La Semaine du Minervois

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Résultats de la recherche pour : anouk journo

Les chats de A à Z, dico félin fait à Félines !

25 novembre 2021 By Redaction

Anouk au milieu de ses livres en féline compagnie

Anouk Journo est passionnée par les animaux autant que par les mots. Quand elle n’écrit pas pour la Semaine du Minervois, elle rédige des romans, des dictionnaires, des documentaires et est également traductrice d’anglais. Sa dernière publication vient de paraître aux éditions Fleurus : Les chats de A à Z, 368 pages consacrées aux petits félins, domestiques ou sauvages, joliment illustrées par Victoria Denys. L’autrice aborde les comportements des félins, leurs habitudes, leurs besoins, leur santé, les légendes… Tout, de A à Z ! L’ouvrage est destiné à un lectorat à partir de 7 ans, mais les adultes y glaneront aussi beaucoup d’informations.

Les petits tigres des maisons

“Le plus difficile, pour moi, a été d’effectuer des choix justes entre la documentation consacrée aux chats de gouttière et celle qui est dédiée aux chats de race. Je suis pour l’adoption en refuge, la stérilisation des chats errants, et je milite pour la responsabilisation de tous par rapport aux petits félins sans famille. Les chats de race sont plus domestiqués et nettement plus coûteux la plupart du temps… On les achète. Bref, entre adopter et acheter un animal, personnellement, je n’hésiterai jamais ! Même si je sais que les “chats des rues” ne sont pas si apprivoisés que ça. Leur instinct demeure fondamentalement sauvage. Aussi est-il nécessaire, quand on les aime, de s’adapter, nous, humains, et de ne pas attendre d’eux qu’ils aient le comportement d’un chat-chien… Trop d’abandons sont causés par un manque de compréhension, je crois, de ces félins qui sont, en réalité, de véritables petits tigres des maisons…”

Anouk Journo, illustrations de Victoria Denys, 368 pages. Éditions Fleurus, 2021. Disponible dans toutes les librairies.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Anouk Journo, chats, dictionnaire, Félines, livre

Félines : Guillaume Mori, jeune naturaliste en herbe, capture la beauté des araignées

16 novembre 2021 By Redaction

Guillaume Mori photographie les araignées avec un endoscope. (Crédits : Meichelus)

« Je ne m’attendais pas à être passionné d’araignées », confie Guillaume en souriant. Avant, il avait même un peu peur de ces insectes. Mais à 13 ans, le voici qui les photographie avec sensibilité et talent. Arachnophile déjà averti – il connaît plutôt bien la vie de ses sujets, notamment les techniques de chasse de certaines, « saltiques qui, par exemple, ne font pas de toile de capture. Elles vont repérer des insectes au sol, les attraper, leur injecter un venin pour les paralyser… Ce venin va les "liquéfier" de l’intérieur, et elles n’auront plus qu’à les boire comme un milkshake ! » –, il réalise de superbes clichés d’arachnides du Minervois. De petites araignées qu’il débusque un peu partout dans la nature autour de Félines. En les photographiant, il transforme les mini araignées en êtres fascinants. Depuis le 16 octobre, vingt photos – des tirages en couleur – sont exposées sur les cimaises de la bibliothèque de Félines. « Ce sont des épeires nocturnes, des saltiques cuivrées, des thomises napoléon…, décrit Guillaume. En réalité, elles mesurent entre 2 et 4 millimètres, et d’autres, environ deux centimètres d’envergure. C’est de la macro-photo puisque j’utilise un appareil pour zoomer, un endoscope, qui est à l’origine un appareil médical... ».

