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Mémoire chantée de l’Aude : un projet du collectif Lo Bramàs

25 février 2021 By Redaction

Lo Bramàs a récolté des centaines de chansons de nos villages. Quelques-unes ont fait l'objet de réinterprétations lors de veillées filmées par l'association de production audiovisuelle KOVisuel.

C’est donc tout naturellement qu’il entreprend d’interroger la mémoire chantée de l’Aude et, plus largement, du Languedoc, son terrain de prédilection. Ainsi est né le projet Lo Bramàs (« le grand cri », en occitan), à partir de collectages réalisés aux quatre coins du département. Devenu collectif de chanteuses et chanteurs occitanophones, Lo Bramàs entreprend très vite de se réapproprier toutes ces bribes de chansons recueillies à droite à gauche auprès des habitants des villages, pour les faire vivre et, par là même, les restituer lors de veillées en forme de laboratoires. L’idée principale étant de faire remonter à la surface la mémoire pour permettre à la transmission orale d’opérer à nouveau. Il y a là, dans ce savoir enfoui, ce dialogue amputé, l’articulation d’un rayonnement culturel laissé pour mort. De quoi dévoiler, tour à tour, l’histoire d’un pays, et permettre à l’individu d'interagir en profondeur avec son environnement direct. Ce sont ainsi des centaines de chansons qui ont été collectées. Quelques-unes sont complètes, d’autres doivent être reconstituées. Ces collectages sonores sont aussi accompagnés d’une documentation écrite qui permet, quelquefois, de combler les trous de mémoire des interprètes enregistrés ou de donner plus d’indications sur la musique ou sur les paroles. Parfois, les versions d’un même morceau se croisent, se complètent, d’un village à l’autre.

A écouter et regarder en ligne

La restitution de ce projet est aujourd'hui accessible au sein du site Occitanica, où l'on trouve des précisions sur la collecte et le travail de réinterprétation. La sélection de chansons est régulièrement mise à jour. A partir de chacune des pages hébergeant les vidéos, un lien permettant de consulter le document audio séquencé tiré des soirées de collectage originelles organisées aux quatre coins de l'Aude, ainsi que les paroles des chansons dans leurs différentes versions.

A écouter et regarder en ligne sur occitanica.eu/items/show/21688

Classé sous :Actualités Balisé avec :Aude, Chansons, occitan, occitanica, patrimoine

Laure: pose de la première pierre du centre de secours

17 février 2021 By Redaction

Le vendredi 29 janvier a été posée la première pierre du futur centre du service d’incendie et de secours de Laure. Deux chapiteaux avaient été dressés pour abriter une assistance limitée en nombre. Sous le premier étaient réunis des représentants des sapeurs-pompiers de la commune et du Service départemental ; sous le second, des représentants de la municipalité dont le maire, Emile Raggini et les trois adjoints, les maires de Saint- Frichoux, Aigues-Vives, Villarzel, Bagnoles et les personnalités officielles du Département, André VIOLA, ancien Président du Conseil départemental et président du SDIS de l’Aude,Hélène Sandragne qui lui a succédé et Joëlle Gras, directrice de cabinet de la préfète de l’Aude. La cérémonie a débuté par l’Elévation au grade de Contrôleur général du Colonel Benedittini, directeur du SDIS de l’Aude. Puis la première pierre, dissimulant un parchemin commémoratif, a été scellée, collégialement, par le maire et les autres personnalités présentes. Chacune d’entre elles s’est ensuite exprimée : Emile Raggini a rappelé que l’idée d’implanter une nouvelle caserne plus fonctionnelle avait germé depuis plusieurs années et a vu le jour en 2017 quand le directeur du SDIS a proposé à la commune d’implanter un nouveau centre de lutte contre l’incendie si elle offrait le terrain, répondant ainsi au souhait de son prédécesseur, Jean Loubat, déterminé à relever la proposition. L’achat a ainsi été rendu possible. Le dossier a été confié tout naturellement à Julien Brianc, premier adjoint, qui l’a porté avec succès. Les travaux doivent commencer en mars pour s’achever en octobre. Citant Goethe, Emile Raggini a conclu par cette phrase: « on peut aussi construire quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin ». André Viola et Joëlle Gras ont mis en avant l’implication et le dévouement des sapeurs-pompiers volontaires. Hélène Sandragne a ensuite insisté sur l’engagement des jeunes sapeurs qui veulent être au service des autres. Ces jeunes sont nombreux à Laure, a-t-elle remarqué, grâce à l’action du commandant Serge Munoz, qu’elle a remercié. Il faut noter que les femmes représentent plus de 30% de l’effectif, pourcentage bien supérieur à la moyenne départementale.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Aude, centre de secours, laure, sapeur pompiers, solaire

Aude-Hérault : les centres de vaccination sur le territoire

25 janvier 2021 By Redaction

Les préfectures de l'Aude et de l'Hérault ont choisi les communes qui accueilleront les centres de vaccination. Sur le territoire, il sera possible de se faire vacciner sur les Centres de secours pompiers d'Olonzac et de Saint-Pons ainsi qu'aux centres hospitaliers de Narbonne et Carcassonne, à la Maison médicale de garde de Carcassonne et de Lézignan depuis le lundi 18 janvier.

