La Semaine du Minervois

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Narbonne : appel à la mobilisation du collectif citoyen Odéon11

13 avril 2021 By Redaction

Communiqué du collectif citoyen de professionnel·le·s et usager·e·s de la culture  “Odéon11”

Chers amis,

vous le savez, depuis plus d'un mois, le monde de la culture est en émoi face aux nouvelles réformes concernant notamment l'assurance chômage (pour tous et pas que pour les intermittents !...) que notre gouvernement est en train de mettre en place dans l'omerta de la crise sanitaire et sans aucune consultation avec les partenaires sociaux. Nous avons besoin de vous ! Vous citoyen.e.s, travailleur·euse·s précaires, chômeur.euse.s, étudiant.e.s, retraité.e.s, salarié.e.s, indépendant.e.s, usager·e·s de la culture, Le collectif citoyen de professionnel·le·s et usager·e·s de la culture  “Odéon11”  appelle à votre soutien. Nous avons besoin de vous ! Cette nouvelle réforme entrera en vigueur dès le 1er juillet !!!

APPEL A MOBILISATION

Mercredi 14 avril / 10h

Devant la Maison du Grand Narbonne

12, Bv Frédéric Mistral

A la suite du mouvement national d’occupation des lieux de culture initié par l'Odéon parisien le 4 mars dernier, nous sommes mobilisé.e.s autour de la scène nationale de Narbonne depuis le 20 mars, avec la volonté d' occuper le théâtre pour rejoindre le mouvement. 102 lieux de culture sont aujourd'hui occupés dans toute la France et font pression sur le gouvernement. 

Nous nous trouvons dans l’impossibilité d’occuper ces lieux suite à une décision unilatérale du président de la communauté d’agglomération du Grand Narbonne de nous en interdire l'accès : sur ordres, les locaux ont exceptionnellement été fermés, les salarié.e.s mis en télétravail et un dispositif policier a été déployé pour nous dissuader de toute tentative d'entrée dans les locaux. 

A de multiples reprises nous avons sollicité le cabinet du président de l’agglomération pour qu’une délégation du collectif soit reçue en vue de discuter des modalités pour une occupation pacifique ; dans le respect des biens, du travail des salarié.e.s du théâtre et des mesures sanitaires en vigueur. A ce jour, aucune réponse ne nous a encore été donnée. Puisque nos interlocuteurs sont sourds à nos demandes...

DÉBOUCHONS LEUR LES OREILLES !!! 

Appel est fait à se réunir avec tout objet sonore et percussif type casserole, poêle, caisse claire, sifflets, tam tam ou autre pour se faire entendre ce Mercredi, à 10h devant le Grand Narbonne, pendant qu'une délégation du mouvement tente d'avoir ENFIN un RDV. Afin d'afficher notre unité et le fait d'être réduits au silence par leur surdité, venez, si vous le pouvez, avec un masque noir barré d'une croix blanche. Aujourd'hui, la Culture et la Démocratie sont en danger ! Nous pouvons, nous devons réagir. L'opportunité de s'unir d'une seule voix est là mais reste fragile. Saisissons-la ! Plus tard, il sera peut être trop tard. Rejoignez-nous ce mercredi, parlez-en autour de vous ! Retrouvons l'envie et la joie de faire entendre nos voix !

Amitiés et solidarité !

Les comédiens du Théâtre de l'Entresort

contact collectif Odéon11: occupation.odeon11@gmail.

Classé sous :Actualités Balisé avec :collectif, culture, mobilisation, narbonne, occupation, Odéon11

Patrimoine fluvial : pour quelques centimètres…

12 avril 2021 By Redaction

La Marie-Thérèse a quitté Ventenac samedi 3 avril au matin, le temps de se refaire une beauté en cale sèche à Castelnaudary où elle devait arriver mardi ou mercredi, selon les difficultés rencontrées... et de difficultés il y eut!

Ce samedi 3 avril, cela faisait cinq ans, « jour pour jour », que la Marie-Thérèse était arrivée à Ventenac-en-Minervois. Et pour cet anniversaire notre belle vieille dame voulait s’offrir un vrai « coup de jeunesse », aller passer deux à trois mois de cale sèche à Castelnaudary avec ses nouveaux protecteurs l’équipe d’Aventure Pluriel et ses charpentiers, l’association qui l’a reprise en charge depuis le mois d’avril 2020. Partie samedi matin, la tête pleine de projet à réaliser sur ce lieu de villégiature bien choisi, c’est menée par une joyeuse équipe dynamique renforcée par des « pros du canal » qu’elle devait arriver au bassin de Castelnaudary aux alentours de mardi ou mercredi. La seule inconnue ne devait résider qu’au passage possible ou non de l’écluse de Saint-Martin avant Marseillette, car celle-ci ayant été ragréée voilà de nombreuses années, son gabarit risquait, depuis, d’être trop étroit pour notre barque de patron très « rondelette sur les hanches ».