L’exposition « Il était une toile » est visible au moins jusque fin décembre. (Crédits : Meichelus)

Pour repérer ses futurs sujets, Guillaume part à la chasse aux araignées : « Je regarde bien dans le jardin, ou en balade, dans la forêt autour de Félines, par exemple au moulin. Parfois je m’assois par terre, j’observe les plantes… ». Collégien, il est en classe de 4ème, il garde quand même un peu d’appréhension face à ces petites bêtes « même si je sais qu’elles ne mordent pas ». Et en même temps, il les admire tellement qu’il les recherche et nourrit un rêve : « J’aimerais bien changer le regard que les gens portent sur les araignées, qu’on voit souvent comme de gros monstres velus, et qu’ils se rendent compte qu’elles peuvent être belles physiquement. Elles ne sont pas dangereuses, au contraire, elles sont utiles, elles nous débarrassent des insectes nuisibles ! » En effet, oui, elles sont belles et dévoilent toutes leurs extraordinaires caractéristiques vues de si près à travers le regard attentif et respectueux du jeune photographe. À découvrir !

« Il était une toile »: Exposition à la bibliothèque de Félines-Minervois, ouverte le mercredi de 15 heures à 18 heures et le vendredi de 17h30 à 19h30. À voir jusque fin décembre 2021/ début 2022.

Anouk Journo

Classé sous :Actualités Balisé avec :araignée, collégien, exposition, Félines, Guillaume Mori, photo

Félines : les nouvelles cuvées du Clos du Marbrier en cours d’élaboration

18 octobre 2021 By Redaction

Irène Prioton, se présente comme une « vigneronne première génération ». Vigneronne indépendante, engagée dans une démarche de production bio, elle nous reçoit dans sa cave où elle en train de pressurer une cuve. Rencontre au lendemain des vendanges 2021.

Irène Prioton en train de pressurer une cuve (Crédit : Meichelus)

« Le chemin s'est fait en marchant… J'ai choisi une petite structure où je pouvais m'investir de A à Z, tant dans la culture que dans la vinification et la commercialisation. (…) Pour conduire ma démarche, je m’appuie sur la valorisation de terroirs d'altitude, de cépages comme le Chenanson et le Castets, d’autres cépages inédits et notre riche patrimoine local », nous confie Irène. « Je ne récolte que manuellement, et en cagettes. Les vendanges 2021 ont été dans la moyenne de ces dernières années, avec une tendance – qui se confirme – de rapidité d'évolution des maturités, donc de resserrement des dates de récolte. Cette année, il a fallu jongler avec l'état sanitaire selon la situation des parcelles et l'impact de la pluviométrie soudaine du 8 septembre et des jours qui ont suivi, consécutifs à la sécheresse estivale. Le degré d'alcool potentiel est en moyenne inférieur aux années précédentes, vu qu'il a fallu rentrer certains raisins avant de risquer un éclatement des baies dont les peaux étaient fragilisées. » La vigneronne souligne que cette année, sa zone de coteaux a eu de la chance d’être épargnée par le gel, « sauf la zone fraîche en amont du barrage de Camplong. Mais les répercussions, dans notre métier, se mesurent à moyen terme. La plupart de mes bouteilles ne se vendent que trois ans après… Il faut les valoriser entre-temps », précise Irène.

Quelles mesures pour anticiper les futures crises climatiques ?

« Si la dispersion de mes parcelles peut paraître une contrainte dans l'immédiat, elle est plutôt un atout lors des divers aléas météorologiques que nous subissons. L'implantation de cépages variés et plus tardifs a déjà guidé mes choix. Je me suis également penchée sur l'agroforesterie et la diversification des cultures car il me semble que c'est par une approche globale des écosystèmes qu'il faut envisager les choses et pas simplement à l'échelle de chacun. » Se préparer aux crises est un défi  : « Certaines zones se travaillent sur l'extension et la maîtrise de l'irrigation. En zone sèche, la profondeur de l'implantation racinaire est primordiale pour que la vigne puisse trouver l'alimentation en eau nécessaire, ce qui nécessite du temps. L'implantation de couverts végétaux pour éviter les sols nus et favoriser la vie organique des sols ainsi que les apports minéraux ne se développe pas aujourd'hui par hasard, mais pour répondre au mieux à ces défis. » explique Irène. En ce qui concerne la vie des cépages et leur éventuelle résistance, « il y a les maladies : nous venons de connaître plusieurs années favorables au mildiou qui n'était pas jusque-là notre souci premier. Vis-à-vis de la flavescence dorée, la vigilance reste de mise. Contre le vers de la grappe, la lutte par confusion sexuelle (NDLR méthode biotechnique de protection de la vigne qui réduit le recours aux insecticides classiques) s'étend, mais la zone de sensibilité se déplace en altitude. Et puis il y les gros prédateurs : je suis amenée à clôturer de plus en plus de parcelles contre les attaques de sangliers. Je constate également une recrudescence de chevreuils qui s'attaquent au feuillage et d'oiseaux se nourrissent de grains en lisières de parcelles… »

