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Peyriac-Minervois : le mécontentement gronde rue Léo-Lagrange

2 avril 2021 By Redaction

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L’aménagement de la rue Léo-Lagrange oppose ceux qui y résident et la municipalité. Pourtant, tous sont d’accord sur la nécessité de refaire cette voie très abîmée par son utilisation comme déviation obligatoire quand, en septembre 2017, l’avenue a été fermée pour cause de travaux.

Le premier point d’achoppement porte sur la façon dont les habitants concernés ont appris l’existence de ce projet. Annoncé « pour cette année », il figurait sur le bulletin municipal de janvier sous la forme d’un petit plan peu explicite. Surpris et choqués, car ni consultés ni informés préalablement comme cela avait été le cas pour d’autres quartiers, ces derniers se sont regroupés pour l’étudier et ont jugé que les travaux prévus présentaient des « incohérences » qui allaient avoir de nombreuses répercutions sur leur quotidien. Par un courrier, qu’ils ont tous signés, ils ont demandé aux élus de les recevoir pour connaître la teneur exacte dudit projet et de faire part de leurs observations. Ils avaient d’ailleurs pris la peine de leur notifier tout ce qui, pour eux, posait souci afin qu’ils puissent y réfléchir. La municipalité les a finalement invités le samedi 20 mars dernier.

Le projet en détail

Entre autres intervenants réguliers, les camions de la Covaldem devront revoir leur empâtement et les tournées de collectes.

Entourée de deux adjoints et de quatre conseillers, la maire Denise Gils a ouvert la rencontre à laquelle participaient trois résidents délégués : « Nous allons vous présenter le projet, puis je répondrai à vos questions point par point ». Projetés sur écran, les travaux ont été détaillés. Aujourd’hui à double sens de circulation, la rue sera à sens unique de la route de Laure jusqu’au carrefour de la gendarmerie car le projet se poursuit par une 2e phase de travaux sur le Chemin de Mengaud. Déjà étroite (6 m au plus large), la route sera encore rétrécie par la création d’une voie multimodale (2,50 m de large) réservée aux piétons et aux cyclistes qui, eux, pourront circuler dans les deux sens. Ces deux voies seront séparées par une bande blanche en relief d’une épaisseur d’environ 5 cm. Il sera interdit de stationner tout au long de cette rue qui ne comporte ni trottoir ni parking.

Des impacts multiples

Les propriétaires devront rentrer leurs voitures sur leur terrain (parfois trop petit pour en contenir plusieurs) et d’où, pour certains, il sera dangereux de sortir (angle sans visibilité). Quant aux piétons, il leur faudra franchir la route rasant les entrées pour accéder à la voie pédestre où se trouvent les conteneurs d’ordures dont un repositionnement devra être effectué. Or, chaque jour, beaucoup de véhicules passent par là pour se rendre au supermarché, au centre aquatique ou au collège (deux allers-retours par jour). De plus, cette rue dessert l’entreprise de BTP Gils (gros camions et engins de chantier), la caserne des pompiers (dont il faudra déplacer l’entrée sinon ils seront en sens interdit sur environ 10 m), l’école de foot et le Centre intercommunal de loisirs qui sert aussi de relais d’assistantes maternelles (accompagnement des enfants, réunions diverses).

Question de gros sous

Face aux observations, les élus ont fini par avancer l’aspect financier de l’opération. Il semble que, si le projet est réalisé tel quel, la Région et d’autres collectivités le prendraient en charge dans le cadre de l’opération Bourg centre alors que la commune n’a pas seule les moyens de refaire la chaussée. Cet argument choc condamne ce quartier pavillonnaire à « bénéficier » d’une rue où l’on passe mais où l’on ne s’arrête pas. Famille et autres visiteurs, livreurs (mazout, bois, surgelés, etc.), emplois à domicile (artisans, femmes de ménage, jardiniers, kinés docteurs), garez-vous ailleurs, mais où ? Les riverains déplorent que leurs impôts soit dépensés dans un aménagement dont ils n’ont pas besoin et qui, en les rendant un peu « prisonnier chez eux », va amoindrir une qualité de vie à laquelle ils aspiraient en s’installant dans un village. Ça fait quand même cher du vélo, pour les trois à quatre qui passent par mois, et beaucoup d’amertume pour ces citoyens-payeurs...

Texte et photo Danièle Storaï

Note de l'auteur: "habitant cette rue depuis 1987, je ne peux qu’appuyer la demande collective d’une simple réfection de la chaussée et donc de l’abandon de ce projet. Il est trop onéreux et, en plus, il ne correspond pas aux besoins des personnes qui vivent à l’année dans cette rue. Et, que ce soit à travers la Commune, le Département, la Région ou l’État, le vrai payeur c’est toujours le contribuable. En ces temps où l’économie est exsangue et la dette explosive à cause de la pandémie, les collectivités -quelles qu’elles soient- se doivent de consacrer le peu d’argent public dont dispose le pays à de vraies priorités."

Classé sous :Actualités Balisé avec :aménagement, Léo-Lagrange, peyriac, rue

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