L'eau, que ce soit pour la consommation ou l'agriculture, est un enjeu majeur. Alors que les épisodes de sécheresse ont marqué le territoire ces dernières années, la problématique est plus que jamais d'actualité. Ici comme ailleurs, l'objectif est de préserver la qualité de l'eau et de créer un équilibre
entre les quantités d’eau utilisées et celles disponibles pour garantir un développement économique durable, le droit à l’accès à l'eau potable et la protection de l'environnement. Si cela concerne fortement l'arc méditerranéen et donc le Minervois, la gestion de l'eau est une problématique mondiale. Partout où
l'eau potable manquera, des tensions vont apparaître. Cela peut créer des déplacements de population quand ce ne sont pas de véritables tensions locales. Le 11 juillet dernier, l'ONU a débattu sur les possibilités de revoir certains conflits ressurgir à cause du manque d'eau, du réchauffement climatique. Si les événements climatiques extrêmes sont les plus visibles, les sécheresses à répétition impactent les ressources naturelles et donc l'économie, et les populations les plus vulnérables pourraient en faire les frais à très court terme. Les politiques nationales s'inquiètent du dossier et demandent à l'ONU de s'emparer du sujet. Or, si la question remonte aujourd'hui jusqu'au conseil de sécurité, c'est que l'urgence est réelle et les risques majeurs.
Nicolas Faure