Les vins du Clos du Marbrier sont commercialisés entre autres à l’épicerie de Félines.

Irène Prioton propose également des balades dans le vignoble, un accueil en gîte et des chambres d’hôtes à Félines-Minervois

Pour en savoir plus : leclosdumarbrier.com

Anouk Journo

Classé sous :Actualités Balisé avec :bio, Félines, Irène Prioton, vendanges, vigneronne, Vin

Des mots et des actes : rencontre avec Jean-Pierre Pastre, poète et ancien maire de Félines

15 octobre 2021 By Redaction

Un violon tsigane / Dans ma garrigue souvenir » écrivait-il. La nature du Minervois comme source d’inspiration en poésie… et en politique ? Peut-être bien…

Jean-Pierre Pastre évoque la poésie de la garrigue… Crédits : Meichelus

Le 25 janvier 2020, Jean-Pierre Pastre exprimait avec émotion ses derniers vœux après douze années de mandat. « Mon discours a été salué par une ovation debout. J’en suis fier… », confie-t-il. Il nous reçoit chez lui, dans la pièce qui était la cave de la maison familiale : à l’époque s’y trouvaient des fûts « puisqu’on faisait notre propre vin... ». L’endroit est empli d’un imaginaire essentiel, sans nostalgie aucune. En effet, né dans « la maison d’en face », rue Sardière à Félines, l’ancien maire du village s’était toujours promis de revenir « terminer là », sur le lieu de son enfance. Il en est très heureux. L’histoire l’intéresse, nourrit ses actions et, parfois, « quand je fais des bêtises, nous dit-il avec un sourire, l’histoire me rappelle que je suis issu d’une famille de petites gens »…

La poésie comme fil conducteur

Avant d’être homme politique, Jean-Pierre Pastre est poète. Dans son recueil intitulé Les loups mangeront les poètes (S.M.L. Béziers, collection Scriptura, 1992), il écrit ainsi : « Au-delà de mon idée / Du monde / Là où ma raison / S’égare / Il y a un parking / Pour les méchants / Des champs de tulipes / Noires / Pour les bien-pensants… » Ou encore : « Les yeux de mon chien / Mangent mon âme »… « Maintenant je peux m’acoquiner avec ma pensée complexe, révèle-t-il. Accepter mes moments de soleil, avec les mots qui les accompagnent, mais aussi les moments passés de l’autre côté du mur, un peu à l’ombre, où ne je suis pas tout à fait celui que je crois être, ou qu’on pense que je suis. Je crois que maintenant, je peux gérer cette dialectique. Ça ne veut pas dire que je sois apaisé, mais je sais qu’elle existe et j’essaie de trouver les formes qui ne produisent pas des excès. J’ai souvent été dans l’excès… ».