Marie-Thérèse s'est arrondie

Mais l’obstacle arriva plus tôt : l’entrée de l’écluse de l’Aiguille (après Puichéric) ne fit aucune concession à la Marie-Thérèse. Elle refusa net de la laisser passer. Et ce fut rédhibitoire. Absolument bloquée sous le pont et contre les portes ouvertes, nez dedans, safran dehors, plus rien ne bougeait. Ce n’est qu’à grand renfort de manœuvres exécutées avec patience par l’éclusier, provoquant moult remous puis baissant le niveau au minimum possible, alors que les vaillants matelots s’échinaient à tirer sur les cordes, qu’à bord capitaine et « gens de l’eau » solidaires poussaient de toute leur énergie sous la voûte du pont, qu’enfin, après plus d’une demi-heure de lutte, la barque pu se dégager et se retirer de l’étau qui l’entravait. Et pourtant, dans les années 60, lors de ses derniers voyages, la Marie-Thérèse était passée par là. Mais avec le temps, sa vie mouvementée lui a valu une restauration qui l’a sans doute légèrement fait prendre quelques petits centimètres à la taille, tandis que de son côté l’écluse, sous l’action de la pression des terres et des herbes folles dans la jointure de ses pierres, a légèrement « rétréci » ! Et oui, une histoire de quelques petits centimètres qui ne pardonna pas.

La restauration va se poursuivre

Mais qu’à cela ne tienne, certes la déception de ne pas arriver au but plomba un peu le moral des troupes mais juste le temps de souffler pour repartir sans faiblir et rebrousser chemin, chacun puisant dans ses ressources pour retrouver sa bonne humeur. Et vu l’impossibilité de faire demi-tour c’est donc en marche arrière, contre le vent, mais guidée par le halage des courageux matelots, que la Marie-Thérèse repris le chemin de Ventenac. De toute évidence, la Marie-Thérèse n’ira pas à Castelnaudary… cette fois du moins ! Thierry Pons, président d’Aventure Pluriel nous a confié qu’il ne pouvait perdre de temps dans la réalisation des travaux de ce patrimoine fluvial, maintenant inscrit au titre de monument historique. Ses charpentiers commenceront donc à la mi-avril, à Ventenac, en attendant de trouver une autre solution car un vrai carénage en cale sèche va certainement s’imposer dans peu de temps. Mais peut-être que d’ici là l’un des chantiers du Narbonnais sera-t-il accessible.

A noter, l’association a lancé un appel aux dons, aux soutiens, aides et bénévolats se ralliant sous «  Ensemble restaurons La Marie-Thérèse », c’est-à-dire à toute personne ayant envie de partager cette magnifique aventure… Pluriel. Des prospectus seront distribués et seront aussi disponibles à la cave coopérative du château de Ventenac-en-Minervois.

Renseignements 06.18.17.56.37.

Correspondant local

Classé sous :Actualités Balisé avec :Barge, canal, Castelnaudary, Marie-Thérèse, patrimoine

Chronique toponymie, toponimia d’aquí : Sainte Valière Santa Valièra

12 avril 2021 By Redaction

Mentions anciennes: Sancta Valeria 1244, Santa Valeyra 1402, Santa Valheyra 1537, Sainte Valièse 1707 et Sainte Valière 1707. Mont-Floréal 1794 (Abbé Sabarthès)

Origines possibles:

Sainte Valérie, une martyrisée à Limoges, l'autre exécutée à Milan pour avoir refusé de partager un festin en l'honneur du Dieu Sylvain, d'où Sainte Valière dans l'Aude (Astor). La première fait l'objet d'un poème limousin daté de 1611 : « Vida de Santa Valeria ». Mais aussi Valière petite vallée ancien français (Pégorier) et franco-provençal même signification (NOMS DE LIEUX DE SUISSE ROMANDE, SAVOIE ET ENVIRONS Glossaire http://henrysuter.ch/glossaires/toponymes.html)

Le terme occitan valièra désigne bien une vallée, d'où le proverbe :

Totas las aigas van a la valièra toutes les eaux vont à la vallée (Mistral).

Et enfin: L’emplacement de l’ancien « Podium Valerii », qui devint ensuite Sainte-Valière commandait le passage qui, de la Vallée de la Cesse, conduit dans la Vallée de l’Aude. Il a été choisi par le propréteur de la Gaule Narbonnaise, GAIUS VALERIUS FLACCUS chargé, 83 ans avant l’ère chrétienne, de l’organisation du territoire et des confins de Narbonne. (wikipedia et Vilatges al País canton de Ginestas) À noter que l'église paroissiale est dédiée à Sainte Valérie. Sous la Révolution le village porta passagèrement le nom de « Montfloréal».

