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Félines : les nouvelles cuvées du Clos du Marbrier en cours d’élaboration

18 octobre 2021 By Redaction

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Irène Prioton, se présente comme une « vigneronne première génération ». Vigneronne indépendante, engagée dans une démarche de production bio, elle nous reçoit dans sa cave où elle en train de pressurer une cuve. Rencontre au lendemain des vendanges 2021.

Irène Prioton en train de pressurer une cuve (Crédit : Meichelus)

« Le chemin s'est fait en marchant… J'ai choisi une petite structure où je pouvais m'investir de A à Z, tant dans la culture que dans la vinification et la commercialisation. (…) Pour conduire ma démarche, je m’appuie sur la valorisation de terroirs d'altitude, de cépages comme le Chenanson et le Castets, d’autres cépages inédits et notre riche patrimoine local », nous confie Irène. « Je ne récolte que manuellement, et en cagettes. Les vendanges 2021 ont été dans la moyenne de ces dernières années, avec une tendance – qui se confirme – de rapidité d'évolution des maturités, donc de resserrement des dates de récolte. Cette année, il a fallu jongler avec l'état sanitaire selon la situation des parcelles et l'impact de la pluviométrie soudaine du 8 septembre et des jours qui ont suivi, consécutifs à la sécheresse estivale. Le degré d'alcool potentiel est en moyenne inférieur aux années précédentes, vu qu'il a fallu rentrer certains raisins avant de risquer un éclatement des baies dont les peaux étaient fragilisées. » La vigneronne souligne que cette année, sa zone de coteaux a eu de la chance d’être épargnée par le gel, « sauf la zone fraîche en amont du barrage de Camplong. Mais les répercussions, dans notre métier, se mesurent à moyen terme. La plupart de mes bouteilles ne se vendent que trois ans après… Il faut les valoriser entre-temps », précise Irène.

Quelles mesures pour anticiper les futures crises climatiques ?

« Si la dispersion de mes parcelles peut paraître une contrainte dans l'immédiat, elle est plutôt un atout lors des divers aléas météorologiques que nous subissons. L'implantation de cépages variés et plus tardifs a déjà guidé mes choix. Je me suis également penchée sur l'agroforesterie et la diversification des cultures car il me semble que c'est par une approche globale des écosystèmes qu'il faut envisager les choses et pas simplement à l'échelle de chacun. » Se préparer aux crises est un défi  : « Certaines zones se travaillent sur l'extension et la maîtrise de l'irrigation. En zone sèche, la profondeur de l'implantation racinaire est primordiale pour que la vigne puisse trouver l'alimentation en eau nécessaire, ce qui nécessite du temps. L'implantation de couverts végétaux pour éviter les sols nus et favoriser la vie organique des sols ainsi que les apports minéraux ne se développe pas aujourd'hui par hasard, mais pour répondre au mieux à ces défis. » explique Irène. En ce qui concerne la vie des cépages et leur éventuelle résistance, « il y a les maladies : nous venons de connaître plusieurs années favorables au mildiou qui n'était pas jusque-là notre souci premier. Vis-à-vis de la flavescence dorée, la vigilance reste de mise. Contre le vers de la grappe, la lutte par confusion sexuelle (NDLR méthode biotechnique de protection de la vigne qui réduit le recours aux insecticides classiques) s'étend, mais la zone de sensibilité se déplace en altitude. Et puis il y les gros prédateurs : je suis amenée à clôturer de plus en plus de parcelles contre les attaques de sangliers. Je constate également une recrudescence de chevreuils qui s'attaquent au feuillage et d'oiseaux se nourrissent de grains en lisières de parcelles… »

Les vins du Clos du Marbrier sont commercialisés entre autres à l’épicerie de Félines.

Irène Prioton propose également des balades dans le vignoble, un accueil en gîte et des chambres d’hôtes à Félines-Minervois

Pour en savoir plus : leclosdumarbrier.com

Anouk Journo

Classé sous :Actualités Balisé avec :bio, Félines, Irène Prioton, vendanges, vigneronne, Vin

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