L’enchantement de la garrigue

L’imagination de l’auteur des Loups mangeront les poètes a sans nul doute été nourrie par la nature aux alentours de Félines : « Petit, j’allais avec mon grand-père ou mon grand-oncle garder les moutons, dans la montagne, et on m’a appris à parler patois… et siffler ! Car les chiens obéissaient quand on les sifflait ! Ah les odeurs de la garrigue quand le troupeau est passé sur les herbes, le thym, la frigoule, les pierres, gratte les genêts… Un enchantement ! C’était déjà une aventure poétique ! » Autodidacte, issu d’une famille modeste, Jean-Pierre Pastre a très tôt quitté l’école : « Je n’étais pas vraiment bon élève, et en rébellion… Il fallait que je travaille. Mon père devait assurer trois activités pour nourrir sa famille – il était ouvrier à l’usine, s’occupait de trois ou quatre petites vignes le soir, et vendait du gaz. Moi, j’étais l’aîné. Au sortir de l’école primaire de Félines, après le certificat d’études, je suis allé à Saint-Pons, où il y avait un lycée technique. J’ai eu une bourse pour faire 5ème, 4ème, 3ème. Mais ça m’a vite ennuyé. On m’a fait apprendre l’anglais… J’étais désemparé ! J’ai commencé à écrire de la poésie à ce moment-là. Le français était la seule matière où je me débrouillais... J’ai alors écrit des textes qui, peut-être, me permettaient d’obtenir une certaine reconnaissance dans cet établissement scolaire très dur… »

Félines-Paris… Et tout commence

« Après avoir passé un concours pour entrer en stage dans une école d’EDF, j’ai pu travailler comme technicien à EDF, et j’ai été engagé… à Paris. J’ai pris ma petite valise, le train à Carcassonne… J’avais alors 18 ans. Quel choc quand je suis arrivé là-bas ! Lorsque je suis descendu du train, gare de Lyon, j’ai vu les gens sortir du métro, ce monstre aux milliers de pattes, et je n’ai pas pu y aller. J’ai pris le bus et il m’a fallu la matinée pour me rendre de la gare à Clichy où je louais une petite chambre… Je suis resté à Paris jusqu’en 68, j’ai fait 68 là-haut. » Tout en s’engageant comme militant communiste, Jean-Pierre Pastre lit René Char, Aragon, Guillevic, qu’il affectionne toujours, et découvre Léo Ferré, qu’il a rencontré plusieurs fois. Le lien entre poésie et politique se forge peu à peu dans une vision : « Le monde est beau, et les humains, eux, ne sont pas toujours beaux… Mais essayons de leur donner les moyens de s’embellir ! Et quand même, la garrigue, les moutons, les odeurs, c’est un remède contre la barbarie ! Je me suis construit avec ça, et j’ai construit mes engagements politiques avec ça… Et aussi, bien sûr, avec les luttes sociales, ma connaissance du monde du travail, les outils, les moyens intellectuels que le parti communiste m’a donnés. Le parti communiste m’a formé… » Un parti dont il claque la porte en 1986, « dans la douleur » précise-t-il.