Sobriquets: los manja-galina, les mange poules (Jacques Carasco, noms de lieux de l'Aude et Mistral lou Tresor dou Felibrige).

Provèrbe: Las galinas de Santa Valièra van pondre a Posòls (proximité des deux villages).

A santa Valièra, pissan dins la ièra A Sainte Valière, ils pissent dans l'évier (Carsaco)

Sainte Valière est située sur un des chemins du Piemont de Saint Jacques de Compostelle, lo Camin Romieu remis en valeur par l'association Camins. Pèlerin dont parle La Sauze dans sa chanson « Santa Valièra ».

E mai se lo diable vòl pas Tornarai a Santa-Valièra, Mai que la pluèja del matin Arrèste pas lo pelegrin. E deman, quand vendrà tardièra La vida que m’aurà macat, Arrucat dins la chiminièra, Cada ser un pauc mai plegat, Lo sol nom de Santa-Valièra farà lusir mon uèlh negat. (La Sauze).

Même si le diable ne veut pas je reviendrai à Sainte Valière car la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin. Et demain quand la vie qui m'aura blessé tirera à sa fin, recroquevillé dans la cheminée, chaque soir un peu plus courbé, le seul nom de sainte Valière fera briller mon œil noyé.

Yves Séguier

Classé sous :Actualités Balisé avec :occitan, Sainte Valière, toponymie

Sud Minervois : la mobilisation se poursuit dans les centres de loisirs

12 avril 2021 By Redaction

Dans la continuité du mouvement de protestation des accueils de loisirs, périscolaires et jeunes, des onze communes du CIAS du Sud Minervois, l'ensemble des agents des accueils de loisirs de Sallèles d'Aude ont fait grève pour la journée du mardi 23 mars. Ils mettent en avant la dégradation des conditions de travail et d'accueil des enfants.

Le mouvement de grève a été suivi à l'accueil de loisirs de Sallèles à 100 % des effectifs, selon les syndicats. A 11h45, les animateurs, les représentants syndicaux CGT et FO et quelques agents venus par solidarité, se sont rassemblés devant l'école et ont pris la parole devant les parents venus chercher leurs enfants. Certains parents sont venus manifester leur soutien au mouvement, mécontents des conditions dans lesquelles les enfants prennent leurs repas, (quand ce ne sont pas des piques-niques, par défaut de place), ainsi que de la suppression des activités. Lors de l'assemblée générale qui a suivi, le personnel à l'unanimité a décidé de demander la saisine en urgence du Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et du Comité technique (CT), dans lesquels siègent les représentants du personnel, sur les risques psychosociaux (surcharge de travail, dégradation des conditions d'accueil, crainte des contaminations,...), ainsi que les risques liés au non respect des normes d'hygiène ; de demander une enquête préalable de l'agent chargé de la prévention au CIAS (Centre intercommunal d'actions sociales) ; d'obtenir un renfort en personnel sur le service de midi, afin de soulager temporairement les agents ; d'obtenir un entretien avec le président et les vice présidents chargés de l'enfance- jeunesse ; de lancer une pétition auprès de parents si la situation ne se débloquait pas.

Des enfants refusés par manque de place

Le personnel demande l'accès à une salle adaptée (par exemple, la salle des fêtes inutilisée), pour accueillir tous les enfants pour un repas chaud et libérer ainsi les salles d'activité, la mise en œuvre du projet d'agrandissement indispensable au bon fonctionnement de la structure (environ vingt enfants du village sont refusés tous les jours, par manque de place, et les cent-cinquante accueillis sont à l'étroit), le versement pour tous les agents du service enfance jeunesse d'une "prime Covid", en reconnaissance de leur engagement auprès des enfants dès le 17 mars 2020, ainsi que le versement des heures de grève, en raison du fait qu'ils se battent dans l'intérêt des familles, des enfants et de la collectivité.

Retrouver jeux et activités

Le CIAS a reçu ses agents le lundi 29 mars et leurs représentants syndicaux, pour entendre leurs revendications. Sur proposition des agents, une solution provisoire a été trouvée : l'installation d'un "barnum" comme cantine scolaire, équipé comme il se doit pour accueillir les enfants dans des conditions de confort et de conformité améliorées, de meilleures conditions de travail et surtout, libérant les salles pour que les enfants puissent retrouver les jeux et activités qui leur manquent beaucoup. Tout est maintenant une question de délais de commande et d'installation. Cependant, les agents dénoncent « le manque de places chroniques à Sallèles qui exigent exige les engagements politique et financier conjoints de la commune et du CIAS ». Ils suspendent le mouvement aux progrès dans ce domaine et les autres actions envisagées, telles que la mobilisation des familles, sont pour l'instant en attente de résultats rapides. Les agents rappellent que concernant les autres accueils de loisirs, « si les problèmes de place ne se posent pas, ceux concernant les protocoles inapplicables sont toujours en suspens et, sur ces points, la collectivité n'a pas apporté de réponse. Le personnel reste donc vigilant et mobilisé ».

