Tel a été le leitmotiv de la 8e Fête de la Paix organisée, dimanche 19 septembre à Peyriac, par le comité audois de la Paix avec le soutien de la municipalité. À cette occasion, les pacifistes ont à nouveau afflué dans ce village, le seul du département à adhérer à l’association internationale des Communes pour la Paix.

Président de ce comité, Bernard Gils a rappelé que ce rassemblement départemental s’inscrivait dans le cadre de la Journée internationale de la Paix décrétée par l’ONU tous les 21 septembre. Cette année, il se rattachait aussi à l’appel des nombreuses associations réunies dans le collectif ‘En marche pour la Paix’ qui, partout en France, organise une marche symbolique « Pour un climat de Paix », le samedi 25 septembre. Anticipant cette action, une bonne trentaine de marcheurs se sont lancés le matin même dans une balade militante à travers le vignoble peyriacois en faisant étape devant la mairie de Rieux. Six kilomètres après, la joyeuse troupe était de retour sur la place de la Libération, devant le foyer où ont eu lieu les discours. Après quelques mots d’accueil de Denis Lapeyre, maire-adjoint représentant la municipalité (NDR. Et qui avait lui-même participé à la marche), le président Gils a déclaré : « Cette année encore le Covid conditionne notre existence non seulement dans l’organisation de rassemblements tels que celui d’aujourd’hui, mais au niveau de l’organisation mondiale. »
Instaurer une économie de paix

Et de poursuivre en citant les propos du secrétaire des Nations Unies : « Le Covid attaque tout le monde (...) Face à cet ennemi commun, nous devons nous rappeler que nous ne sommes pas ennemis les uns des autres. Pour pouvoir nous remettre de la dévastation de cette pandémie, nous devons faire la paix les uns avec les autres ainsi qu’avec la nature. Ce dont nous avons le plus besoin, c’est d’une économie mondiale verte et durable qui crée des emplois, réduit les émissions et renforce la résilience aux impacts climatiques ». Les marches qui ont, ou qui vont, avoir lieu s’inscrivent aussi dans une autre thématique de l’ONU : la ratification du TIAN (traité sur l'interdiction des armes nucléaires) par tous les états, dont la France, visant à l’élimination de ces armes. Et de conclure « Il faut investir pour assurer la sécurité économique, climatique, sanitaire, des populations grâce à une diminution des dépenses militaires partout dans le monde. Pour la Paix, la justice sociale et les droits humains, pour le climat et le désarmement nucléaire (...) il nous faut continuer à débattre et amener des femmes et des hommes de courage et de volonté à nous rejoindre au sein du Mouvement de la Paix».
Texte et photos Danièle Storaï