Paris-Félines en passant par Béziers

1989-1995, Béziers : Jean-Pierre Pastre est élu maire adjoint à la culture. Il impulse beaucoup notamment dans le cadre de la féria, mais après son mandat, fait face à un passage à vide. « Une déserrance, résume-t-il. J’ai vécu de très mauvais moments pendant quelques mois. On n’est que peu de choses… Tant qu’on est actifs, ça va, mais le jour où ça s’arrête, ne reste qu’une petite poignée d’amis ! Puis un jour, je vais à Félines chez mon frère Christian, qui avait déjà écrit deux ou trois livres. On se dit que ce serait bien qu’on fasse quelque chose dans le Minervois. Ce pays, on le lui devait… ». Ce sera le festival « Paroles d’amour », en 1998. Les habitants du Minervois se souviennent sûrement de cet événement culturel où la poétique tenait une bonne place. « Ce qui fait poésie pour moi, c’est l’émotion, les odeurs… Tout ce qui touche au ‘sentir’. Et la musique… En fait, ce qui m’intéresse dans la poésie, c’est la musique…». Puis en 2008, Jean-Pierre Pastre est élu maire de Félines. Un nouvel engagement pour honorer une promesse faite à sa mère : « À l’époque de ‘Paroles d’amour’, je venais voir mes parents à Félines, et les vieilles personnes qui étaient autour de ma mère qui, un jour, m’a dit : petit, ce village perd pied, maintenant que tu ne fais plus rien, tu pourrais essayer d’être maire ? Je le lui ai promis… » . Deux mandats plus tard, le village s’était redynamisé avec, entre autres, un axe permettant rencontres et découvertes : « J’ai commencé par proposer un projet de déambulation : la Voie douce. On part de la mairie pour aller au bout du village, en empruntant une voie alternative à la voiture, en passant par des endroits qui donnent du sens : l’épicerie, le foyer municipal, la caserne des pompiers, la bibliothèque… Puis on continue jusqu’aux logements sociaux, on les longe et on peut ensuite se rendre jusqu’au cimetière. Cette déambulation est peut-être un écho de mes souvenirs d’enfance des déambulations dans le village pendant la Fête-Dieu… Les sols étaient pavés de fleurs, on sortait, on se rencontrait après l’hiver… C’était plein de poésie ! »

Le retour aux sources

De Félines, Jean-Pierre Pastre dit que c’est un « village complexe parce qu’il était en même temps un village de viticulteurs et un village avec une classe ouvrière. Le sentiment d’appartenance à la classe ouvrière y était fort. Pendant des années, il y avait l’atelier Rouquier, avec des ouvriers de la métallurgie... Une classe ouvrière qui s’est reformée avec les meubles Mathieu. Aujourd’hui, ça a changé, mais l’imaginaire reste suspendu… ». L’imaginaire si présent dans ses poèmes : « La terre / est toujours aussi ronde / Mais ne tourne plus /… Dans le bon sens » écrivait-il en 1992. « À cet instant, on parle du côté ‘soleil’, souligne-t-il. Mais je ne suis pas dupe. Je sais que je n’ai pas fait que de bonnes choses, dans ma vie publique comme dans ma vie privée… Je le regrette… ».

L’entretien s’achève avec l’évocation de l’Afghanistan, « ça me désespère », et le projet éventuel d’un nouveau recueil de poésie ou d’écrits. « Mais je n’ai pas envie de dire ce que je pense aujourd’hui dans un texte qui serait publié, découvert… » Toutefois, quand on lui demande s’il imagine qu’un jour, « les loups mangeront les poètes », Jean-Pierre Pastre secoue la tête : «Jamais».

Anouk Journo

Jean-Pierre Pastre évoque la poésie de la garrigue… Crédits : Meichelus

Classé sous :Actualités Balisé avec :Félines, Jean-Pierre Pastre, maire, mairie, poésie, portrait

Félines : le petit marché de producteurs et artisans locaux espère se développer

28 septembre 2021 By Redaction

Samedi 18 septembre, de 8h30 à 12h30, s’est déroulée la 4ème édition du marché de producteurs et artisans locaux sur l’esplanade Jean Louvière de Félines. Viandes, fruits et légumes biologiques, fromages, miels, pains, mais aussi restauration à emporter, bijoux, pierres de lithothérapie, guimauves et sirops à base d’eaux florales… Vendanges obligent, les producteurs de vins étaient exceptionnellement absents.

Sous un doux soleil, clients et visiteurs ont pu apprécier la convivialité du lieu et la beauté du village alentour. Ce marché, qui se tient pour l’instant tous les quinze jours, est le résultat d’efforts conjoints entre Aurore Daguier, agricultrice félinoise spécialisée dans la viande de porc (« Les groins de la Garrigue »), et les élus Éliane Galtier, Guy Sabarthes et Francis Baudet qui précise : « On voudrait que ce soit pérenne, et on a des dates prévues jusqu’au 11 décembre. Dans quinze jours, on va organiser une réunion avec les exposants pour savoir s’ils travaillent assez. En hiver, et selon la météo, on aura la possibilité d’installer le marché place Seguy, en face du foyer rural, qui est plus à l’abri du vent. On souhaite poursuivre en 2022 ! »

