "How far can I go", une autre ballade dans laquelle on peut apprécier les descentes de gammes de Pascal à la guitare. On en redemande et en prend encore avec "Again" et "Guilty", les titres suivants où il pose ses notes clinquantes de pureté sur les mélodies de Marc à la guitare acoustique. Les autres morceaux restent dans la même lignée, une rythmique résolument folk, parfois teintée de fonds bluesy, jazzy où les riffs aériens alternent avec le chant et la voix chaude et envoûtante de Marc. "Across the River" est un opus de haute qualité, qui joue avec les sons et les émotions. Un voyage "in America" saisissant qui apporte de doux frissons de bonheur. "We are one" en conclusion, reflète parfaitement ce duo tant ces deux musiciens s'unissent à merveille. Prochain concert prévu le samedi 7 novembre à 17h à la médiathèque Montaigne de Frontignan. (sous réserve cause Covid).

Toutes les infos, sons et vidéos sur https://acrosstheriver000.wixsite.com/acrosstheriver ou facebook.com/Acrossthe-river

Fan Leclerc

Peyriac-Minervois : dossiers et projets du conseil municipal

8 octobre 2020 By Redaction

Il ne manquait pas un élu pour étudier l’ordre du jour chargé du conseil de septembre. Effet du coronavirus ou pas, mais sept maisons et trois terrains, qui étaient à vendre, ont trouvé des repreneurs provenant de toutes les régions.

La municipalité n’a pas préempté sur ces biens. Par contre, l’ancien hôtel Richardis, également en vente, a donné lieu à un long débat car un acheteur s’est manifesté. Or, la municipalité a le projet de transformer la bâtisse en résidence autonome pour personnes vieillissantes. Si rien n’est signé ni encore défini, elle a déjà fait réaliser un état des lieux par un architecte afin d’en mesurer la faisabilité et deux bailleurs sociaux seraient partants. « L’établissement public foncier (EPF) préemptera pour la commune si vous êtes d’accord » a conclu la maire. Face au reproche du manque d’informations avant que ce sujet soit soumis au vote, l’édile a remis ce point au prochain conseil.

Impôts. Le Code général des impôts prévoit la création d'une commission communale des impôts directs dans chaque commune. Pour celles de moins de 2000 habitants, elle se compose de sept membres : le maire ou l'adjoint délégué, président ; et six commissaires qui sont des contribuables lambda. La maire a proposé une liste de 24 noms aux conseillers en précisant : « c’est le directeur des finances publiques qui, in fine, désignera les commissaires en puisant dans cette liste ».
Sécurité. Le conseil a procédé au remplacement des anciens élus dans l’organigramme du Plan communal de sauvegarde (PCF). Une séance de travail permettra aux nouveaux élus de se familiariser avec cet outil.
Conseil citoyen. La charte sera prochainement diffusée sur tous les supports possibles afin que les habitants puissent s’engager en toute connaissance de cause.
Travaux à l’église. Les gouttières de la chapelle Sainte Thérèse et de la sacristie vont être réparées et le diagnostic de la charpente réalisé. Coût : 4350 euros HT.
Service funéraire. La municipalité a renouvelé sa convention avec l’entreprise Estalle, prestataire basé à Rieux.
Routes communales. La rue Léo Lagrange et le Chemin latéral vont faire l’objet d’une étude préalable (faisabilité, esquisse, financement) pour rendre cet axe « mi-automobile, mi voie multimodale (piéton, vélo) ». Coût : 3885 euros HT.
Déploiement de la fibre. EDF refusant que la fibre passe sur ses poteaux, les élus ont deux options. La première, financée par la Covaldem, est de créer une 2^e ligne aérienne en face de l’existante. La seconde est d’enterrer la fibre et alors il en coûterait 28 000 euros à la commune. Nouveaux poteaux ou sous-sol ? Devant le débat que la question soulevait, la maire a proposé un vote par mail.