La Semaine du Minervois

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Ventenac : un jardin a séduit « Aude fleurie » de ses parfums

12 novembre 2020 By Redaction

C’est un petit jardin qui sent bon l’esprit méditerranéen, la nature et la passion des plantes... "Suspendu au balcon" de la "demi-circulade" de Ventenac-en-Minervois, village construit en forme de « fer à cheval » ouvert sur le canal du Midi, ce coin de verdure parfumé est celui Ronan Gilot et de Jean Galant, installés depuis plusieurs années dans la commune.

Durant plus de deux ans tous deux ont travaillé patiemment à l’élaboration de cet espace étagé en traditionnelles "bancèls" languedociennes, plates-bandes qu’ils ont rythmées de gradins en construisant d’élégants murets de pierres sèches. Le charme de ce triangle tout en harmonie et en choix judicieux d’associations des végétaux, en a fait le « coup de cœur » du jury d'internautes qui a voté pour lui et en a fait le gagnant du concours départemental « Aude fleurie » 2020.

Les efforts pour réaliser cet espace unique qui ressemble à ses « créateurs » ont donc été récompensés. Alliant "minéral et végétal", tout en jouant sur des compositions de plantes essentiellement méditerranéennes, ils ont privilégié les aromatiques condimentaires pour parfumer les préparations culinaires et petits plats fins qu’ils adorent élaborer… et déguster! Romarin, thym, oseille, ciboulette, aneth, persil, coriandre, sauge, verveine, estragon mais aussi crocus safran font partie de ce joli jardin à découvrir depuis les escaliers débouchant dans la côte du cimetière et qui relient la place de la mairie aux berges du canal.

C’est en fait depuis le mois de septembre dernier que, sur la page Facebook officielle du département, les lecteurs venaient manifester leurs préférences sur bases des photos publiées pour les 19 candidats sélectionnés dans le cadre de ce concours. Et le 2 octobre, il ne restait plus que deux lauréats en lice : dans la catégorie « résidence », Jean-Claude Cabirol et sa cour tout en fleurs et, « côté jardin », nos Ventenacois. Or cette année, les fragrances et le rappel aux traditions « paysagistes » méditerranéennes semblent avoir ainsi pris le dessus sur les couleurs florales, car le 13 octobre, ce fut bien le petit jardin ventenacois garni de ses « bancèls aromatiques » qui a emporté les suffrages. Avec ce sympathique concours, nos deux "épicuriens jardiniers" se réjouissent déjà d'avoir gagné des plants pour compléter leur petit paradis, un kit de jardinage "zéro phyto" mais surtout de bénéficier des conseils personnalisés d'un professionnel du service des espaces verts du Conseil départemental... Ronan et Jean préparent déjà leurs questions car ils espèrent avoir des réponses notamment quant à un petit coin de terre où ils s’acharnent, en vain, à faire pousser quelque chose, nous ont-ils confié!

Véronique Herman

Classé sous :Actualités Balisé avec :aude fleurie, jardin, ventenac

Music’ Chronic’ : Trio Loubely, une invitation à la danse

12 novembre 2020 By Redaction

Né de la rencontre entre trois musiciens/compositeurs, le Trio Loubelya a vu le jour au printemps 2011. À l'origine, Marie Constant à l'accordéon diatonique ; autodidacte, elle a beaucoup appris avec des stages auprès de grands noms du piano à bretelles et en écumant les festivals de musiques et danses traditionnelles du continent. Enseignante au Conservatoire Occitan de Toulouse, puis à l'école Salamandre jusqu'en 2018, Marie poursuit son chemin tout en prônant sa passion des voyages, des langues et des peuples… À ses côtés depuis le début de l'aventure, Rolland Martinez (Les Madeleines, Dalele, Rollive and Swing,… ) est à la contrebasse et à la clarinette ; il puise son inspiration dans un riche panel de sons allant du trad' au rock, en passant par le swing et bien d'autres genres… Depuis 2014, Florent Lalet (Les Madeleines, ex L'Herbe Folle,… ) remplace Camille Passeri (trompette) et complète le trio en apportant son jeu fin et subtil aux saxophones. De là, le Trio Loubelya a sillonné les routes et scènes de France, d'Italie, du Portugal, des Açores, de Belgique,… en diffusant joie et émotions à travers rondeaux, valses, mazurkas et autres notes trad'actuelles… Après "Sogni d'Oro" (2013) et "Rua da Alegria" (2017), ils reviennent avec un nouvel opus qui nous prouve qu'ils sont toujours bien "vivants", comme le signifie ce nom de Loubelya.