Une généreuse synergie pour ce marché bienvenu

Le marché à Félines, en fin de matinée. Les clients sont déjà repartis, paniers chargés ! (Crédit photo : Meichelus)

Les amateurs de miels ont pu découvrir quelques-unes des productions d’Angel Marin, apiculteur félinois bien connu : « j’ai une centaine de ruches vers Cassagnoles, Ferrals-les-Montagnes… J’ai commencé à l’âge de 4 ans ! J’allais avec mon grand-père, il me laissait enfumer les ruches : ça coupe la communication entre les abeilles, et à ce moment-là, elles ne piquent pas… ». Pour la seconde fois, Ana est venue présenter les créations de sa distillerie d’eaux florales basée à Laure-Minervois : « je suis productrice de guimauves parfumées aux eaux florales. Je suis en train de créer une roseraie avec trois espèces de roses anciennes, et à partir de la distillation, je vais fabriquer des eaux, des confitures, tisanes… ». Nicole Marty, lithothérapeute avec ses pierres bienfaisantes, présente dès la première édition, prodiguait ses conseils en bien-être avec le sourire : « je suis très contente que ce marché ait lieu. J’ai des clients fidèles, que je peux revoir ici… ». Même satisfaction exprimée par Laurent Villechange, maraîcher et agriculteur bio de Félines : « Il faut créer de l’animation, la proximité est essentielle… » « Mais un marché, ce n’est pas que de l’animation ! » soulignent Sébastien et Daniel, qui représentaient un groupement récent de maraîchers audois. Leur but ? S’organiser pour ne pas produire les mêmes fruits et légumes en même temps.

En quête de producteurs

Un marché, c’est un endroit et un moment où l’on peut se procurer de bons produits locaux, rencontrer des gens, découvrir des créations, se détendre… Et s’éloigner ainsi des supermarchés sans âme. On y tisse des liens, on discute, et le plaisir de partager est au rendez-vous. Pour Cécile, de « La Salade et l’Escalope », c’était une première à Félines. Dans sa cuisine ambulante à bord d’une caravane, elle proposait des saucisses-frites, mais elle prépare également des plats végétariens et même vegan, en utilisant les pommes de terre cultivées localement par Jean-Pierre Comte, et la viande de porc produite par Aurore Daguier. Quant à Lisa, qui vient de la Livinière, village voisin, elle présentait de ravissants bijoux en bois d’olivier, bois de cade et perles anciennes qui servaient à faire des chapelets… « Oh oui, il est très bienvenu, ce marché ! » commente Marie-Claude Marty, alias « Souris », qu’on ne présente plus aux habitants du Minervois. « Pour l’instant, on accueille huit producteurs et deux artisanes. Le 2 octobre viendront deux artisanes en plus : une pâtissière et une savonnière, l’une de Rieux et l’autre de Caunes. En plus de la viande de porc, il y aura aussi de l’agneau produit par Grégory*… Des agneaux qui vivent en plein air et ne mangent que de l’herbe, explique Aurore Daguier. Tout ça, c’est encourageant pour ce petit marché d’artisans et producteurs locaux, pour la majorité en agriculture bio, en plein développement ! » 

* Grégory Besnier, éleveur-berger à Félines (N.D.L.R)

Contact Aurore Daguier : lesgroinsdelagarrigue@gmail.com

Anouk Journo

Prochains rendez-vous du marché de producteurs et créateurs à Félines les samedis 8h30 à 12h30 :

  • 2/16/30 octobre
  • 13/27 novembre
  • 11 décembre

Avec des animations musicales, culturelles et gourmandes au fil de la saison.

Classé sous :Actualités Balisé avec :artisans, Aurore Daguier, développement, Félines, marché, producteurs

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