La Semaine du Minervois

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Témoignage /Reportage : en agriculture, fabriquer soi même c’est tout bénef !

12 janvier 2021 By Redaction

Un stage organisé par l’association l’Atelier paysan dans la semaine du 12 au 18 décembre 2020 à Féline Minervois a permis à dix paysans d’auto-construire leur propre machine agricole (semoir, étoile de boudibinage…).

Les consignes du formateur à la pause café

L’Atelier Paysan, réseau associatif créé en 2009 dans l’Isère propose aux agriculteurs des formations pour construire en une semaine une machine qui pourrait améliorer ou faciliter leur travail, à un prix minime par rapport à ce que cela coûterait s’ils allaient l’acheter neuf (même avec des subventions). Le but est de redonner une autonomie technique aux paysans rendus dépendants des fabricants de matériels, conseillers techniques puis financiers par un système productiviste intensif. Ces formations permettent de découvrir ou d’approfondir les techniques de base du travail du métal adapté au travail à la ferme, d’apprendre ou de se perfectionner à utiliser les outils les plus courants (meuleuse, perceuse, poste à souder), pour gagner en autonomie pour réparer ou entretenir son matériel agricole. L’Atelier Paysan met à disposition des stagiaires les plans nécessaires, le matériel adapté dont peu de vignerons disposent, commande l’acier et les pièces usinées qu’il faudra pour chaque matériel à construire et surtout le formateur qui va orchestrer ce travail en coopération de 10 personnes. Le reste est affaire de travail, de motivation et d’entrain.

Quand je suis arrivé, à la cave de Féline, tout le monde était déjà en plein boom : décharger des caisses et des caisses de matériel : des meuleuses, de la plus petite à la plus grande, des postes à souder, des perceuses de toutes formes et de toutes tailles, sur des supports, toutes sortes de scies, des caisses entières de fils électriques. On a ensuite déchargé des tonnes d’aciers sous toutes ses formes : des barres d’acier, immenses, des tubes, des cornières géantes et épaisses, qu’on devait porter à 4 personnes, des plaquettes diverses. En une demi-heure cette ancienne cave coopérative depuis quelques années inutilisée, aux volumes majestueux avec ses alignements impressionnants de grandes cuves de béton, s’était transformée en atelier de ferronnerie. Des éclairages avaient été posés, une dizaine de postes de travail avec des tables métallique à tréteaux avaient été disposées, séparées par des paravents en toile plastique et l’ensemble des machines branchées.

Un semoir à roues de retrait à monter

Ensuite on a fait une pose pour pouvoir se saluer vraiment et se présenter un peu. Nous avions un formateur, Jean Pierre, dont j’avais remarqué la gentillesse déjà au premier abord, et son habileté à organiser tout ce foutoir apparent pour un faire un atelier fonctionnel au final avec presque rien. Avec les autres stagiaires nous formions une assemblée assez hétéroclite pour ce qui concerne l’âge (de la trentaine à l’âge des cheveux blancs), le travail (pour la plupart vignerons, mais aussi un maraîcher et un cultivateur de houblon), par la géographie : Minervois, Corbières, La Clape mais aussi deux vignerons venus de Die.

Toute la semaine nous avons coupé, percé, soudé, fait et défait quand les plans avaient été mal lus… En une semaine ont été construits et presque terminés (ils pourront être achevés lors du prochain stage de janvier) deux semoirs à engrais vert, un semoir à queue de cochon avec rouleau de rappui, deux paires d’étoiles de boudibinage (étoiles qui ameublissent le sol autour des souches de vignes pour compléter le travail de l’intercep), une plateforme de travail en élévation pour travailler le houblon, un rouleau écraseur d’engrais vert type FACA. L’ambiance de travail est bonne avec beaucoup de collaboration, surtout entre ceux qui produisent un même matériel. Les repas pris en commun sont des moments conviviaux qui permettent d’échanger sur les pratiques de chacun, les problèmes qu’ils se posent…

L’atelier en plein travail

Au final cette formation est bénéfique en tous points : les stagiaires apprennent ou se perfectionnent sur des gestes courants comme souder, meuler en toute sécurité (un petit manuel de bricolage très complet est distribué aux stagiaires), ils travaillent en collaboration, échangent et progressent avec plaisir, et à la fin (après quelques efforts et pas mal d’huile de coude) ils repartent avec un appareil neuf à un prix réduit (l’acier et les pièces usinées nécessaires).

