La Semaine du Minervois

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Peyriac-Minervois : ça frémit d’impatience au boulodrome

2 juin 2021 By Redaction

Initialement fixée au 2 octobre 2020 et sans cesse reportée à cause des restrictions liées à la pandémie, l’assemblée générale du Club bouliste peyriacois a enfin pu se tenir le vendredi 21 mai sur le boulodrome.

De droite à gauche : Max Amouroux, René Faucet, Robert Perrutel, Denis Lapeyre et Guy Carreras

Le président Robert Perrutel a ouvert la séance à laquelle assistaient une quarantaine d’adhérents, Max Amouroux et Guy Carreras, président et trésorier du secteur Capendu-Minervois, ainsi que Denis Lapeyre, premier-adjoint, Lorna Mercier et Michel Esteban, conseillers municipaux. Il a rappelé que la dernière manifestation du club remontait au 31 décembre 2019 (réveillon de la St-Sylvestre). Par la suite, tout ce qui avait été programmé par l’assemblée générale du 8 novembre 2019 a été annulé à commencer par l’omelette du lundi de Pâques alors que cette animation ouvre traditionnellement la saison bouliste. Cette année blanche eu un impact sur le nombre d’adhérents qui, au jour de l’assemblée, s’élève à 63 (contre 101 l’année précédente) dont 34 licenciés (contre 37). Toutefois, le boulodrome n’est pas resté sans action puisqu’en juillet, une poignée de bénévoles a réaménagé l’ensemble du site. Le CBP a également participé au Téléthon avec l’Amicale laïque et le club du 3e âge en installant une urne dans le hall de la mairie. Cette initiative a permis de récolter 1188 euros, somme incluant un don de 100 euros provenant de chacune des trois associations.

Un redémarrage timide.

Depuis lors, les boulistes ont continué à pratiquer sur le boulodrome mais à titre individuel, donc sous leur propre responsabilité, celle-ci n’engageant en rien le club. Le trésorier René Faucet a ensuite détaillé l’exercice couvrant du 1er octobre 2019 au 20 septembre 2020. Il a souligné que si les résultats étaient en baisse à cause de la pandémie, les comptes restaient très positifs. Tous les mouvements financiers effectués depuis le 21 septembre 2020 seront repris dans l’exercice comptable de cette saison. En souhaitant bonne continuation à l’association, il a confirmé sa démission aux fonctions de trésorier qu’il occupait depuis 6 ans. Responsables de la buvette, Bernard et Pierre Niéto ont également démissionné du bureau tout en restant membre. Après appel à candidatures, l’entrée au conseil d’administration de Jean-Paul Balant, Jean Lafuente, Brahim Khallouki et Slimane Akli, a été approuvée par vote à l’unanimité, tout comme les rapports d’activité et financier. Le nouveau bureau sera publié sitôt son élection effectuée. Denis Lapeyre et Max Amouroux, représentant la municipalité et le secteur, ont conclu en félicitant le club pour son excellente gestion.

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Brèves Balisé avec :Assemblée Générale, bouliste, peyriac, redémarrage

Chronique au fil de l’eau : au début il n’y avait rien… ou presque !

28 mai 2021 By Redaction

Le canal du Midi, un paysage qui évolue, se transforme… ici la beauté de l’alignement des pins à Sallèles d’Aude, qui eux résistent au temps alors qu’ailleurs la voûte de platanes disparaît mais qui hier, du temps de Pierre Paul Riquet, n’existait pas

Voûte végétale, séculaire et majestueuse en danger, qui, aujourd’hui en proie aux assauts du chancre coloré, agonise. Tout en perdant cette arche royale de verdure, qui s’efface « de lieue en lieue » sur le miroir d’eau, notre canal du Midi retrouve là son visage juvénile, originelle « Jonction des Deux Mers » dénuée de frondaison, envahie de blé dur et d’herbes folles. Et pourtant, il s’agit bien de replanter pour lui faire recouvrer sa superbe, celle d’un autre temps, celui des platanes en majesté, et de lui conserver son titre de « Patrimoine mondial de l’Humanité » que lui conféra l’UNESCO en 1996.

Si dès le 15 mai 1681, hommes de la terre, manants et gueux, femmes et enfants rejoignent les berges du canal pour se mêler à une foule de bourgeois, de nobles et de religieux, tous pressés de suivre les barques inaugurales, chacun semble s’étonner « d’admirer un si surprenant spectacle et de voir passer une flotte en des lieux où l’on avait peine autrefois à trouver l’eau… ». Comme le fait remarquer la relation écrite de ces dix jours de célébration d’ouverture du canal, le génie de « l’affaire » occupa ainsi toutes les attentions. De lui seul irradiait la beauté des lieux, le paysage paraissant demeurer dans sa modeste banalité agricole. Deux ans plus tard lors d’une seconde inspection générale officielle, on apprend simplement qu’il existe des « talus bien gazonnés, de part et d’autres, couverts d’une belle verdure », les archives confirmant des terres mises en culture ou semées d’herbe.

