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Guide : essayer la posture méditative

20 avril 2020 By Redaction

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Photo par Brodie Vissers

Prendre soin de soi : découvrir la p

Les gamins vous font tourner en bourrique, la peur de contracter le mauvais virus vous tend, vous avez l’humeur maussade ? Je ne vous propose pas ici un remède miracle, mais une petite introspection explorative qui souvent me fait du bien, sur le plan physique comme sur le plan psychologique. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on peut passer par le corps pour atténuer des maux de l’esprit, et l’inverse est aussi vrai, souvent des tensions physiques sont liées à des stress psychologiques… A lire, relire et intégrer avant de mettre en pratique.

En préambule, j’attire votre attention sur le fait que notre attirail musculaire est constitué de deux systèmes : l’un consacré au mouvement, l’autre au maintien postural. Le premier, dédié à l’action, nous le ressentons agir, « forcer » si nous exécutons une tâche exigeante, tandis que le second fonctionne sans que l’on ne s’en rende compte ; il est constitué d’un ensemble de muscles dont nous ne ressentons pas l’action mais qui intervient constamment pour nous maintenir, quand nous sommes debout, que nous marchons, que nous sommes assis… C’est ce que l’on doit impérativement comprendre avant de se lancer dans la méditation posturale que je vous propose : la grande erreur, très commune, est de vouloir se tenir droit, se redresser, rentrer le menton, abaisser les épaules ou basculer le bassin… Toutes ces « commandes » s’adressent au système musculaire dédié à l’action, et provoquera inévitablement, à la longue, des tensions et des postures caricaturales et incorrectes, sources d’éventuelles blessures. Nous allons tenter ici de s’en remettre au système postural, en favorisant le lâcher-prise et en visualisant des directions plutôt qu’en donnant des ordres à notre corps. Laissons ce dernier nous guider, il sait ce qui est bon pour lui !

Premièrement, asseyez-vous confortablement : en tailleur avec un coussin sous les fesses, sur une chaise… L’important est d’être confortable. Sur une chaise, les genoux ne doivent pas être plus haut que le bassin ; en tailleur, aucune tension ne doit être ressentie au niveau des hanches ; dans les deux cas, les jambes doivent reposer de leur propre poids au sol, parfaitement détendues, pour laisser le bassin libre. Le poids de vos bras doit aller reposer sur vos cuisses, vers les genoux, par l’intermédiaire de vos mains, faces vers le haut.

Une fois confortablement assis, fermez les yeux, respirez calmement et prenez le temps de faire le tour de vos sensations physiques. Une fois cet inventaire intérieur complété, portez votre attention sur les pointes de vos ischions : les deux os sur lesquels repose votre bassin, et de ce fait tout votre tronc. Peut-être que vous ressentirez l’envie de les laisser rouler légèrement, vers l’avant ou l’arrière… Laissez le poids de votre corps guider ce mouvement. Une fois bien ancré dans vos ischions, déplacez votre attention entre eux, au point situé entre votre sexe et votre anus, certains l’appellent le premier chakra, mais peu importe, en tout cas ce point central est très pratique pour se relier au sol, à la gravité. Ressentez maintenant le sol qui vous soutient via la chaise ou le coussin, et la gravité qui vous garde bien collés à la Terre, visualisez cette bonne vieille planète qui ne vous laissera jamais tomber ! Ca peut donner un peu le vertige, mais n’est-ce pas rassurant aussi ? C’est grâce à la puissance de cet ancrage que l’on peut dès lors s’élever, et porter son attention au sommet de son crâne. Imaginez ce sommet (qui serait le septième chakra) comme le pôle inverse du premier chakra : l’un est ancrage, dirigé vers la Terre, l’autre est élévation vers le ciel. Essayez de sentir ces deux pôles simultanément. Votre bassin soutenu inconditionnellement par la Terre, et votre tête comme un ballon d’hélium, s’élevant dans le vide infini au-dessus d’elle.

A cette étape de la méditation, votre corps aura peut-être envie de changer de posture ; souvenez-vous qu’il ne faut pas se « tenir » droit mais laisser la posture se régler d’elle-même. Laissez vos sensations vous guider ; l’aventure est passionnante, même si, étonnamment, parfois des réflexes de peur face à l’inconnu nous ramènent à la posture que nous avons adoptée depuis notre plus jeune âge. Ce n’est pas toujours facile, de lâcher prise ! Vous êtes maintenant libres de déplacer votre attention comme bon vous semble, guidés par vos sensations : explorez vos tensions, appropriez-les-vous, ressentez vos éventuelles douleurs sans discrimination, intéressez-vous à votre respiration… L’important est de toujours revenir à la conscience de la gravité, de l’ancrage, et de son pôle inverse, dirigé vers le haut. A partir du bas et du haut, vous pouvez aussi visualiser tout l’espace qu’il y a devant et derrière vous (pensez à tout ce qu’il y a dans votre dos, et ressentez ce que cela vous amène comme sensations : notre conscience est trop fixée sur ce qui est devant nous !).

Libre à vous de consacrer le temps que vous voulez à ces explorations, mais, d’expérience, au moins dix minutes sont nécessaires pour vraiment se poser, rentrer dans son corps et se réapproprier ses sensations. Et si vous avez choisi la position en tailleur, je vous conseille de remuer les orteils de temps à autre si vous méditez longtemps, pour voir si ils ne sont pas engourdis, sinon vous risquez d’avoir une drôle de surprise quand vous vous relèverez !

A la fin de l’exercice, « goûtez » ce qui a changé en vous, en vous relevant, en position debout, en marchant, etc. Votre voix s’est peut-être modifiée aussi, s’est faite plus profonde, plus résonnante… Notre propre corps est un merveilleux terrain d’exploration que nous connaissons trop peu ; ces temps de confinement peuvent être un bon moment pour découvrir notre monde intérieur, riche en sensations insoupçonnées !

Prof. Khooshi

Classé sous :Actualités Balisé avec :confinement, guide, méditation, repos, yoga

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