Nouveau voyage : dans une "Bulle" !

Le troisième album de Trio Loubelya vient de sortir sous le nom de "Bulle" ; riche de onze morceaux, cette bulle est en fait une bouffée d'oxygène ! On y entre volontiers et se laisse transporter de piste en piste... Les trois artistes se parlent avec leurs instruments et les mélodies s'enchaînent dans une harmonie ponctuée de somptueux phrasés respectifs. Mais "Bulle" est aussi un partage avec nombre d'invités sur ce CD. Après deux douceurs du trio, déboule une "Mazurka Tropicoule" (avec violon, hélicon, trompette et batterie en sus) qui vous mène au cœur d'une fanfare digne des Balkans. Puis, on se retrouve dans un "Rondeau rêve" relevé par une rythmique jazz/groovy à la batterie, ou un "Andromac" aux sonorités celtiques, soutenu d'un étonnant beat box/synthé. Florent partage aussi magnifiquement le chant en duo avec Juliette sur "La Gamberge" (Jean Yanne) et Lolita dans "Un chat que j'ai apprivoisé", les deux titres chantés de l'album. Côté musical, on notera la présence supplémentaire du quatuor Pulcinella sur le scottish "Leo", un morceau qui ne peut pas vous laisser de glace ! Bref, n'hésitez pas et foncez dans cette "Bulle" pour entrer dans la danse de Trio Loubelya.

Pour commander l'album, agenda, vidéos, contacts… rendez-vous sur http://loubelya.com

Fan Leclerc

Classé sous :Actualités Balisé avec :fan leclerc, music chronic, musique, trio loubelya

Chronic’ Ciné : Adieu les cons, entre causticité, tendresse et mélancolie

12 novembre 2020 By Redaction

Et voilà que le sieur COVID nous contraint, en cet automne, à un remake du printemps mais, cette fois votre chroniqueur ne baisse pas les bras. Nous allons vous parler de films dont la sortie était annoncée et qui émergeront après confinement ou de quelques œuvres glanées en ligne ou programmées à la télé. Le tout suivant l’humeur du moment. Gardons le moral !

France 2019

Réalisation : Albert Dupontel

Durée : 1 H 27

Avec : Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas MARIÉ, Jackie Berroyer

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Voici un regard amusé et critique sur le monde dans lequel nous vivons. C’est une tragédie burlesque qui fait se rencontrer deux désespoirs : Une coiffeuse condamnée par une maladie professionnelle et un informaticien qui blesse gravement un de ses collègues en tentant de se suicider. Le propos est grave mais le spectateur voyage en même temps dans l’absurde. Nos deux personnages sont assistés des facéties d’un espèce de bougre peu commun, un ancien employé de l’EDF devenu aveugle suite à une bavure policière et recasé car « ça se fait entre ministères », chargé aux archives des dossiers d’accouchement sous X. Cela nous vaut une interprétation énergique et inventive de Nicolas Marié. Ces trois là vont vite se retrouver embarqués dans une série de quiproquos qui les dépassent. Notre spectateur va donc voyager avec eux dans un humour débridé sans omettre toutefois les thèmes qui caractérisent la société actuelle. L’intégration sociale, l’amour, la paternité, la dépression, le dépassement de soi, la police, les entreprises du CAC40, la souffrance au travail, l’aseptisation des villes nouvelles, l’addiction au portable et à l’informatique…Tout cela défile à un rythme effréné agrémenté d’absurdités qui nous renvoient au faits qui constituent notre vie réelle. Chaplin et ses « temps modernes » ne sont pas loin. La tendresse et l’émotion y sont également présentes. C’est le moment d’évoquer ici cette Suze Trappet, coiffeuse condamnée pour avoir utilisé trop de laque et qui « meurt d’un excès de permanente ». Elle est d’une grande sensibilité, d’une fragilité qu’elle ne peut cacher et qui se traduit aussi par ses vêtements dont elle ne change jamais. Sa jupe droite noire et des petits talons révèlent une sorte de féminité typée genre BD. Cela lui donne une démarche qui empêche les grandes enjambées sans qu’il y ait la moindre volonté de séduction. Virginie Efira, au sommet de son art, nous en livre une interprétation qui ne peut cacher qu’elle aime voir son corps exister à l’écran en utilisant la démarche de son personnage. Rien à jeter dans sa palette d’actrice pleine de justesse.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :Adieu les cons, chronic' Ciné, cinéma, critique, film, jean segonne