« Né pour la peine » une gravure de Lagniet Guérard du XVIIe : le pauvre paysan du village avec ses animaux et ses cultures, travaillant toute l'année pour pouvoir payer le collecteur de la taille (Photo © S. Bianchetti)

L’appel du pain et du vin

Comme nous l’avons vu précédemment, les trois quarts des milliers d’ouvriers et ouvrières embauchées par Riquet, sur son immense chantier, proviennent du monde paysan. Ce qui ne manque pas de lui donner bien des tracas, chaque été et chaque automne, la majorité ne résistant pas à l’appel des moissons et des vendanges. Le pain et le vin sont en effet pour eux des valeurs nourricières assurées, quasi universelles et ataviques. Face à ces désertions saisonnières massives, notre homme du canal doit tant recruter qu’augmenter les salaires afin de retrouver un peu de main-d’œuvre. De plus il paye y compris le dimanche et les jours de pluie voire même de maladie… Autant de raisons de contenter les uns mais de mécontenter les autres… les propriétaires qui voient en lui un fameux concurrent : non seulement il perturbe l’emploi mais il est aussi le responsable, avec son canal, du « déchirement» de leurs champs et de leurs domaines couper en deux! Sans parler de toute cette surface de terrain de part et d’autre de la voie d’eau, qui n’est même pas exploitée.

Une France agraire

Ce monde–là est avant tout celui de la paysannerie à l’image de la majorité de la population du territoire du national. Vauban en 1686, dans « La dime royale » considère la France comme le premier état agricole d’Europe et le Languedoc (Haut et Bas compris) comme la première région du pays avec pour richesse économique essentiellement ses champs de blés et de céréales (ainsi qu’avec ses vignes, mais dans une moindre mesure à l’époque). Leur commerce avec les provinces voisines mais aussi avec les villes et les pays rapporte et permet de payer la taille au collecteur. Du Lauragais à l’Albigeois et dans la plaine narbonnaise, dans tous les diocèses languedociens, même sur les terres les moins fertiles, on sème et on plante massivement surtout des céréales, de ce blé dont on fait le pain. Et comme le révèle l’étymologie « com et panis », il est ce pain que l’on met en commun, celui que l’on rompt avec le « compagnon » des bons et des mauvais jours. Individuellement, il est impératif pour chacun de subvenir à la nourriture de sa famille et de son bétail, quitte à être né pour sa peine comme le montre la gravure de L.Guérard. De cette époque reste aussi le dicton populaire occitan lancé par Olivier de Serres, ce protestant ardéchois dont les écrits agronomiques furent largement diffusés au XVIIe siècle : « Fasse qui voudra la meynado Mas que lou bouvié sio en l’arado » « Pourvu que le laboureur marche, le ménage s’entretiendra ».

Témoin de cette tradition de la culture du blé dans l’Aude depuis le lointain Moyen Age, la grange cistercienne de Fontcalvy, elle fut l’une des 24 granges, bergerie au rez-de-chaussée et grenier à grain et à fourrage à l’étage, appartenant à l’abbaye de Fontfroide

Un revenu appréciable pour les héritiers de Riquet

C’est donc dans ce mouvement agraire ambiant que les héritiers de Pierre Paul Riquet firent cultiver les francs-bords, ceux-là mêmes qui avaient servi à déposer les terres lors du creusement du canal. Pratique culturale que regretta Vauban en 1686, estimant que les terres régulièrement labourées risquaient dès lors d’être instables, pouvaient glisser dans le canal et encourager son ensablement. Mais les descendants Riquet persévérèrent dans leur entreprise, au moins jusqu’en 1690, car dans un mémoire évoquant Jean-Mathias, fils aîné de Riquet, il est question des revenus non négligeables des francs bords surtout en regard des lourdes dettes laissées par leur père. La fin du XVIIe siècle verra alors d’autres idées de plantations dont nous vous parlerons la semaine prochaine.

Véronique Herman

 

Classé sous :Actualités Balisé avec :Assemblée Générale, blé, canal du Midi, chronique au fil de l'eau, paysans, Vin

Villeneuve : les jardiniers ont organisé leur assemblée générale

9 avril 2021 By Redaction

Le vendredi 27 mars, le bureau de l’association des propriétaires et exploitants de jardins riverains de la rivière Clamoux, s’est réuni en assemblée générale dans le respect des mesures sanitaires en vigueur pour organiser la saison d’arrosage à venir.