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :agents, cias, grêve, Sud Minervois

La Caunette : du porche à l’église, le patrimoine va faire peau neuve

9 avril 2021 By Redaction

Un projet d’étude et de restauration du patrimoine historique de la commune de La Caunette a été voté par le conseil municipal le 6 avril. Dans le cadre de l’Opération Grand Site de Minerve, gorges de la Cesse et du Brian, des cahiers des charges ont été présentés par la Drac, et les Monuments historiques pour des études et des travaux de restauration concernant la Tour porte du XIVème siècle et l’église romane.

©Archives Drac

Frédéric Mazerand, architecte de la Drac, est plein de projets, pour la tour, monument emblématique du village, « la bretèche menace de s’écrouler, il faut la consolider, et pourquoi pas lui redonner son aspect de l’époque ? ». Certes la partie haute de la tour manque aujourd’hui, mais il s’agit malgré tout d’un bâtiment d’un grand intérêt historique qui témoigne de l’architecture défensive du milieu du XIVème siècle, une période troublée de la fin de la guerre de Cent Ans où les bandes de routiers rassemblées par Duguesclin ravageaient le Languedoc. Il s’agit d’un ensemble architectural complet ce qui augmente son intérêt, composé d’une tour porte défensive constituant un sas d’entrée pour le village qui était probablement à l’époque entièrement fortifié, suivi d‘un « pontet », sorte de bâtiment qui enjambe la calade, permettant l’accès au village et au château. Le projet consiste à réaliser d’abord une étude de l’ensemble réalisée par un historien archéologue, dans le but de consolider puis de restaurer la tour en mettant en valeur la qualité de ses aménagements défensifs (Bretèche, archères, herse).

L’église romane, un bijou composite

Croquis de la tour porte de Frédéric Mazerand ©F. Mazerand

L’église Notre Dame de l’Assomption est plus composite. Une première église romane est édifiée aux XI et XIIème siècles, sur des vestiges de chapelle wisigothique. Puis au XVIème une nef parallèle à la première est ajoutée pour agrandir l’édifice, ainsi qu’une chapelle dédiée à la Vierge au XVIIème, l’ensemble présente un aspect disparate mais qui a un certain charme. L’état de l’édifice est assez dégradé. Des premiers travaux de sauvetage de la toiture doivent permettre de préciser davantage l’état général et l’étendue des restaurations nécessaires aux toitures et aux façades extérieures. En parallèle, des études historiques seront menées. Enfin les intérieurs et le mobilier seront à leur tour remis en état afin de pouvoir mettre en œuvre un projet culturel et ouvrir l’édifice plus largement au public. Cette petite église pourrait trouver sa place dans un réseau de découverte de l’architecture romane de la région.

Un projet qui se déroule progressivement

Frédéric Mazerand, architecte de la Drac, explorant la bretèche le 3 décembre 2020. ©Anne Claude Iger

Le projet avait été inscrit au programme d’action de l’Organisation Grand Site Cité de Minerve, gorges de la Cesse et du Brian en décembre 2018 axe n°2, « connaitre, protéger, valoriser le patrimoine culturel, architectural et urbain ». La nouvelle équipe municipale a souhaité que la mise en place du projet soit initiée rapidement et dès septembre 2020 une réunion de travail a réuni les élus et les partenaires concernés (Drac/CRMH*, Udap*, service Patrimoine du Conseil Départemental 34, Pays Haut Languedoc et Vignobles, mission OGS) afin de définir les travaux d’urgence puis un projet de restauration globale des deux monuments. Enfin les cahiers des charges remis par Frédéric Mazerand pour le porche et M. Mazerolle pour l’église et ont été approuvés par le conseil municipal le 6 avril 2021. Les travaux de restauration de la toiture vont pouvoir se faire dès cet été. L’objectif serait de faire de La Caunette une vraie porte d’entrée du site de Minerve, un parking visiteur a récemment été aménagé le long de la Cesse, ainsi qu’un trajet piétonnier conduisant à l’église. La restauration de ces édifices remarquables permettrait de donner des atouts touristiques propres à ce village.

CRMH*, Conservation régionale des monuments historiques

UDAP**, Unité départementale (34) de l'architecture et du patrimoine

Salvy Delègue

Classé sous :Actualités Balisé avec :Chapelle, Drac, La Caunette, Opération Grand site de Minerve, restauration, tour porte

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