La Semaine du Minervois

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Fournil d’Azillanet : une étude pour comprendre les intolérances au gluten

6 février 2020 By Redaction

Pourquoi de plus en plus de personnes sont-elles intolérantes au gluten et pourquoi certains pains au levain, pétris avec des farines issues de variétés locales par certains artisans se digèrent mieux ? Le Biocivam audois
et des chercheurs de l'Inrae* ont lancé une longue étude pour lever le secret de nos meilleures miches.
Lundi 20 janvier, le fournil de Stéphane Marrou à Azillanet a servi de laboratoire.

Le Gluten : mythe ou réalité est le nom du projet dirigé depuis cinq ans par Kristel Moinet, du Biocivam de l'Aude, en collaboration avec l'Inrae* de Montpellier. “Cette recherche est une demande de pastiers [fabricants de pâtes] et de paysans boulangers dont des clients hypersensibles au gluten témoignaient d'une meilleure tolérance à leurs produits. Ils veulent donc comprendre.” De plus en plus d'artisans utilisent des farines de variétés non industrielles, fabriquent leur levain et prennent un autre temps de pétrissage. Dans la boulangerie industrielle et conventionnelle, les farines et les procédés diffèrent en tout point. Du gluten sec peut même être ajouté aux farines pour faciliter le travail. L'hypersensibilité au gluten est avérée (voir encadré) et 3 % des Français l'ont déjà supprimé de leur alimentation. Le gluten est présent dans la molécule de blé, il lui donne une réserve nutritive pour la force de la plante et intervient dans la qualité de la farine en lui apportant élasticité et cohésion. Ainsi, il présente un fort intérêt pour l'agro-industrie. Certains pains et pâtes actuellement en vente sur le marché contiennent des doses de gluten supérieures à ce que n’ont jamais ingéré les populations humaines. Mais, du côté de la science, les médecins manquent de données pour découvrir les facteurs déterminants dans les intolérances.

Aucune étude jamais réalisée

“Il devient urgent d’acquérir des données solides sur les propriétés des divers produits céréaliers proposés dans les filières industrielles et artisanales, et rétablir une relation de confiance avec les consommateurs. Agriculteurs, acteurs des filières céréalières industrielles et artisanales, techniciens et chercheurs de disciplines diverses, médecins, consommateurs et personnes présentant une hypersensibilité (non génétique) au gluten ont proposé de collaborer pour identifier les éventuels déterminants génétiques, agronomiques et ou technologiques des variations protéiques des produits céréaliers (pain, pâtes), tout en essayant de cerner les causes et effets sociologiques de l’hypersensibilité au gluten liés aux acteurs (consommateurs, transformateurs)”, expliquait Kristel Moinet dans un article publié dans la revue The Conversation en mars 2018. Un vaste programme est alors lancé, fondé sur la participation et la collaboration : Biocivam 11 et Inra Montpellier mais aussi des personnes sur le terrain (agriculteurs, transformateurs, acteurs du conseil agricole, chercheurs, médecins, consommateurs et personnes atteintes d’hypersensibilité non cœliaque au gluten). La teneur et la composition des glutens seront comparées dans différentes variétés de blé tendre et de blé dur utilisés dans la filière industrielle et dans la filière paysanne. Des chercheurs ayant démontré que l'allergénicité d’une variété de blé peut varier en fonction des procédés de panification (température ou temps de levage), les travaux prendront aussi en compte ces variables. “Au-delà des variétés, le système de culture et le processus de transformation seront testés pour leur impact sur la digestibilité des pains et pâtes”, dit l'article. C'est l’ensemble du processus de fabrication, de la fourche à la fourchette en passant par la meule et la sélection de variétés particulières de blé qui sera considéré et testé auprès de personnes dont l’hypersensibilité a été reconnue au niveau médical. Au-delà de la compréhension, l’objectif de ces travaux de recherche est de “pouvoir favoriser l’accès à des produits à base de blé ne générant pas d’intolérance alimentaire et d’accompagner dans ce sens les filières céréalières”.