Les jardiniers le 24 mars (photo Guy Cano)

Déjà les vendredi 12 et samedi 24 mars les membres de l’association avaient été conviés à venir nettoyer les caniveaux des prises d’eau pour l’irrigation des parcelles qui se trouvent sur les deux rives de la rivière Clamoux. Au cours de cette A.G. les sujets suivants ont été abordées et discutées pour le bon fonctionnement et la bonne gestion de l’irrigation des parcelles pour la saison nouvelle. La cotisation annuelle restera inchangée. Elle sera de 15 euros et pourra dès à présent être perçue. Le travail de nettoyage des caniveaux a amené les membres présents à s’interroger sur le manque d’entretien du lit de la rivière pour faire face à d’éventuelles crues. La municipalité avait été sollicitée par courrier pour qu’elle contacte le syndicat en charge de la gestion du cours d’eau et demande son intervention. Il avait été demandé que l’association soit informée du résultat de cette démarche. Elle est restée sans réponse à ce jour. Un nouveau courrier de relance sera adressé. Concernant le projet d’investissement, les devis et relevés de fournitures visant à équiper l’association d’une nouvelle pompe électrique sont en bonne voie. Ils devraient être reçus très prochainement. Autre sujet, le problème de parcelles qui sont laissées à l’abandon par certains propriétaires. En effet les jardins qui ne sont pas exploités se couvrent de mauvaises herbes, ronces et autres espèces qui favorisent la prolifération des plantes invasives ainsi que l’accroissement des escargots et limaces qui viennent se nourrir sur les parcelles cultivées. La majorité des membres de l’association est très satisfaite du goudronnage du chemin des Horts qui était très endommagé par endroits et le fera savoir auprès des membres du conseil municipal et du maire.

Guy Cano

Classé sous :Brèves Balisé avec :Assemblée Générale, Clamoux, jardinier, villeneuve

Comité audois de la paix : annulation de l’assemblée générale

8 avril 2021 By Redaction

Compte tenu des récentes annonces concernant les mesures contre la pandémie, le comité n’est plus en capacité de tenir son assemblée générale comme prévu le samedi 10 avril à Luc-sur-Aude. Il est désolé de devoir prendre cette décision alors que toutes les conditions étaient réunies pour en faire un moment d’échanges avec d’autres associations amies et espère que, dans un temps prochain, il sera possible de se retrouver dans des conditions plus positives.

Danièle Storaï

Classé sous :Brèves Balisé avec :annulation, Assemblée Générale, Aude, comité de la paix

Puichéric : assemblée générale des Amis du Clocher

30 mars 2021 By Redaction

Saint-Amadou restauré (©P.Gouze)

Le 17 Mars, l’assemblée générale des Amis du Clocher a eu lieu à l’Enclos. Cette association, initialement crée en 1984 à l’occasion de la restauration des cloches de l’église, continue son œuvre chaque année avec la bonne volonté de tous ses membres assidus et dévoués. Cette année, malgré la Covid, ils sont venus nombreux et la présidente, Gisèle Carbou, s’est réjouie de l’arrivée de nouveaux adhérents. D’ailleurs, les finances s’en portent très bien ! L’année 2020 a été marquée par la restauration de la magnifique statue en pierre de Saint-Amadou (15ème siècle) et la restauration d’une des scènes du chemin de croix. Il faut savoir en effet, que la plupart des statues et du mobilier de l’église avaient été disséminés dans les maisons et les jardins à en raison de la loi de 1905 (séparation de l’église et de l’Etat) et qu’elles se sont alors très dégradées. Elle a évoqué aussi la collecte initiée avec la Fondation du patrimoine pour la restauration de la vierge dorée et les autres stations du chemin de croix. Malheureusement, les concerts devront attendre la fin des restrictions de rassemblement. L’assemblée a reconduit à l’unanimité le bureau actuel. La municipalité était largement représentée et a pu évoquer les futurs travaux importants sur la toiture et les contreforts pour lesquels une demande de subvention a été faite. A la fin de la réunion, la plupart des participants sont allés visiter l’église et admirer les dernières œuvres restaurées. Une belle conclusion et une réussite pour la persévérance et l’engagement de la présidente et de tous ceux qui s’attachent à la pérennité de cette association.

Philippe Gouze

 

Classé sous :Brèves Balisé avec :AG, Assemblée Générale, clocher, puichéric

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