La Semaine du Minervois

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Argens : Bernal et les fils de la Cordillère, Voyage au pays des grimpeurs colombiens

16 juin 2022 By Redaction

Guy Roger, journaliste, ancien grand reporter à L’équipe, spécialisé dans le cyclisme, le rugby et la Colombie, présentera mercredi 22 juin à Argens son ouvrage Bernal et les fils de la Cordillère, ou l'histoire de la grande aventure du cyclisme colombien.

Egan Bernal est le premier coureur colombien vainqueur du Tour de France en 2019. En Colombie, pays où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, le vélo représente une revanche sociale et la Cordillère est le symbole de tout ce que le pays charrie d’exploits, de drames, d’émotions et de légendes. Changer la vie, la Cordillère peut le faire. Dans ces cols qui donnent l’impression d’être à mi-chemin du ciel, ils sont rares ceux qui n’ont pas essayé un jour de mettre un dossard, où les plus forts, les plus sérieux finissent par décrocher un contrat et parfois la lune. D’une montagne à l’autre, l’auteur a arpenté les routes pour retrouver ces champions d’aujourd’hui et d’hier, aux destins souvent proches du roman. Egan Bernal, enfant prodige de Zipaquira, ouvre ici pour la première fois les penderies de sa vie et son nom s’écrit désormais en lettres d’or. Ceux de Cochise, vendeur de journaux à la criée à 8 ans, Patrocinio, mineur de fond à 10, Lucho, enlevé par les FARC après sa carrière, Fabio, vainqueur moral du Tour 1988, Nairo, fils de la misère agricole et de bien d’autres, sont gravés dans le marbre. Le cyclisme colombien, à l’image flétrie par la violence, les narcos et l’ombre du dopage, retrouve dans ces pages un nouveau souffle. Plus que jamais, le vélo est le meilleur produit à l’export de tout un pays. Guy Roger a reçu le prix “Louis Nucéra” en 2021 pour son livre Bernal et les fils de la Cordillère, (préface de Luc Leblanc, coédition Solar/L'équipe).

Les droits d'auteur sont reversés à une fondation pour les enfants nés avec des problèmes orthopédiques à Bogota ( funchaves.org ).

Présentation, lecture, débat et signature mercredi 22 juin à 18 heures au café-pub Chez Gilbert à Argens, suivi d'un moment convivial.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Andes, Argens, Bernal, Cordillère, cyclisme, Grand Reportage, Guy Roger, livre, Pérou

Argens : le petit festival, marionnettes et théâtre d’objets ce samedi

7 octobre 2021 By Redaction

Le village d’Argens accueille la 4ème édition du festival de Marionnettes et formes animées le samedi 9 octobre. Au programme, des ateliers pour petits et grands, l’expo du pâte à modeleur Zarno, des jeux en bois et des spectacles avec quatre compagnies programmées, trois spectacles dans l’après midi et un en soirée. Les ateliers sont gratuits mais la réservation nécessaire au 06.87.50.17.05. L’événement est organisé par la municipalité d'Argens et soutenu par le Département, la CCRLCM et l'association Arts vivants 11.

Tarifs : 10 euros pour l’ensemble des animations et spectacles de l’après midi - 5 euros le spectacle en soirée. Buvette et petite restauration sur place à partir de 15 heures. Programme détaillé en pages agenda. Accueil selon la législation en vigueur.

Renseignements sur www.argens-minervois.com

  • Le voyage de Grousso. Histoires géométriques pour chevaux rêveurs par la Cie Cab’cabaret

C'est l'histoire d'un voyage initiatique. Le cheval Grousso, notre héros, part construire un monde nouveau. Sur son chemin, de nombreuses rencontres inattendues rendent l'aventure épique. Changer de point de vue sur la réalité… traverser les frontières… Un spectacle tiré des bandes-dessinées de Cecilia Marino. Marionnettes, théâtre, musiques, chants et dessins en direct : 15h30 à partir de 4 ans.

  • Oooh Teresina ! Par la Cie Ueueué

Spectacle traditionnel de marionnettes à gaines. Polichinelle a traversé les siècles et fait encore et toujours rire les enfants… Personnage burlesque de la Comedia dell'arte, il est l’enfant tapi au fond de chacun de nous, débordé par ses émotions, ne sachant comment exprimer ses sentiments autrement que par une agitation et un bavardage désordonné. Avec l’aide du public, d’un médiateur bienveillant et son accordéon, parviendra t-il à déclarer son amour à la belle Teresina ? 16h30 tout public.

  • C’est pas que des salades par la Cie les Philosophes barbares

Théâtre d'objets. Tout le monde a un super pouvoir. Mais tout le monde ne le sait pas. Emile Latouche aurait pu rester dans l’ignorance, mais un jour il rencontre l’Aveyron – et l’Aveyron ça n’est pas à la portée de tout le monde. Mordiou ! Plein d’engrais et qui sent le purin avec des effets spéciaux et des spécialités régionales bref un spectacle de boue mais assis ! 17h45 tout public.

  • Shortstories par la Cie Dirtz théâtre

Théâtre physique de marionnettes entremêlant corps humains et marionnettes, chacune des trois pièces rythmée différemment, nous plonge dans un univers de métamorphose où manipulateurs et manipulés glissent d’un état à un autre, révélant avec sensibilité leur intériorité. 20h30 ados et adultes.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Argens, Festival, Marionnettes, Petit Festival, théâtre d'objets

Chronique au fil de l’eau : tourments d’une rêverie champêtre sous l’aile d’un papillon

10 septembre 2021 By Redaction

Il séduisit Louis XV, Bonaparte et le peuple de France, devint le symbole du bonheur, de la liberté et de la mélancolie, aussi. Il s’empara de l’âme des poètes, des philosophes et des jardins. Des bords de l’eau, il se mit alors à jouer avec le feu. Et aujourd’hui le voilà menacé par une mauvaise fille de Psyché.

C’est dans la « peuplomanie » galopante de la seconde moitié du XVIIIe siècle, évoquée précédemment, que nous poursuivons notre chronique consacrée au peuplier.

« Populus » royal

Le double alignement de peupliers d’Italie offrait aux barquiers d’être bien protégés du vent. Comme ici à Castanet, la plantation de cette essence fut privilégiée sur les secteurs de Toulouse et de Naurouze.

Si le général Bonaparte apprécia la rigueur militaire de ses alignements et encouragea de vastes campagnes de plantation au bord des routes, c’est avant tout Louis XV qui, dès 1745, va appuyer l’introduction et la diffusion massive de l’arbre. Notre roi, alors le « bien aimé », qui, ma foi, appréciait beaucoup « toutes » les belles plantes, offrit ainsi une destinée souveraine aux boutures ramenées dans les bagages d’un ingénieur en chef de l’armée française revenu d’Italie. Et sur bords du canal de Loing (liaison Seine/Loire) le conducteur des travaux, l’ingénieur des Ponts et Chaussées, Noël de Régemorte, séduit par ce feuillu présenté par son collègue, le fit planter (ndlr: rectification d’une confusion de personnage dans notre précédente chronique). Le peuplier gagna le canal Royal du Languedoc dans la retenue de Négra tandis qu’un pépiniériste parisien était choisi par M. de Caraman, l’héritier de P-P Riquet, pour créer une pépinière à Toulouse en 1763.

Frénésie galopante

Sur les berges à Roubia se dressent encore de majestueux peupliers blancs à l’écorce gravée de signes et de rides du temps

Et ce peuplier d’Italie conquit également le cœur du conseiller royal, le marquis de Laborde. Ce dernier, gagné tout autant par la frénésie « verte », va, de plus, littéralement envahir sa propriété du château de Méréville dans l’Essonne, la garnissant de plusieurs milliers majestueux Populus nigra italica. Alors que la mode des jardins pittoresques battait son plein, près de 700 ouvriers et artistes travailleront durant dix ans à l'élaboration de ce grand parc paysager ponctué des fiers fanaux à l’élégante frondaison, incarnant le bonheur champêtre… et les rêveries de promeneurs bien accompagnés ou solitaires! Évocation évidente à Jean-Jacques Rousseau dont le concept philosophique était de faire revivre la nature en l'homme et dont le tombeau fut initialement posé sur l’île des peupliers à Ermenonville. Et la mélancolie s’empara de l’arbre qui se chargea, comme le cyprès, de l’esprit de Thanatos et entra dans l’art funéraire paysager.

De flammes et de soufre

Si la facilité de le multiplier par bouturage (rameaux prélevés à l’automne), d’en créer des cultivars variés (près de 350 espèces) et de l’élever sur différents sols encouragèrent l’implantation du peuplier, la dite « peuplomanie » française se calma au début du XIXe siècle. Elle fut à peine ravivée par la dénomination « citoyenne » qui octroya au « populus » le nom de « peuple », par dérive étymologique, et le désigna « l’arbre de la Liberté » à la Révolution de 1848. Il faudra attendre 1945 pour que la flamme de l’engouement pour notre arbre soit rallumée et ce fut la pénurie de bois d’allumette qui décida de cette nouvelle destinée. Le monopole d’État de la fabrication des allumettes ayant rejoint, en1935, celui des tabacs pour créer le Service d’Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes, la SEITA, se trouva effectivement, après la guerre, devant le manque de matière première suite aux difficultés et aux prix de l’importation depuis 1940… Alors qu’il est dit que chaque Français enflamme, en moyenne, six allumettes par jour, l’Anglais huit et le Belge neuf!

Les plantations du canal pour les allumettes

Petit comparatif des allumettes… manufacturées ou de contrebande !

Sur base d’une convention entre les ingénieurs du canal du Midi et la manufacture d’allumettes de Bordeaux pour la SEITA, des peupliers sont replantés. Il s’agira de plusieurs espèces dont « l’Angula cordata, de l’Alba boléana et du peupler d’Italie, suivant des tests effectués entre 1947 et 1948, vérifiant la résistance à la sécheresse et au vent sur des arbres « témoins » à Fonsérannes. Les termes de cet accord garantit notamment une rétribution par peuplier au service de la navigation. Tout en conservant une grande diversité et en ayant déjà fait une large place au platane, plusieurs milliers de peupliers prendront place au bord du canal dans les années 1950. Leurs « grumes » seront exploitées pour partir… en fumée ! Mais dès 1960 les contraintes budgétaires, la privatisation de la SEITA, l’apparition des briquets et des allumages intégrés aux cuisinières tout comme l’évolution de la vie domestique avec l’électricité vont progressivement avoir raison des manufactures et, ainsi, du bois d’allumette.

Un renouveau sous la menace un papillon

La petite Sésie du peuplier ou Paranthrene tabaniformis Fessenheim ©photo Marc

Dans le cadre des replantations pour remplacer les platanes décimés par le chancre coloré, les Voies navigables de France avaient projeté de choisir le peuplier blanc, à la ramure plus large et au port plus ombrageant que l’espèce dite d’Italie, pour garnir un linaire important courant depuis Trèbes, jusqu'Argens. Mais, très vite, une mauvaise surprise arriva sous les traits d’un papillon « déguisé » en une espèce de guêpe. Il s’agit de la petite Sésie du peuplier qui vient pondre ses œufs au pied du tronc, par-dessous l’écorce. Les larves creusent ensuite des galeries qui, non seulement, affaiblissent les jeunes plans mais aussi créent des ouvertures dans lesquelles s’implantent d’autres parasites provoquant des maladies. « Le processus d’alignement et de proximité de nombreux arbres de la même essence amplifie le phénomène. À nouveau la nécessité de la diversification afin d’éviter ce type de phénomène nous est démontrée» nous confirme Émilie Collet, responsable du Bureau Environnement & Paysages chez VNF. Et de poursuivre : « Avant de faire ce constat nous avions déjà planté 90 peupliers blancs à Marseillette. Heureusement ils se portent très bien. Mais nous surveillons leur croissance de très près en souhaitant qu’ils ne soient pas victime de ce petit prédateur. » Preuve s’il en est que cette entreprise de replantation est un vrai « travail sur le vivant » et que rien n’est jamais acquis.

Véronique Herman 

Classé sous :Actualités Balisé avec :alumettes, Argens, au fil de l'eau, canal du Midi, peupliers, SEITA, Sésie, Trèbes

Argens : un « Opéra-Promenade » sur une péniche vogue sur le Canal du Midi

2 septembre 2021 By Redaction

En Juin 2020, le Théâtre du Capitole de Toulouse associé à l’Ensemble Justiniana de Vesoul, se sont associés pour créer un spectacle musical le long du Canal du Midi composé d’extraits d’œuvres de Jacques Offenbach. Projet éducatif et territorial, cet « Opéra-Promenade » suivra le Canal du Midi jalonné d'étapes entre Capestang et Toulouse du 31 août au 9 septembre.

Désireux d’associer diffusion culturelle et mise en valeur du patrimoine local, les membres du projet veulent créer un opéra accessible au plus grand nombre. Cette création originale réunit une distribution d’artistes, de personnalités de renommée internationale et des techniciens professionnels du spectacle vivant et relève donc du même niveau d’excellence que celles habituellement proposées par le Théâtre du Capitole sur sa propre scène à Toulouse.

Dans chaque village, l'équipe organise la veille ou l’après-midi du spectacle, des rendez-vous avec des classes, des associations et des écoles de musique. Plus tard, les équipes du service éducatif et culturel du Théâtre du Capitole prolongeront cette découverte artistique et culturelle avec des classes des villages lors de rencontres au Théâtre du Capitole. La rentrée en Musique se fera à Argens-Minervois au sein de l’école élémentaire le Jeudi 2 septembre en après midi. Les artistes se déplaceront à différents endroits au niveau du port d’Argens pour interpréter les différentes scènes. Les artistes rencontreront le jour même les élèves de CM de l’école d’Argens et leur instituteur M. Trévisan,  de 16 à 17 h pour présenter des extraits de l’opéra.

Composé d'un ensemble léger qui se déplace de place en place et sans chef d’orchestre, l’orchestre est composé d’une flûte, d’un hautbois, d’une clarinette, d’un basson, d’un accordéon et d’une contrebasse. Misant sur une mobilisation des ressources locales, le projet mise sur un travail de repérage et d'adaptation de la fiche technique en amont avec les habitants et les élus. La péniche servira de point de départ et de fin du spectacle.

Tarif :

  • 10€/ adulte
  • 6€/ enfant
  • 8€/ habitants des villages

La réservation des places auprès des communes de Trèbes, Argens-Minervois et Capestang puis sur place au moment de la représentation.

  • Jeudi 2 septembre 2021 – Argens-Minervois
  • Samedi 4 septembre 2021 – Trèbes

Classé sous :Actualités Balisé avec :Argens, canal du Midi, Ensemble Justiniana, opéra, Théâtre du Capitole, Vesoul

Coordonnées

La Semaine du Minervois
7 Bis, avenue de Homps
34210 – Olonzac
Tel: 04 68 27 86 86
Fax: 04 68 27 86 85
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Directrice de publication Lydie Rech
N° de Siret : 533 509 634 00028
Hébergeur: Ionos
7 Place de la Gare
57200 Sarreguemines
Tel : 09 70 80 89 11

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