Ces dernières semaines ont été marquées par du mouvement dans le commerce et les services : la fleuriste d’À Fleur d’Ô a définitivement tiré son rideau mais, dans le même temps, un cabinet de sophrologie a ouvert.

Le magasin À Fleur d’Ô a été créé par Aude Ascencio qui a accompagné l’apprentissage de v. La nouvelle fleuriste diplômée a pris alors les commandes de la boutique. Après 13 ans de service, elle a décidé de cesser son activité et s’en explique.
Votre fermeture est-elle liée à la pandémie ?
Absolument pas ! Pendant et entre les confinements, j’ai pu travailler grâce aux commandes via ma page Facebook. Je tiens d’ailleurs à remercier ma clientèle, les particuliers, les associatifs, notamment les adeptes des ateliers floraux, et les collectivités locales, de m’avoir autant soutenue pendant ces temps difficiles.
Qu’est-ce qui motive votre décision?
Elle vient d’une remise en question familiale. Mon époux étant aussi artisan, nous sommes tous les deux pris par nos métiers. Nous n’avons pas vus grandir nos filles d’où leur forte demande. Quel tracas pour savoir qui, de la famille, allait pouvoir les garder quand j’ouvre la boutique les jours fériés, fête des mères, Noël, etc. Nous n’avons que peu célébré ces fêtes avec elles.
Est-ce que ça ne va pas vous manquer ?
J’adore ce que je fais mais j’aborde ce changement de vie sans regret. Je vais avoir plus de temps à consacrer à mes enfants et à mon foyer. Peut-être pourrais-je en dégager aussi pour une activité moins chronophage.
Que va devenir la boutique ?
Idéalement située sur l’avenue, la boutique bénéficie d’un important passage en plus de la clientèle locale. J’espère donc qu’un repreneur se présentera...
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Un chassé croisé toujours dans le bien-être

C’est à la suite des confinements qu’en juillet dernier, Séverine Tabes a emménagé au 9 chemin de la Ginestière. Forte d’une expérience de 7 ans dans le Gers, cette thérapeute sophrologue y a créée son cabinet où elle pratique aussi l’olfactothérapie, l’art-thérapie, l’automassage et dispense des conseils en santé holistique. Autant de secteurs, peu connus en milieu rural, pour lesquels elle a suivi des formations et obtenu des certificats.
En quoi consiste votre activité ?
Elle combine des exercices qui travaillent à la fois sur la respiration, la décontraction musculaire et l’imagerie mentale ou visualisation. En agissant à la fois sur le corps et sur le mental, ces techniques permettent d’acquérir une meilleure connaissance de soi, de retrouver un état de bien-être et ainsi d’activer tout son potentiel pour dénouer des problèmes de vie et affronter les défis du quotidien avec sérénité.
Cette forme de thérapie s’adresse t-elle plus aux enfants ou aux adultes ?
Au deux. J’ai travaillé avec les enfants en intervenant ponctuellement ou de façon régulière dans des établissements scolaires. Un accompagnement permet de les aider à surmonter un mal être souvent lié à la peur d’échouer, au stress des examens, aux pressions. Mais pour tous, prendre les choses en conscience, c’est augmenter ses endorphines et ça aide le corps qui est le messager des problèmes de la vie. Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit, ça agit vraiment sur le métabolisme.
Comment procédez-vous ?
Je pratique dans mon cabinet sous la forme de séances individuelles pour enfant et adulte, ou en groupe le jeudi soir (5 à 6 personnes maximum). Je me déplace aussi sur rendez-vous à domicile ou sur le lieu de travail, me contacter au 06.86.86.39.91.
Photos et propos recueillis par Danièle Storaï