En 2009, quelques maraîchers biologiques et techniciens de l’Adabio (association des producteurs biologiques du nord-est rhônalpin) décident de fabriquer eux-mêmes de nouveaux outils pour améliorer leurs pratiques agricoles. Ils rassemblent ensuite seize de ces outils dédiés au maraîchage biologique dans un guide, puis proposent leurs plans en open source sur Internet et créent l’Atelier paysan. Aujourd’hui c’est une coopérative (SCIC SARL) gérée par ses sociétaires (paysans, et fondateurs, salariés et associations partenaires) comportant 22 salariés partout en France, et 7 fourgons atelier mobile. Leur objectif est d’accompagner les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne. En remobilisant les producteurs et productrices sur les choix techniques autour de l’outil de travail des fermes, ils œuvrent pour que les agriculteurs retrouvent collectivement une souveraineté technique, une autonomie par la réappropriation des savoirs et des savoir-faire.

Salvy Delègue

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, fabrication, Félines, outils, soi-même

Environnement : restriction de l’usage du glyphosate en 2021

8 décembre 2020 By Redaction

L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a fixé de nouvelles restrictions quant à l'utilisation du glyphosate. L'annonce déçoit ou inquiète, réactions du Syndicat des vignerons de l'Aude et de la Confédération paysanne.

Le 9 octobre dernier, l'Anses a rendu public un rapport concluant sur des restrictions d'utilisation du glyphosate, à compter de mars 2021. Dès lors, le recours au glyphosate sera restreint. Ainsi, chaque fois qu'une alternative à son utilisation est possible, l'interdiction sera en vigueur. En revanche, lorsque le glyphosate n'est pas considéré par l'Anses comme substituable, les agriculteurs pourront toujours l'utiliser.

La mort de la viticulture française ?

Pour le Syndicat des vignerons de l'Aude (SNV), ce rapport est « totalement déconnecté des pratiques viticoles, et signe, tout bonnement et simplement, la mise à mort de la viticulture française ». Le Syndicat s’offusque des conclusions de l'Anses, qui « pointent du doigt une viticulture de plus en plus vertueuse et respectueuse des Hommes et de l’environnement », il porte ainsi trois revendications majeures :

  • Une équité de traitement des différentes filières agricoles françaises, quand les pratiques d’utilisation, les situations d’impasses techniques et les alternatives sont partagées.
  • L’interdiction de l’utilisation du Glyphosate, à la seule et unique condition qu’un produit alternatif de substitution soit proposé, avec un coût et une efficacité identiques.
  • L’arrêt de cette terrible distorsion de concurrence au profit des autres pays européens, quand la réglementation franco-française ignore l’ensemble des pratiques européennes. Les marchés durement gagnés par les vins français, dont le monde entier vante l’authenticité et nous envie la qualité, souffriront de ces pratiques déloyales. Et finiront, à termes, par être remplacés par des vins étrangers, dont les conditions d’élaboration feront fi des restrictions françaises ». (…) « En définitive, c’est à force de décisions comme celle-ci, que les vignerons abandonneront l’entretien des paysages aux incendies ou aux sangliers ».

« L'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides »

Pour la Confédération paysanne, avec le mot d'ordre « pas d'interdiction sans alternative », l'Anses, confond alternatives techniques et contraintes économiques. « L'Anses et le gouvernement refusent d'admettre que sortir des pesticides demande des changements profonds et systémiques et que ce sont ces changements qu'il faut accompagner par le déploiement de politiques publiques agricoles et économiques. Or, les annonces qui nous sont faites ne changeront pas grand-chose : sept millions d'euros en plus pour la recherche, alors même que les alternatives existent sur les fermes des paysans ; un nouvel ingénieur en chef pour accompagner la stratégie autour du glyphosate, et en réaliser la promotion ; 135 millions d'euros du plan de relance pour les agro-équipements (remplacement de pulvérisateur, désherbage mécanique, etc.) et un crédit d'impôt HVE (label Haute valeur environnementale). Et c'est sans gêne que ces mesures sont annoncées comme des mesures de soutien au revenu des paysans En quoi un nouveau pulvérisateur ramène-t-il du revenu sur une exploitation ? » Pour la Confédération paysanne l'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides. Et pour cela, « il faut protéger les paysans par un soutien économique majeur qui assure le changement de pratiques sur les fermes (…) par l'arrêt des politiques de libre-échange et l'instauration de prix minimum d'entrée pour valoriser les produits des paysans à des prix rémunérateurs ».

