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La transmission et la protection des petites exploitations, une priorité pour l’industrie agricole

9 décembre 2021 By Redaction

Du 19 novembre au 3 décembre 2021, les chambres d’agriculture se sont mobilisées à l’occasion de la 6e édition de la Quinzaine de la Transmission-Reprise dans l’objectif de sensibiliser aux enjeux du renouvellement des générations agricoles et de mettre en avant les actions d’accompagnement des chambres pour favoriser l’installation-transmission. Précédemment, le 3 novembre 2021, le Sénat a adopté en première lecture, avec modifications, la proposition de loi Sempastous qui a posé les premiers jalons d'un cadre favorisant la transmission des exploitations et tentant d’éviter une trop grande “sociétarisation”. Cette proposition de loi entend favoriser l’installation des agriculteurs et aider le renouvellement des générations agricoles. Elle instaure une nouvelle procédure de contrôle des cessions de parts et actions de sociétés sur le marché du foncier agricole. Des sujets d’actualité, puisque :

  • D'ici 2026, plus de 30 % des chefs d'exploitation atteindront l'âge de la retraite et seront susceptibles de transmettre leur exploitation ;
  • 1/5 des terres agricoles pourrait changer de main d’ici 5 ans ;
  • Chaque année, près de 20 000 chefs d’exploitation cessent leur activité et 10000 à 15000 candidats s'installent en agriculture.

L'opération "Exploitation à céder, cherche repreneur" reconduite en 2021

Une fois de plus, les conseillers animant le Répertoire Départ Installation et les communicants se mobilisent dans le cadre de l'opération spéciale "Exploitation à céder, cherche repreneur". Cette plateforme de mise en contact de repreneurs et de personnes cédant leur exploitation ou cherchant un associé s'étoffe régulièrement de nouvelles offres (www.repertoireinstallation.com).

Infos sur www.chambres-agriculture.fr . Un guide intitulé : “Les clés d'une transmission aboutie” est aussi accessible sur le site.


Entrevue avec le député de l’Hérault Philippe Huppé au sujet de son support au projet de loi Sempastous.

Pourquoi défendre la loi Sempastous ?

Le député de l’Hérault Philippe Huppé

Avec le réchauffement climatique et l'éveil à l'importance stratégique et commerciale des terres arables, il commence à y avoir une réelle concurrence pour leur acquisition. Évidemment, ce sont bien sûr les plus fortunés qui gagnent souvent et afin que ces terres ne soient pas financiarisées et rachetées par centaines d'ha, cette loi est un premier pas dans la bonne direction. L'accaparement par des grosses fortunes qui ne visent que la valeur de rentabilité des plantations et ne garantissent pas la présence de familles sur le territoire pour les gérer représente un réel risque de déshumanisation de l'agriculture et des campagnes françaises.

Quels sont les risques d'une "sociétérisation" des exploitations viticoles ?

Le risque c'est de créer d'immenses domaines qui seront gérés de très loin et où on exploitera des plantations rentables qui n'irrigueront plus le territoire de produits diversifiés en misant sur des monocultures plus payantes. Le système familial, historiquement au cœur des exploitations agricoles, doit être défendu car il est garant de faire vivre le territoire tout en produisant le plus sainement possible sans épuiser les sols et tout en défendant des intérêts locaux sur le long terme et non des intérêts à court terme pour une compagnie éloignée dont les habitants ne verront jamais ou presque les retombées.

Pourquoi certains députés de l'opposition croient que cela ne sera pas suffisant pour lutter contre les concentrations excessives ?

Cette loi, c'est le début d'une réflexion. Il fallait commencer à lancer la machine mais après nous avons un réel problème démographique. La population agricole vieillit et les jeunes sont de moins en moins intéressés par le métier. Il faut aider à l'implantation de nouveaux agriculteurs. S'assurer que les terres ne tombent pas en friche pas manque d'exploitants. Peut-être par une société à mission, ou encore une collectivisation des terres afin d'éviter des emprunts trop lourds au départ. Et enfin et surtout, offrir une profession attractive qui permet de vivre mieux de son métier et que ce soit reconnu. Que les revenus générés par les agriculteurs leur permettent de vivre décemment.

Comment protéger la diversité des exploitations ?

Les entreprises doivent mieux s'intégrer à la vie locale pour ne pas être uniquement des machines à générer des richesses mais aussi participer activement à faire vivre localement la population et à lui donner une réelle raison de vivre avec des retombées sociales et financières locales.

Propos recueillis par Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :agricole, exploitations, Loi Sempastous, sociétarisation, transmission

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