Basé dans les contrées carcassonnaises, Nicolas Worms est tout d'abord un être au grand cœur, puisqu'il est aide-soignant et éducateur auprès de personnes en situation de handicap, avant d'être auteur-compositeur-interprète et guitariste ; Nico est aussi une personne active du monde culturel de la préfecture audoise, en tant que membre de l'association 11Bouge. Depuis quelques années, il écrit et compose par passion, par amour de la poésie et de la musique, des mots et des notes… L'idée de monter son groupe germe alors et c'est dans une formule quartet qu'il verra le jour en 2018. Avec Krystina Prochazkova (Rodinka, Psy Zivot…) au violon et aux chœurs, Bernard "Ber" (Ber, Les Harpies, Cardabelle… ) à la basse et aux chœurs et Bertrand Taoussi aux percussions, ils travaillent assidument pour peaufiner chaque morceau, arrangent les mélodies afin de laisser place à chaque instrument, pour arriver enfin à enregistrer l'année suivante dans un lieu chargé d'histoire musicale à Montolieu, le studio de Rob Robertson (producteur/réalisateur) se trouvant dans la demeure de son regretté ami Kevin Ayers, qui n'était autre que le bassiste du mythique groupe Soft Machine dans les années 60/70. L'art est donc omniprésent autour de Nico ; cela se ressent bien lorsqu'on écoute attentivement et que l'on apprécie à juste titre la qualité optimale apportée à chaque chanson.
"Patientia" : un premier EP tant attendu
C'est à l'automne 2019 que "Patientia" est sorti, un premier EP signé du nom de l'auteur qui présente six chansons de son répertoire. Nico Worms, c'est avant tout de la chanson à textes, celle que l'on écoute tranquillement, bien posé et dont on se délecte les ouïes. Sincères et touchantes, ses paroles aux sonorités poétiques viennent se fondre harmonieusement dans de douces compositions. Nico chante la vie, les éléments, la Terre… en exprimant parfois aussi la colère, mais toujours subtilement mêlé dans un élan de tendresse. D'entrée, la danse est d'or avec "Coryphée" où le violon se fait valsant, les percussions se jouent de vent et de feu pour ensuite ensoleiller "Vortex", "Jean de Bien" nous rappelle la sagesse de la vertu, avant de rentrer dans le refrain allitératif de "L'eulalie" dans laquelle Ber jubile de slapper la basse. Puis vient le titre éponyme du CD qui nous laisse entrevoir un meilleur avenir et de clôture sur un "Si souvent" en pleine fleur de l'âge… "Patientia" nous laisse vite espérer un futur album ou une deuxième galette, afin de mieux découvrir le bel univers de Nico Worms.
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Fan Leclerc