Les élèves du théâtre école, chapeautés par l’association “Les Ateliers Sauvages du Haut-Minervois”, ont donné trois représentations dimanche 26 juin et lundi 27 juin.

Les spectateurs adhérents sont venus nombreux assister à cet événement et sont repartis unanimement enchantés. La troupe, constituée de 12 personnes, comprenant Laurent Frattale, le président de l’association et propriétaire du lieu, a travaillé toute l’année sans relâche autour de Molière. Il est vrai que 2022 fête les 400 ans du célèbre auteur, comédien, dramaturge, Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, baptisé le 15 janvier 1622 à Paris, dont les pièces n’ont pas pris une ride tant les thématiques restent universelles et d’actualité.
L’Avare, Dom Juan, Les Fourberies de Scapin, Tartuffe furent l’objet de scènes qui se succédèrent à la lueur des bougies dans un décor sobre. Le pendrillon noir accentuait les visages des acteurs éclairés uniquement par les flammes. Et c’est après les trois coups frappés avec le “brigadier” sur le plancher de la scène pour attirer l’attention du public, même s’il n’y a pas eu de lever de rideau, que la représentation a débuté par L’Avare, avec le monologue d’Harpagon et son obsession de retrouver sa cassette contenant son argent.
Si, tout au long de la soirée, Julien Lagrange au violoncelle accompagnait les acteurs et les actrices, le rôle des femmes a été primordial, fidèle aux attentes de Molière, et l’hypocrisie, ce vice privilégié, fut un des fils conducteurs de la soirée.
V.P.P.