Le Minervois à l'étude

C'est donc en Minervois, où l'ensemble de la filière est bien représenté que, lundi 20 janvier, au fournil Le Pain Levain (Azillanet), une expérience a été reconduite. Après que l’Inrae a identifié des souches distinctes de levures naturelles dans différents levains, les différences de fermentation seront étudiées. Seize pains différents seront élaborés à partir de trois levains et trois levures, ainsi que deux essais levain-levures, le tout avec deux variétés de blé. Les levains sont issus de trois boulangers locaux : la Commune du Maquis à Bois-Bas (Minerve), Edith Brissiaud à Argens, et Stéphane Marrou. Delphine Sicart, chercheure à l'Inrae Montpellier, la technicienne Kristel Moinet du Biocivam, Fanny, boulangère de la Commune du Maquis et Diego Second, de l’Inrae, sont au boulot. De nombreuses variables seront relevées. Kristel explique qu’ils n’excluent pas que la question du temps de fermentation serait important dans le processus d’intolérance, ajoutant : “En même temps seront aussi étudiées les qualités nutritionnelles de ces pains, le gluten, mais aussi les minéraux et les arômes.”. C'est la troisième fois que cette étude se déplace à Azillanet.

Catherine Jauffred
*L’Inrae est issu de la fusion, en janvier 2020, de l’Inra et de l’Irstea.

En savoir plus : Le gluten, la glu à pain
Le terme latin gluten signifie “colle” ou “glu” ; désigne la fraction protéique insoluble de certaines céréales constituée de deux types de protéines : les prolamines et les glutélines (respectivement gliadines et gluténines chez le blé). Ces protéines ont un intérêt pour la plante : elles servent de réserve nutritive lors de la germination du grain pour donner une plantule vigoureuse et ont aussi un intérêt pour l’industrie agroalimentaire en conférant à la pâte à pain ses capacités de cohésion, d’élasticité, de ténacité et de rétention des gaz. La boulangerie industrielle rajoute ainsi souvent du gluten pur sec dans la farine pour donner son “gonflant” à la pâte. Peu de chiffres précis sont disponibles aujourd’hui sur ces glutens rajoutés, leur utilisation par les boulangers, leur qualité sanitaire et leur impact sur la santé humaine. Trois types de pathologies liées à l’ingestion de gluten ont été identifés. La maladie cœliaque (ou intolérance au gluten), une maladie auto-immune qui se traduit par des lésions de l’intestin grêle provoquant un trouble de l’absorption, ou malabsorption, des nutriments (1 % de la population mondiale). Un deuxième type est une allergie au blé : elle se manifeste par des troubles cutanés, digestifs ou respiratoires (“asthme du boulanger”)  (0,1 à 0,6 % en Europe.) Puis l’hypersensibilité au gluten (ou NCGS pour non-cœliac gluten sensibility). Cette pathologie concernerait un grand nombre de personnes présentant des symptômes variés (douleurs abdominales, brûlures épigastriques, nausées, diarrhées, constipation, maux de tête, fatigue...). Si, pour la maladie cœliaque et l’allergie au blé, il est possible de prouver la présence de la maladie, aucune analyse ne se révélera positive dans les cas d’hypersensibilité au gluten. Les médecins doivent donc continuer à rechercher des “marqueurs”. On parle de 0,5 % à 13 % de personnes se plaignant de cette pathologie. Dans le cas de la maladie cœliaque ou de l’allergie au blé, seul un régime alimentaire strict sans gluten permettra d’éviter la manifestation des symptômes. L’hypersensibilité constitue, elle, un cas de figure différent.

Source The Conversation

Classé sous :Actualités Balisé avec :étude gluten, minervois, Pain bio

Olonzac : après l’agression, mardi, descente de gendarmerie.

16 janvier 2020 By Redaction

 

Suite à l'agression, dimanche soir, d'un jeune homme en plein cœur d'Olonzac (34), plusieurs voitures de gendarmerie ont été vues mardi 14 janvier en début de soirée au centre village. Des perquisitions auraient été effectuées. Depuis, les rues se sont désertifiées. Le jeune vigneron a été violemment molesté par un groupe de plusieurs jeunes et adultes et deux chiens d'attaque, au rond-point du centre de la commune, alors qu'il rentrait d'un match de rugby avec ses coéquipiers. En partance pour fêter leur victoire à Siran, ils ont fait un arrêt à Olonzac. Gravement mordu au visage, il a dû être héliporté à Montpellier et opéré en urgence. Son état de santé est stabilisé. Une journée de solidarité est prévue pour soutenir sa famille à La Caunette où le jeune travaillait au domaine viticole. Plus amples informations à venir.

La rédaction.

Classé sous :Actualités

Bio VS Conventionnels : que le débat soit !