Minerve: reconfinement, les restaurateurs s’organisent

11 novembre 2020 By Redaction

Plats cuisinés, burgers ou pizzas, les restaurants de Minerve, habituellement ouverts en cette saison, s’organisent pour livrer ou faire de la vente à emporter afin de poursuivre autant que faire ce peut leur activité, et dans un soucis de proposer, chacun à sa manière, quelque chose de différent de l’autre restaurateur.

  • Sylvie Clergé du restaurant La Terrasse, contact : 06.30.32.41.22.
Sylvie Clergé du restaurant La Terrasse

Cette année a été très compliquée car elle a travaillé au jour le jour avec un stock à flux tendu, c'est-à-dire avec un minimum car "il n’y a pas de perspective", explique-t-elle. Au mois de juin c’est la clientèle locale qui a fréquenté l’établissement. Juillet et août on été corrects bien qu’avec une baisse minime. Septembre et octobre a vu chuter le chiffre d’affaire, la situation est très anxiogène. "Nous en avons assez d’être les boucs émissaires et d’être responsables de tous les maux. Ils vont nous faire tout perdre si ça continue comme ça ! C’est difficile psychologiquement mais aussi au niveau de la trésorerie. Nous ne pourrons pas tenir l’hiver entier si on ne rouvre pas, ou s’il n’y a pas d’aides conséquentes. Tous les frais sont toujours là, loyer, banque, comptable, etc. Le chômage partiel est difficile à mettre en place et il faut soit avancer les salaires, soit passer par un comptable avec des frais supplémentaires conséquents" s'insurge-t-elle.

Elle s’élève contre le fait d’avoir fait le maximum au niveau des gestes sanitaires et d'être les premiers fermés administrativement, alors que la COVID doit circuler bien plus abondamment dans le RER ou le métro. Le restaurant est ouvert depuis 15 ans, et le reste habituellement pendant les vacances scolaires de Noël. Tout en n’étant pas du tout optimiste, Sylvie espère pouvoir ouvrir pendant cette période afin de payer les frais fixes et ne pas s’endetter. Pour l'instant elle propose, deux jours par semaine, des pizzas, à emporter ou à livrer, gratuitement dans les villages à proximité : La Caunette, Aigne, Aigues-Vives, Azillanet, Minerve et le hameau de Mayranne. 

 

  • Audrey et Christophe Cabrol du restaurant Aux 2 rivières, contact : 06.82.90.10.10.
Aurdrey et Christophe (Photo Audrey Cabrol)

Tout jeune restaurant ouvert le 4 juillet de cette année. La saison a été satisfaisante. Leur principale difficulté est le recrutement de personnel. Depuis l’ouverture, ils recherchent un apprenti pour aider au service en salle, mais sans succès. Ils ont donc restreint leur capacité d’accueil. L’annonce du reconfinement fut très dure pour cette toute jeune entreprise qui a démarré en plein Covid. "Mais on n a pas vraiment le choix, on relève nos manches et on s’adapte. On n’envisage pas les fêtes de fin d’année, comme cela, nous ne serons pas déçus. On vit au jour le jour", dit Audrey avec résignation. Si les fêtes de Noël sont possibles, le restaurant sera ouvert et proposera des menus. Ils proposent, tous les jours des burgers faits maison. La livraison est gratuite dans un rayon de 15 km. Les commandes doivent être passées avant 18 heures pour une livraison entre 19 heures et 20h30.

