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La vie secrète des lézards (2ème partie)

4 septembre 2020 By Redaction

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Chronique réalisée en collaboration avec Jean-François Hébraud, professeur de biologie.

En Minervois, s'il y a des animaux que l'on croise souvent mais dont on connaît bien peu de choses, ce sont les lézards. Alors que l'on a l'impression qu'ils se ressemblent tous, ils sont pourtant bien différents.

À mi-chemin entre le lézard et le serpent on retrouve un étrange animal appelé le lézard Seps strié. Dépassant rarement les 40 cm, il dispose de quatre petites pattes atrophiées tridactyles (à trois doigts) qui le forcent à se déplacer à la manière d'un serpent. Sa tête est de la

Tarentola Mauritanica

même largeur que son corps qui est rayé de noir mais dont le ventre est de couleur blanchâtre à nacrée. Il se nourrit principalement de petits insectes, d'araignées et vit dans la litière du sol. Il adore les endroits où il a de l'espace et se déplace très rapidement et agilement ce qui en rend l'observation très complexe.

On retrouve aussi dans le Minervois, un des lézards les plus urbains que l'on connaisse, le gecko (ou Gekkota). Aussi appelée la Tarente de Maurétanie, elle a considérablement agrandit son aire d'implantation depuis les 30 dernières années. Contrairement aux autres lézards, il n'a pas de langue bifide (séparée en deux à son extrémité) mais une langue épaisse et ses paupières transparentes sont soudées. Les espèces nocturnes disposent de pupilles dont la fente est verticale (similaire à celle d'un chat), tandis que les espèces diurnes disposent de pupilles rondes. Le 1er gecko observé dans la région le fut au théatre de Carcassonne il y a une quarantaine d'années avant de se répandre dans toute la région transporté principalement par l'homme. Ils mesurent rarement plus de 30 cm et peuvent vivre pour certains jusqu'à 20 ans !

Orvet, crédit photo Laurie Campbell (Biosphoto)

Semblable au lezard Seps strié en raison de ses pattes atrophiées ou totalement absentes (apode), l'orvet est probablement le plus étrange des lézards. Mesurant environ 30 cm, il aime les endroits chauds et humides. Très discret, il peut vivre jusqu'à l'âge très vénérable de 50 ans. La coloration de l’orvet dépend de son âge et de son sexe comme bon nombre de lézards. Il dispose aussi de l'organe de Jacobson (comme beaucoup de ses congénères), deux petits trous dans son palais que sa langue fourchue vient nourrir des molécules qu'elle a capturée dans l'air et le sol afin de pouvoir traquer ses proies mais aussi ses compagnes. Ses paupières sont mobiles contrairement aux serpents avec qui on peut le confondre. Il est cependant totalement inoffensif et protège même les potagers des escargots et limaces.

Le Lézard des murailles

Enfin on peut aussi observer une lutte sans relâche entre les lézards catalans et les lézards des murailles. De petites tailles, ils se disputent généralement des biotopes identiques qui évoluent très rapidement avec les changements climatiques. Si on aperçoit une de ces deux espèces à un endroit, l'autre ne sera pas visible en raison de cette guerre de territoires. Présents aussi le long des rivières et dans les forêts de chênes verts, on les retrouve surtout sur des parois verticales comme des murs de pierre.

Prochaine chronique, les serpents du Minervois.

Précision : Dans la précédente chronique, nous avions précisé que les lézards d'Afrique du Nord avait traversé le détroit de Gibraltar durant les dernières glaciations. Afin d'éviter toute confusion, c'est en raison d'une baisse du niveau de la mer Méditerranée en raison des glaciations que cet événement s'est produit. Ce n'est donc pas sur la glace que les lézards on pu traverser le détroit mais bien parce que la mer s'était retirée ce qui leur a permis de marcher sur la terre ferme et rejoindre ainsi le continent européen,

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :biologie, lézards, minervois, Nature

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