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Chronique cinéma : Josep, un film qui éclaire l’Histoire

2 décembre 2020 By Redaction

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France/ Espagne 2020

Réalisation : Aurel

Durée : 1 H 14

Avec : Sergi Lopez, Gérard Hernandez, Bruno Solo

Février 1939. Le gouvernement français parque dans des camps les républicains espagnols. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. Le dessin animé a dépassé aujourd’hui le cadre de l’univers enfantin pour traiter de sujets graves en s’adressant aux adultes. Ici un dessinateur prend les crayons pour parler d’un autre dessinateur c’est Aurel dessinateur de presse (Le Monde, Le canard enchaîné) qui rend un vibrant hommage à l’un de ses aînés Josep Bartoli. Nous voici dans une séquence honteuse peu connue de l’histoire de France sauf dans notre Minervois où l’on sait ce que fut « la Retirada ». L’exil d’Espagnols en France, l’entrée de Franco dans Barcelone et la brutalité avec laquelle les réfugiés sont parqués chez nous, derrière des barbelés où règnent la violence, le racisme et la misère. Si cette retraite est aujourd’hui bien documentée par les historiens elle est assez peu exploitée par le cinéma. En l’espace de deux ans, Bartoli est incarcéré dans sept camps différents. Là il connaît de la part des gendarmes français la maltraitance et les brimades à répétition. Pourtant il se lie d’amitié avec un gendarme débutant qui va le prendre sous sa protection. Cette partie de sa vie constitue l’essentiel du film, jusqu’à son évasion, après son arrestation par la gestapo, grâce à la complicité d’un capitaine de l’armée Française. Il va trouver ensuite refuge au Mexique où il deviendra l’amant de Frida Kalho puis s’installera aux USA avant de décéder en 1995. La narration se présente comme un long flashback, un vieil homme sur le point de mourir – celui qui a sauvé Bartolí – racontant à son petit-fils l’histoire qu’il a connue et dont sa fille ne souhaite pas entretenir le souvenir. S’agit-il vraiment d’un dessin animé ? Aurel, le cinéaste et dessinateur, répond par la négative. Il s’agit plutôt d’un « film dessiné ». Il gagne ainsi sur tous les tableaux en choisissant d’adapter sa manière de dessiner aux différentes étapes et époques de la vie de l’artiste. L’évocation des camps du midi repose sur l’absence de couleurs, à l’opposé c’est l’explosion des couleurs lors des expériences américaines. Le meilleur est pour la fin quand apparaissent les dessins de Bartoli, faits au crayon dans les camps. Ils sont d’une force incroyable.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique, cinéma, jean segonne, Josep

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