La Semaine du Minervois

L'hebdomadaire du territoire Minervois

  • Accueil
  • Articles
    • Les derniers articles
    • Les dernières brèves
    • Les derniers éditos
    • Toutes les unes
  • Annonces
    • Annonces légales
    • Petites annonces
    • Publicité
  • S’abonner
  • Soutenez le journal !
  • Qui sommes-nous ?
    • L’équipe
    • Correspondants
    • Écrivez !
  • Nos points de vente

Chronique Ciné : La daronne, aller contre les principes

15 octobre 2020 By Redaction

Partager la publication "Chronique Ciné : La daronne, aller contre les principes"

  • Facebook
  • Linkedin
  • Twitter

France 2019

Réalisation : Jean Paul Salomé

Durée : 1 H 46

Avec : Isabelle Huppert, Hippolyte Girardot, Farida Ouchani, Liliane Rovère

Patience est spécialisée dans les écoutes téléphoniques pour la brigade des Stups. Elle tire l'essentiel de ses moyens d'existence de ces "piges" de traductrice-interprète arabe/français. Son mari un marginal pas franchement honnête qui faisait vivre sa famille sur un grand pied est mort prématurément d'un AVC, la laissant élever seule deux filles. La voilà copropriétaire non chinoise d'une résidence de Belleville, et tirant plus ou moins le diable par la queue, en raison spécialement des frais de l'EHPAD privé où sa mère survit. Cela nous vaut la peinture du Paris d’aujourd’hui et des quartiers, entre Belleville et Ménilmontant, qu’on ne voit pas souvent dans le cinéma français. Des communautés y cohabitent, comme celle qui a repris pas mal de commerces, mais il y aussi des Maghrébins, des Juifs orthodoxes, etc, tout ce qui nous paraît naturel dans les films américains. C’est un métier particulier de traduire non pas des écrivains mais des malfrats. Lors d'une enquête, Patience découvre que l'un des trafiquants n'est autre que le fils de l'infirmière dévouée qui s’occupe de sa mère. Elle décide alors de le couvrir et se retrouve à la tête d'un immense trafic. Cette nouvelle venue dans le milieu du deal est surnommée par ses collègues policiers "La Daronne". Seule, elle s’occupe un peu de tout, de ses filles et de sa mère. Elle décide de ne pas faire son deuil, et de retrouver une partie de son paradis perdu. « Tu pourrais refaire ta vie » lui dit l’une de ses filles. « Et si j’ai décidé de me morfondre ? » lui répond-t-elle ? Ce ne va pas être le cas. Notre femme flic, plutôt atypique dans son fonctionnement et sa vision particulière de son métier et de la vie en général, va immédiatement accrocher le spectateur et ne pas le lâcher. Et cela surtout lorsque elle passe de l’autre côté de son casque et largue les amarres. Elle se libère de ce qui l’entrave, elle se défait de ce qui lui pèse depuis des années. Elle se pose assez peu de questions quand surgit cette manne inattendue. Elle se jette dans l’aventure, elle est amorale presque sans le savoir. Le film commence comme un polar, bifurque vers la comédie, et peu à peu se dirige vers un portrait de femme qui fait naître l’émotion. Isabelle Huppert le porte avec Hippolyte Girardot, formidable partenaire.

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique cinéma, jean segonne, La daronne

Coordonnées

La Semaine du Minervois
7 Bis, avenue de Homps
34210 – Olonzac
04 68 27 86 86
Fax: 04 68 27 86 85
semaineduminervois@wanadoo.fr

Soutenez le journal !

Catégories d’articles

  • Actualités (355)
  • Brèves (304)
  • Correspondants (1)
  • Edito (127)
  • Image à la une (45)
  • La Une de cette semaine (136)

Archives du site par mois

  • tous en bio en occitanie
  • la une alternatif
  • la une de la Semaine du 15 mars
  • Femmes du Minervois

Copyright © 2021 La Semaine du Minervois

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok