La Semaine du Minervois

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Du Minervois au Caroux : l’aide aux entreprises prend forme

1 juin 2022 By Redaction

Lors du dernier conseil communautaire réuni le 12 mai dernier, les élus de la communauté de communes ont validé un dispositif d’aide à l’immobilier d’entreprise.

La communauté de communes du Minervois au Caroux (CDCMC) instaure un régime d’aide à l’immobilier d’entreprise afin de soutenir le développement économique, de renforcer son attractivité, d’offrir des conditions d’accueil favorables et ainsi favoriser la création d’emplois. Les élus ont voté un règlement d’attribution d’aides financières au titre de l’immobilier d’entreprise. Cette démarche s’inscrit dans un renforcement du partenariat avec la région Occitanie.

Les entreprises éligibles à cette aide à l’investissement immobilier sont celles ayant un établissement ou un projet d’établissement sur le territoire de la CDCMC et exerçant une activité de production industrielle, services à l’industrie, artisanat ou tourisme (hébergements : hôtel et gîtes de groupe uniquement et pour période d’activité minimum de 8 mois par an), ou toute autre activité qui pourrait venir diversifier le tissu économique local et les filières soutenues par la Région.

Plus d’informations : Anne Marabuto-Grumler, service économie et tourisme, 04.67.97.39.34, dev-eco@cdcmc.fr

Classé sous :Brèves Balisé avec :aides, aides aux entreprises, comcom, Du Minervois au Caroux, immobilier

Aides à la presse : l’État dilapide les deniers publics pour ceux qui n’en ont pas besoin

6 août 2021 By Redaction

Le 1er juin, le ministère de la Culture publiait la liste des titres et de groupes de presse ayant bénéficié, de 2016 à 2019, des aides directes et indirectes à la presse.

L'excellent observatoire des médias, Acrimed, dénonce cette injuste répartition de l'argent public. En 2019, la moitié de ces aides ont bénéficié à six groupes de presse détenus par une poignée de richissimes hommes d’affaires. Bernard Arnault et son groupe LVMH décrochent le pompon avec 16 millions d'euros. En 2019, plus de la moitié (51%) des 76 millions d’euros attribués en aides à la presse ont bénéficié à : Bernard Arnault, l'homme le plus riche de France (Le Parisien, Aujourd’hui en France, Les Échos), la famille Dassault (Le Figaro), La société éditrice du Monde (Le Monde, Télérama, Courrier International), Patrick Drahi (Libération, L’Express), Arnaud Lagardère (Paris Match, Le JDD) et Nicolas Beytout (L’Opinion). Pour que le journal survive, à La Semaine du Minervois, nous avons fait le choix de travailler en sous-effectif et nos salaires ne décollent pas du Smic. C'est notre choix, nous ne nous en plaignons pas. Nous avons perçu 3827 euros d'aide à presse en 2019.

Site d'Acrimed : acrimed.org

Lydie Rech

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Gel en Minervois audois : des permanences et aides d’urgence

21 mai 2021 By Redaction

À la suite des épisodes de gel survenus en avril, le conseil départemental de l’Aude crée un dispositif d’aide d’urgence à destination des agriculteurs touchés qui résident et exercent cette activité à titre principal dans le département.

Depuis le jeudi 6 mai, des permanences conjointes entre le Département, la mutualité sociale agricole et la chambre d’agriculture auront lieu deux fois par semaine dans les mairies de La Redorte et de Sallèles-d’Aude pour accompagner les viticulteurs, arboriculteurs et maraîchers, dans leurs démarches d’indemnisation et les orienter vers les dispositifs existants. Cette aide vient en complément des dispositifs d’aide et de soutien technique, juridique et économique de l’activité professionnelle. Les demandes auprès du fonds d’aide d’urgence créé par le conseil départemental feront l’objet d’un examen en commission hebdomadaire. Pour être pris en compte, le dossier, dûment rempli, devra être accompagné par les justificatifs suivants : état civil des membres du foyer ; copie de la carte d’identité du demandeur (en cours de validité), numéro d’inscription SIRET, justificatif des revenus du foyer, justificatif des charges courantes mensualisées (dernières factures), avis d’imposition et déclaration fiscale, extrait du rapport d’expertise estimant la perte de récolte et de chiffre d’affaires (ou à défaut, une attestation sur l’honneur) et RIB au nom du demandeur. La réponse sera ensuite adressée par voie postale.

Contact :

Coordinatrice Magali Morgan par téléphone au : 06.47.58.53.91 ou par courriel à magali.morgan@aude.fr

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Mobilisation d’après gel : Préfecture et Département à la « coopé » de Peyriac

27 avril 2021 By Redaction

Vendredi 16 avril, Philippe Coste, président de la cave coopérative de Peyriac et du cru Minervois, a reçu Simon Chassard, secrétaire général de la préfecture. Alain Giniès et Françoise Navarro-Estalle, conseillers départementaux, ainsi que Denise Gils, maire de Peyriac, ont participé à la discussion qui s’est poursuivie au Château La Grave, une propriété viticole familiale de Badens.

Le secrétaire général s’est d’abord entretenu de la situation au cours d’une longue discussion avec le président du Cru Minervois et les conseillers départementaux.

Interrogé quant à l’impact du gel sur le Minervois, Philippe Coste s’est aidé d’une carte pour commenter : « Tout le bord d’Aude et la vallée de la Cesse, qui ont des courants froids, sont très touchés. Il y a beaucoup d’hétérogénéité. Il est donc difficile d’avoir une vision nette d’autant qu’il gèle encore certaines nuits. Sur l’ensemble du Minervois, les IGP (Indication géographique protégée) et les cépages blancs chardonnay et sauvignon ont été particulièrement touchés car ils sont souvent dans les bas fonds alors que les rouges AOP (Appellation d’origine protégée) sont sur les coteaux, ceci sans compter l’arboriculture sur l’étang de Marseillette et les vergers du Somail. C’est assez impressionnant ». En rappelant que « Tous les marchés à valeur ajoutée se sont écroulés » à cause de la pandémie (pas de salon depuis18 mois, export en chute avec le Brexit et les mesures Trump, circuits de restauration à l’arrêt, etc.), le président Coste a poursuivi : « L’aide de l’État pour nous soutenir a été hors norme mais ce gel va encore déstabiliser une situation qui reste très difficile. Son impact en termes financiers sera encore plus fort au printemps prochain. Il va falloir faire attention à la spéculation. Le négoce va acheter du vin, ça d’ailleurs déjà commencé, cela va entrainer une déstabilisation économique et des faillites ».

Demande d’un « classement global »

Accompagné de la technicienne du cru et de l’adjointe-de direction de la coopérative de Peyriac, le groupe s’est rendu dans une propriété viticole de Badens.

La discussion s’est axée sur les mesures à mettre en place pour prévenir le prochain manque de récolte. Le président Coste a indiqué « L’appellation AOP est régie par un cahier des charges européen très strict. Le problème est qu’il prévoit l’assemblage de cépages qui peuvent avoir été gelés. Il faut pouvoir déroger à ce point afin de faire bouger les choses au point de vue parcellaire, et, pour cela, justifier d’éléments climatiques forts comme le classement de l’appellation en catastrophe naturelle. Ce classement global permettra d’ajuster les mesures à chaque situation par le biais national et par le système de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO).Ça ne coûte rien et ça résout beaucoup de problèmes ». « C’est une idée intéressante (...) Ça peut permettre de continuer à travailler l’an prochain », a abondé M. Chassard qui a également noté l’idée de « constituer des stocks les bonnes années pour rebasculer cette production dans les années comme celle-ci ». Également abordé, le problème de l’irrigation et de la réglementation qui évolue sur ce sujet avec le constat « qu’il pleut autant qu’avant sauf que la pluie est plus mal répartie dans le temps avec l’évolution climatique ». De fait, cette année, la précocité de la vigne s’est heurtée à l’amplitude des températures sur la journée en provoquant un choc thermique.

Autres mesures souhaitées

Simon Chassard, secrétaire général de préfecture, et Jean-François Orosquette, vigneron et copropriétaire de cette exploitation familiale.

Alain Giniès a soulevé le problème des assurances en demandant de refonder l’existant en un système mixte mêlant assurance privée et mesures de l’État (solidarité nationale). Il a alerté le secrétaire général sur les difficultés qu’ont les agriculteurs à se réassurer après avoir subi des sinistres à répétition. Parmi les requêtes figurent aussi l’exonération de la taxe foncière et « voir ce qui peut être fait sur les charges sociales ». Élus et professionnels ont requis la plus grande prudence quant au report des échéances du remboursement du Plan garanti par l’État (PGE). Ils ont chargé le représentant de l’État « de faire le nécessaire pour que FranceAgriMer (organisme payeur du Fonds Européen Agricole de Garantie) paye rapidement et qu’il n’y ait pas trop de contrôles, certains sinistrés sont désespérés ». « Il faut être vigilant quant à l’aspect psychologique des agriculteurs. Ce sont des hommes fiers qui ne disent pas quand ils sont dans la mouise et on va vers des situations dramatiques » ont appuyé les conseillers départementaux. « C’est vrai, nous tiendrons compte de la situation mais il faut qu’on soit en capacité d’identifier les cas les plus désespérés » a répondu Simon Chassard qui a promis de transmettre demandes et idées au préfet ainsi qu’au Premier ministre et au ministre de l’Agriculture, dont la venue en Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales, attendue le lendemain, « serait accompagnée d’autres aides ».

Et de visu sur le terrain

En route direction Badens, le secrétaire général a pu se rendre compte de l’étendue de la catastrophe sans descendre de sa voiture. De part et d’autres, des parties plus ou moins grandes de vignes grillées alternaient avec d’autres peu ou pas touchées, mais moins nombreuses. Jean-François Orosquette et sa famille, propriétaires du Château La Grave, ont conduit le groupe sur une parcelle où, en dépit des chaufferettes, la vigne a gelée. Le vigneron a fait part de sa situation : « Il y a 40 ans que je travaille ici et je n’ai jamais vu ça ! On vendangera mais on récoltera moins et tout le travail devra être le même que si on avait une pleine récolte. Les frais d’exploitation seront donc supérieurs (...) Si ça recommence, on peut plier (...) Il faut qu’on ait des pousses pour pouvoir tailler l’an prochain mais si ça n’a pas poussé d’ici un mois, ça sera fini et, en plus, il y aura des rejets... ». Simon Chassard, qui l’écoutait avec attention, lui a demandé à combien il estimait ses pertes. « La moyenne du manque s’élève de 15 à 20% sur l’appellation et de 65% sur les vins de pays. Cela fait environ 40% au global de perte d’alcool pour le moment mais on n’est pas au bout... » Une inquiétude que tous les Minervois partagent.

Texte et photos Danièle Storaï

Qui est Simon Chassard ?

Natif de Belfort, M. Chassard (31 ans) est titulaire d’un Master en affaires publiques. Énarque, il a occupé divers postes au Conseil d’État avant d’occuper la fonction de Secrétaire général à la préfecture audoise en juillet 2000. Ses missions : la direction du pilotage des politiques publiques et de l’appui territorial ; la direction de la légalité et de la citoyenneté ; le service des ressources humaines et des moyens.

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Du Minervois au Caroux : le dispositif Ariane vient en soutien aux entreprises

15 décembre 2020 By Redaction

Ariane est une équipe de quatre personnes, agents de la Communauté de communes et renforts de l’Office de Tourisme. Ce dispositif propose aux entreprises du territoire, de bénéficier d'une écoute et d'une orientation sur les dispositifs existants, d'une aide personnalisée pour monter les dossiers et en assurer le suivi, d'un accompagnement sur le volet numérique (e-boutique, plate forme, etc.) et d’actions de communication et de promotion des acteurs locaux. D’ores et déjà, une carte des entreprises est accessible, et peut être complétée sur simple demande.

Contact : Ariane, mission économique 04.67.97.39.34 - ariane@cdcmc.fr

Plus d’info sur www.cc-minervois-caroux.fr

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