27 septembre 2019 By Redaction

 

Que se passe-t-il chez 90% d’agriculteurs qui travaillent en conventionnel ? Les médias (dont la Semaine du Minervois) sont pointés du doigt pour ne rapporter que la seule voix du bio, un discours qui selon des agriculteurs occulterait leur réalité et installerait un clivage indépassable. Anne Chardonnet-Torres, ingénieure agronome, a passé dix ans dans le milieu des phytosanitaires avant de s’installer en tant que viticultrice à Pouzols-Minervois. Elle prône l’écologie, et veut parler d’une viticulture qui s’améliore. Elle a le projet de faire part aux élus européens de son idée de taxe qui permettrait, selon elle, de bouger les lignes.

"Si on continuer comme ça, on y arrivera pas ! "

Que reprochez-vous aux médias sur le sujet des pesticides ?
De tous les mettre dans le même panier et de ne pas faire de différences. L’actualité relaie ceux qui se font entendre et donc surtout le mouvement écolo. Le problème est que les actualités agricoles ne sont pas lues par le grand public car personne ne lit la presse spécialisée dans l’agriculture. Leur communication est systématiquement très alarmiste, pas claire (beaucoup de leurs clients pensent encore que les produits bio ne sont pas traités), et systématiquement négative face à l’agriculture conventionnelle qui est pourtant en pleine évolution.

Qu’aimeriez-vous éclaircir ?
Il faut bien faire la différence entre herbicides, fongicides et insecticides. Concernant les insecticides, leur objet est de tuer des êtres vivants, et ils peuvent donc être dangereux Et bon nombre d’agriculteurs n’en veulent plus. Les fongicides sont là pour soigner les plantes des maladies, comme les médicaments pour l’homme. Les herbicides servent à supprimer les adventices (vulgairement appelées mauvaises herbes) afin de ne pas concurrencer les cultures en place. Alors, ne mettons pas tous les phytosanitaires dans le même panier ! Il ne faut pas non plus opposer les pesticides avec tout ce qui est naturel (..)

Suite de l'interview dans la Semaine du Minervois du jeudi 26 septembre... Propos recueillis par Catherine Jauffred

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculteurs en colère, débat conventionnel vs bio, Pesticides, Semaine du Minervois

Ginestas : festival environnement, appel à contribution

22 août 2019 By Redaction

L’association Atelier solaire lance un appel à participation pour le premier festival du territoire narbonnais sur le thème de l’environnement.

Autour de la transition écologique, l’artiste et instigatrice, Sylvie Pouytes, invite toute personne « déjà sur le chemin de la transition » à venir participer ou témoigner. Le festival Planète Art se déroulera les trois premiers week-end de septembre dans sept lieux différents du village de Ginestas et sur toutes ses places publiques. A ce jour sont déjà programmés une quinzaine d’artistes exposant autour du thème de la nature, des conférences, un marché bio, etc. On note quelques titres phares : «le transport fluvial », « nature de femmes/ nature de parents », « Pour que vive le nouveau monde », « éco-hameau et éco-construction », la projection du film « L’intelligence des arbres »... En partenariat avec le Grand Narbonne et la commune de Ginestas, les organisateurs déploient l’ambition de lancer un rendez-vous pérenne et ancré sur le territoire. « Parce qu’il faut unir tous nos cerveaux pour passer à l’action » appuie Sylvie Pouytes. L’appel est lancé aux agriculteurs, bâtisseurs, artistes, citoyens, génies du quotidien, etc. Une salle de conférence et des espaces d’expositions seront mis à leur disposition pendant neuf jours, en alternance, pour que chacun puisse trouver une place.

Tél : 06.77.00.70.26. : ateliersolaire.fr, ateliersolaire11@gmail.com

Classé sous :Actualités Balisé avec :Ginestas, Planète Art 2019

Vendanges : démarrage en douceur

22 août 2019 By Redaction

 

Le grand ménage est fait, les dernières mises en bouteilles aussi, les cavistes font visiter les installations aux nouveaux saisonniers, les coopérateurs font des prélèvements... Les raisins ne vont pas tarder à arriver au quai ! Un peu en retard, tout de même : à Saint-Jean, les premiers muscats, légers et bien acides, pour les “bases mousses”, les vins qui servent à faire du crémant, seront peut-être cueillis vendredi, tandis que le groupe Alliance ne commence à presser les blancs que vers le 1er septembre. Du côté de Pouzols-Mailhac, on rentre les pinots dès la fin de la semaine... Bonnes vendanges à tous !  A. C.

Classé sous :Actualités Balisé avec :vendanges en Minervois

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