Concernant la position du SNV, « celui-ci est toujours dans la même posture de victimisation des viticulteurs et plus largement des agriculteurs arguant toujours le fait qu'ils ont déjà fait des gros efforts et qu'on leur en demande toujours plus. Le SNV s’arque boute sur une position pour que rien ne change en obtenant par exemple un crédit d'impôt pour un label HVE qui n'est assorti d'aucun cahier des charges et qui va de plus tromper le consommateur. (…) La diminution drastique des agriculteurs au fil du temps n'est pas liée aux mesures environnementales mais à la cogestion (État/FNSEA) de la politique agricole et économique. L'alliée du SDV, la Coopération agricole de France, à travers Vinadéis (NDLR premier producteur de vin en France) et Arterris (NDLR coopérative agricole) est en train de développer une viticulture industrielle irriguée, pour faire du vin d'entrée de gamme (Vins de France), sur des surfaces de plus en plus grandes. La mort des viticulteurs languedociens, elle est là, pas dans l'interdiction du glyphosate ».

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, ANSES, Aude, confédération paysanne, écologie, glyphosate, vignerons

Azillanet : la fête Paysanne du 3 octobre annulée

27 septembre 2020 By Redaction

Communiqué du collectif d'organisation de la Fête Paysanne d'Automne

La Fête Paysanne d'Automne prévue le 3 octobre est annulée par décision du Maire d'Azillanet

Nous avions pourtant pris des dispositions particulières pour tenir compte de la crise sanitaire :

  • suppression de la soirée du vendredi
  • suppression du chapiteau
  • déroulement complet en extérieur
  • suppression de la soirée dansante du samedi
  • mise en place d'un protocole sanitaire complet

Toutes ces mesures étaient détaillées dans la demande d'autorisation que nous avions transmise via la mairie à la sous-préfecture, qui nous avait félicités pour le sérieux et le professionnalisme de notre dossier… qui n'attendait plus que l'aval du Maire. Qui nous a donc été refusé ce jeudi 24/09. Nous ne pouvons que prendre acte de cette décision, que nous regrettons néanmoins.

C'est dommage pour toute l'équipe de bénévoles et les associations du village qui que sont mobilisées depuis un an pour l'organisation de cet événement et ont engagé du temps et des moyens importants.

C'est dommage pour les producteurs, les artisans et tous les exposants du marché pour lesquels cet événement représente une visibilité et un chiffre d'affaires qui leur feront cruellement défaut en cette période où beaucoup sont fragilisés par le ralentissement de l'économie. Ce sera même une perte sèche pour ceux qui avaient préparé des produits frais et périssables.

  • C'est dommage pour les artistes et les intervenants qui s'étaient engagés à venir et avaient bloqué cette date depuis longtemps.
  • C'est dommage pour le village d'Azillanet dont la notoriété et la renommée croissantes se nourrissent aussi de ces événements organisés sur la commune et qui attirent un public croissant, du Minervois et audelà.
  • C'est dommage pour les circuits courts et l'approvisionnement local, de nouveaux modes de consommation plébiscités à l'occasion de la crise actuelle et qui constituent l'une des réponses aux maux dans lesquels cette crise trouve sa source.
  • Enfin et surtout, c'est dommage pour les agriculteurs, car cet événement est bien la fête de tous les paysans, qui sont nombreux à s'y rendre pour s'informer, discuter et échanger autour des pratiques de l'agroécologie que promeut l'association Chemin Cueillant.

Cette annulation a été motivée par la crise sanitaire actuelle, mais le Maire a renouvelé son soutien à cet événement qui devrait donc pouvoir s'organiser dans de meilleures conditions en 2021. Nous vous donnons rendez-vous les 1er et 2 octobre 2021 pour la prochaine Fête Paysanne d'Automne, à Azillanet.

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, azillanet, fête paysanne

Santé des végétaux : un premier foyer de la bactérie Xylella fastidiosa détecté dans l’Aude

17 septembre 2020 By Redaction

La bactérie Xylella fastidiosa vient d’être détectée dans le département de l’Aude, dans un établissement de production et de revente aux particuliers de végétaux d’ornement sur les communes de Trèbes et de Fontiès d’Aude. La contamination a été identifiée sur un échantillon de lavandin dans le cadre d'une inspection de routine réalisée fin août 2020 par les services régionaux de la protection des végétaux du ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Les symptômes de la maladie sont difficiles à reconnaître et il n’existe aucun traitement. C’est la première découverte de cette maladie en Occitanie (la bactérie est présente sur une partie des communes littorales en région PACA et en Corse). Cette bactérie transmise par certains insectes ne présente aucun risque pour la santé humaine mais peut être fatale pour de nombreux végétaux (fruitiers, oliviers, végétaux d’ornement…).

