Nous avons tous sursauté ces soirs là de fin d'été (c’était un 26 et 27 août) au son tonitruant de gros pétards tirés sur les coups de 21h30. Un feu d’artifice ? Un plaisantin ? Une alerte ? Rien de tout cela !

Depuis des mois une bande d’étourneaux a élu domicile sur la commune, tantôt sur la promenade, tantôt sur l’allée des tonneliers, ou encore au portail-haut, là où se trouvent les platanes, le meilleur refuge qu’il soit pour ces volatiles grégaires. C’est une espèce hautement sociale, ils vivent par centaines, voir par milliers, ensembles ils sont capables de s’organiser sur des sites de consommation et de se regrouper dans des dortoirs pour la nuit. Leur présence amassée dans le feuillage, engendre une pluie de déjections presque apocalyptique, une nappe couleur cendre gluante et puante tombe alors du ciel et vient couvrir la surface des sols, des tables de cafés et restaurants, des voitures… et qui n’a pas fait les frais d’une fiente sur son épaule ou sur sa tête ?
La mairie a pris les choses en main
Alors la mairie d’Olonzac a mis en place un plan d’effarouchement, qui consiste à effrayer les volatiles avec de gros pétard tirés à l’aide de pistolets, associé à la diffusion stridente des cris de geais. Et ça marche, pour combien de temps on ne le sait pas. Mais aucune autre solution ne pouvait être envisagée. L’abattage des arbres en serait une, mais cette mesure déjà prise dans le cadre de la lutte contre le chancre coloré (champignon microscopique) n’est pas satisfaisante. Un élagage plus aéré découragerait ces volatiles à la recherche d’un abri pour la nuit… en attendant ils sont partis… dans un village voisin ou vers une contrée lointaine jusqu’à ce que revienne le printemps.
Cécile Sourbès