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Chronique cinéma : Illusions perdues, où Balzac n’a pas pris une ride

11 novembre 2021 By Redaction

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France 2021

Réalisation : Xavier Giannoli

Durée :1 h30

Avec : Benjamin Voisin, Cécile De Fiance, Gérard Depardieu, Jeanne Balibard, Vincent Lacoste

Lucien est un jeune poète inconnu dans la France du XIXème siècle. Il a de grandes espérances et veut se forger un destin. À Angoulême, ses vers n’intéressent personne, si ce n’est sa mécène et maîtresse, Louise. Il rejoint la capitale au bras de sa protectrice afin d’y accomplir ses premiers pas dans la bonne société post napoléonienne, persuadé de conquérir Paris. Dans cet univers où un mot ou un regard vous cataloguent, Rubembré (Lucien a pris le nom de sa mère) fait tache. A Paris, il ne faut pas y être mais en être. Pour trouver sa place il faudra donc accepter les nouvelles règles imposées par l’obsession du profit, quitte à renoncer à ses valeurs. «Qu’ont-ils fait de nous ?» demandera Louise à Lucien vers la fin du film. Les parallèles avec notre siècle abondent tels le pouvoir des banquiers, des patrons de presse, plus préoccupés par les dividendes de leurs actionnaires que par la véracité de l’information ou des journalistes, courroie de transmission de l’idéologie dominante des nantis. Rubempré, qui jusque-là vénérait l’honnêteté intellectuelle, la beauté et l’art, découvre la compromission et la corruption. Un temps déstabilisé, il apprend à nager en eaux troubles. Il rebondit dans le journalisme. Le film nous montre comment il devient aussi corrompu que le journal pour lequel il travaille, comment la société le juge, comment ses espoirs sont détruits par l'appât du gain, de la vengeance et la gloire. Lucien veut s'élever, malgré la présence d'un amour qui devrait le maintenir à terre, il n'en est rien, et il prend un grand plaisir à construire sa destruction. Ce thème du gâchis de soi, de ce qu’il y avait de beau et précieux en soi, cette façon insidieuse qu’ont une époque où un milieu peut ramener un ambitieux, pour l’appât du gain, à renier ses idéaux, ses plus belles valeurs, touche beaucoup le spectateur. Grandeur et décadence. C’est ainsi que le jeune poète idéaliste d’Angoulême va finir à Paris par rédiger des annonces publicitaires alors qu’il voulait faire une œuvre. Il est tombé dans le piège du «tout, tout de suite ». Servi par une belle distribution, Illusions perdues confirme l’émergence de deux comédiens talentueux. Benjamin Voisin et Vincent Lacoste qui, ne déparent pas aux côtés de leurs illustres aînés tel Depardieu.

Au théâtre de Narbonne

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :Balzac, chronique, cinéma, Illusions perdues, Segonne

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