Limiter sa propagation

Des mesures de lutte obligatoire sont immédiatement mises en place. Un arrêté préfectoral régional délimitant un périmètre de 2,5 kilomètres autour du foyer sera prochainement publié. Compte tenu de son impact, tous les moyens utiles doivent être déployés pour éviter la dissémination de la maladie. Aussi, si des personnes ont acquis des plants de végétaux depuis le printemps 2019 chez des pépiniéristes ou des revendeurs de végétaux sur les communes de Trèbes ou de Fontiès d’Aude, il est demandé de bien vouloir se signaler auprès de la DRAAF Occitanie (service régional de l’alimentation) en envoyant un message à l’adresse suivante :

xylella-2020.draaf-occitanie@agriculture.gouv.fr

Ce message indiquera vos coordonnées (adresse postale, téléphone, courriel), le lieu d’achat, les espèces végétales acquises et la date ou la période d’acquisition. Des études et analyses complémentaires pourront être diligentées par le service en charge de la protection des végétaux. Pour toute information complémentaire, consulter le site de la DRAAF Occitanie : draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/Vigilance-vis-a-vis-de-Xylella

ou le site du ministère en charge de l’agriculture :

agriculture.gouv.fr/mots-cles/xylella

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, bactérie, végétaux, xylella fastidiosa

Exploitations viticoles du Minervois : état des lieux

11 juin 2020 By Redaction

Ce n'est pas tant le confinement plus que la météo des dernières semaines qui a affecté les vignes du Minervois selon François Boyer de la Chambre d'agriculture de l'Aude. Un peu trop tôt pour parler d'épandage par hélico.

« Le confinement n'a pas trop causé de chamboulement pour les viticulteurs et les vignerons » déclare François Boyer, conseiller spécialisé Minervois du pôle viticulture-oenologie de la chambre d'agriculture de l'Aude. C'est en effet plutôt la météo qui a frappé les dernières semaines qui est à la source des problèmes rencontrés dernièrement. « Avec l'épisode de forte pluviométrie il y a quelques semaines, la végétation a poussé très vite et plusieurs exploitants ont pris du retard sur leurs parcelles car il devenait difficile de rentrer dans les vignes. » Le secteur se situant dans le quadrilatère Homps-Malves-Roquecourbes-Cassagnoles n'a cependant pas été très touché car les vignerons ont été prudents en laissant inexploité un rang sur trois pour pouvoir passer. C'est que très rapidement, un dossier demandant une dérogation pour un épandage de bouillie bordelaise par hélicoptère a été déposé par la Chambre d'Agriculture et les syndicats de vignerons à la mi-mai par crainte de voir le mildiou frapper les vignobles. « On s'est affolé un peu vite » pense le conseiller. « Les hélicoptères ne décolleront pas de sitôt car peu de viticulteurs se sentent concernés car ils peuvent traiter la vigne au sol. Dans les vignobles du Minervois, le vent du Nord a soufflé entre deux épisodes de pluie et permis à la terre de sêcher et de ce fait nous avons été moins touchés que ceux du Narbonnais » précise t-il. « Sur pieds, il semble donc y avoir une bonne récolte, mais il va falloir la rentrer alors que chez certains viticulteurs la précédente n'est pas encore sortie ».

Des cuves qui ne se vident pas et des bouteilles invendues

En effet, alors que « l'effet coopérative » permettant aux vignerons de continuer à toucher de l'argent sur les précédentes récoltes fait encore son œuvre, la dynamique risque de changer drastiquement dans les mois qui viennent. « La distillation pourra aider certains d'entre eux à écouler leur vin » pense François Boyer, « Il ne faudrait pas que le prix de la distillation devienne le prix du marché tant en AOP qu'en VDP. Cela représenterait un énorme manque à gagner ! » Pour lui, ceux qui vendent des bouteilles et dont les ventes ce sont arrêtés font face à de futures grandes difficultés. « Ce qui n'est pas parti, ne partira pas. Le déconfinement ne permettra pas de liquider tous ces invendus. Vu que les salaires ont diminués, le vin risque de passer après le pain » ajoute François Boyer. « Pour l'instant les vitis ont la tête dans le guidon et ne se rendent pas encore compte de la crise qui arrive bientôt ». C'est apparemment cyclique selon le conseiller qui quitte prochainement la Chambre d'agriculture de l'Aude. Des mesures économiques viennent d'ailleurs d'être annoncées par la région (voir notre article) pour passer au travers d'une saison qui s'annonce compliquée.

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, minervois, Vin, viticulture

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