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Chronique Ciné : Antoinette dans les Cévennes, une comédie douce amer

4 novembre 2020 By Redaction

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France 2020

Réalisation : Caroline Vignal

Durée : 1 H 35

Avec : Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte, Marc Fraize

Voici une comédie romantique entre une fille et un âne. La fille c’est Antoinette, jeune institutrice. Avec ce métier à responsabilité, elle gère très bien les enfants même si elle leur apprend de drôles de chansons telle « Amoureuse » de Véronique Sanson « Une nuit je m’endors avec lui / Mais je sais qu’on nous l’interdit ». C’est la fête de l’école. Tandis que les enfants crient à pleins poumons cet hymne à l’amour extraconjugal, la camera les quitte et en contrechamp nous montre les parents médusés. Elle les suit furieux en plan général puis isole le visage de son amant qui n’est autre que le papa d’Alice une ravissante gamine de CM2. C’est Vladimir. Il lui avait promis une semaine en amoureux, loin de sa femme, mais s’en décommande au dernier moment pour partir randonner en famille dans les Cévennes. Sous le coup de la déception, Antoinette prend une décision irraisonnée : elle partira sur ses traces. Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple. Son histoire de cœur - suivre l’homme qu’elle aime dans les Cévennes – devient finalement un prétexte pour emprunter un chemin vers elle-même. Elle va se dépouiller tout en tissant un lien fort avec cet animal qui va devenir le personnage masculin principal. C’est donc avec ce Patrick que notre jeune femme naïve amoureuse part à la recherche de son amant. Elle est ici aussi un corps en trop. Aussi déplacée sur les pistes cévenoles qu’elle l’était au micro sur le podium de l’école. Femme sans homme, discret message féministe du film, elle est aussi la femme de tous. L’arrivée au gîte déjà peuplé de randonneurs alcoolisés permet à la réalisatrice de nous montrer en quelques scènes bien senties une classification des couples. Antoinette, à la fois seule et exposée roulant sous le feu des questions ne tarde pas à livrer son « secret ». Avec son âne elle va traverser de magnifiques paysages et multiplier des rencontres qui nous valent des personnages secondaires croqués avec tendresse et lucidité. Elle va buter finalement sur l’obstacle à savoir la rencontre nécessairement catastrophique avec l’amant, sa femme et sa fille. Détrompez vous le film ne victimise pas son héroïne, il en fait tout au contraire un personnage comique.

Jean Ségonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique, cinéma, jean segonne

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