 

  • Sandra et Nicolas Bru du restaurant le Relais Chantovent, contact : 04.68.91.14.18.
Nicolas Bru du restaurant Le Relais Chantovent

"Comme toute la profession, nous subissons la crise de plein fouet. Nous allons vivre sur notre trésorerie en passant le personnel en chômage partiel. Comme tout le monde, nous espérons que le gouvernement va prévoir des aides conséquentes. Nous sommes très en colère car depuis le début nous respectons les distances sociales et avons mis en place toutes les préconisations. Nous prenons cela comme une punition. Quand on voit tout le monde dans le RER ou dans les grandes surfaces, on trouve cela injuste", explique Sandra. "Le restaurant a bien travaillé cet été, sans rattraper le chiffre d’affaire", précise Sandra. Ils proposent des plats à emporter, avec livraison possible, du vendredi au dimanche, afin de satisfaire au mieux la clientèle.

 

 

  • Madame Dye, du restaurant Le Bouys, contact : 04.68.91.37.79.
Le restaurant BOUYS (Photo Jean Cordier)

À ce jour indécise, elle n’a pas envisagé avec précision ce qu’elle va faire, des plats à emporter ou un retour vers la propriété agricole, dans tous les cas un travail qui va lui permette de se dédommager de la perte subie au restaurant qui fonctionne habituellement toute l’année excepté en septembre et octobre, deux mois de congés destinés aux vendanges familiales. Avec la crise sanitaire, elle n’a vraiment travaillé que les trois mois d’été cette année.

 

Anne Lafitte

Classé sous :Actualités Balisé avec :confinement, minerve, restaurants

Confinement bis et mesures : les élus audois au secours des commerces « non essentiels »

11 novembre 2020 By Redaction

Dans une belle unanimité Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo, ainsi que Didier Mouly, président du Grand Narbonne et tous les maires du territoire, ont cosigné une pétition qu’ils ont adressée au gouvernement pour dénoncer l’iniquité qui frappe les commerces dits "non essentiels". Une position soutenue via les réseaux sociaux par Hélène Sadragné, présidente du conseil départemental. Quant à Gérard Larrat, maire de Carcassonne, il a pris un arrêté municipal autorisant les commerces de proximité non alimentaires à ouvrir dès samedi 31 octobre. Voici leur déclaration :

« L’ensemble des élus de Carcassonne Agglo sont aujourd’hui dans l’incompréhension concernant les conditions d’exercice imposées aux commerçants de proximité dans le cadre de ce nouveau confinement, alors même que ces derniers subissent déjà depuis plusieurs mois les impacts de la crise sanitaire. Nombre de nos commerces, considérés comme « non essentiels », ont dû fermer leurs portes au public du jour au lendemain. Pendant ce temps, les grandes surfaces restent ouvertes et le commerce par Internet poursuit son activité. Cette situation totalement injuste nous apparaît inadmissible pour nous, élus de terrain. Pour nos commerces de proximité, il s’agit non seulement d’une concurrence déloyale, mais également d’une décision discutable en matière de sécurité sanitaire. Nous savons que les mesures prises depuis des mois par nos commerçants de proximité, qu’ils soient boulangers, bouchers, épiciers mais aussi libraires, fleuristes ou coiffeurs, et tant d’autres, assurent un niveau de sécurité sanitaire au moins égal à celui des grandes surfaces et des transports en commun.

À nos yeux, la décision de fermeture de nos commerces de proximité s’oppose à tous les efforts que nous avons déployés pour maintenir en vie ou redynamiser nos cœurs de villes et de villages. Alors que nous portons des politiques volontaristes pour revitaliser nos territoires ruraux, et que Carcassonne Agglo s’investit pleinement pour la relance économique ses commerces de proximité qui créent de l’emploi et du lien social dans nos quartiers et nos villages. Cette décision va totalement à l’encontre de notre démarche et pourrait anéantir en quelques semaines tous nos efforts. Nous mesurons pleinement l’ampleur de la crise sanitaire et la nécessité d’être unis et solidaires. Notre responsabilité d’élus de terrain, que nous assumons pleinement, nous amène aujourd’hui à demander au gouvernement de revoir rapidement la notion de commerce « essentiel » et de l’élargir, dès lors que les conditions de sécurité sanitaire permettent de préserver la santé des commerçants, de leurs salariés et de leurs clients ».

Classé sous :Actualités Balisé avec :agglo, Carcassonne Agglo, commerces, non essentiel, petition

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