La vaccination est gratuite. Le consentement de chaque personne est recueilli au préalable par un médecin. Deux moyens de prise de rendez-vous sont proposés au public prioritaire de ce premier temps de vaccination. Le numéro unique, 0 809 54 19 19 est opérationnel. Il est également possible de réaliser sa prise de rendez-vous en ligne depuis le site sante.fr

Classé sous :Brèves Balisé avec :Aude, covid-19, herault, vaccination

Suicide des agriculteurs : le sénateur de l’Aude, Sébastien Pla lance un appel à témoignages

11 janvier 2021 By Redaction

Ce phénomène frappe un nombre croissant d’agriculteurs depuis de nombreuses années. Si sa place dans le débat public s’est récemment accrue, notamment à la faveur d’initiatives cinématographiques et médiatiques, elle reste bien trop faible au regard de son importance et de l’urgence à agir. Pour Sébastien Pla, nouveau sénateur de l’Aude, engagée sur les questions agricoles, au sein de la commission des affaires économiques, « le sujet du suicide des agriculteurs a malheureusement longtemps été tabou, dans un contexte d’agri-bashing croissant. Le silence qui l’entoure commence à se briser : il est désormais urgent que l’État développe une réelle politique publique en la matière ». Pour ce faire, une meilleure compréhension de ce phénomène profondément intime, de ses causes et de l’enchaînement fatal des événements, est nécessaire. C’est pourquoi les sénateurs souhaitent ouvrir, pour les proches des victimes qui le souhaiteraient, une plate-forme d’appels à témoignage. « Nous avons conscience que témoigner à ce sujet représente un effort douloureux pour les proches des victimes. Mais ces témoignages, bien entendu anonymes, nous seront particulièrement précieux pour élaborer des propositions concrètes afin de lutter contre le sentiment de détresse de certains agriculteurs ». Le Sénat appelle les proches des victimes à se saisir de cet outil, qu’ils soient de la famille, des amis, des voisins, des collègues, etc. La parole est entièrement libre, et chaque contribution sera utile. « Ce fléau se renforce du silence qui l’entoure ; nous devons briser ce cercle vicieux. Ces témoignages participeront au renforcement de la capacité d’intervention des pouvoirs publics dès l’apparition des premiers signaux d’alerte, élément déterminant pour pouvoir apporter un soutien humain, utile et efficace à celles et ceux qui en ont besoin ».

La consultation en ligne est ouverte jusqu'au 15 janvier 2021.

Les témoignages peuvent être déposés en ligne sur senat.limequery.org/522885

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculteurs, Aude, détresse, Sebastien Pla, suicide, support

Environnement : restriction de l’usage du glyphosate en 2021

8 décembre 2020 By Redaction

L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a fixé de nouvelles restrictions quant à l'utilisation du glyphosate. L'annonce déçoit ou inquiète, réactions du Syndicat des vignerons de l'Aude et de la Confédération paysanne.

Le 9 octobre dernier, l'Anses a rendu public un rapport concluant sur des restrictions d'utilisation du glyphosate, à compter de mars 2021. Dès lors, le recours au glyphosate sera restreint. Ainsi, chaque fois qu'une alternative à son utilisation est possible, l'interdiction sera en vigueur. En revanche, lorsque le glyphosate n'est pas considéré par l'Anses comme substituable, les agriculteurs pourront toujours l'utiliser.

La mort de la viticulture française ?

Pour le Syndicat des vignerons de l'Aude (SNV), ce rapport est « totalement déconnecté des pratiques viticoles, et signe, tout bonnement et simplement, la mise à mort de la viticulture française ». Le Syndicat s’offusque des conclusions de l'Anses, qui « pointent du doigt une viticulture de plus en plus vertueuse et respectueuse des Hommes et de l’environnement », il porte ainsi trois revendications majeures :

  • Une équité de traitement des différentes filières agricoles françaises, quand les pratiques d’utilisation, les situations d’impasses techniques et les alternatives sont partagées.
  • L’interdiction de l’utilisation du Glyphosate, à la seule et unique condition qu’un produit alternatif de substitution soit proposé, avec un coût et une efficacité identiques.
  • L’arrêt de cette terrible distorsion de concurrence au profit des autres pays européens, quand la réglementation franco-française ignore l’ensemble des pratiques européennes. Les marchés durement gagnés par les vins français, dont le monde entier vante l’authenticité et nous envie la qualité, souffriront de ces pratiques déloyales. Et finiront, à termes, par être remplacés par des vins étrangers, dont les conditions d’élaboration feront fi des restrictions françaises ». (…) « En définitive, c’est à force de décisions comme celle-ci, que les vignerons abandonneront l’entretien des paysages aux incendies ou aux sangliers ».

« L'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides »

Pour la Confédération paysanne, avec le mot d'ordre « pas d'interdiction sans alternative », l'Anses, confond alternatives techniques et contraintes économiques. « L'Anses et le gouvernement refusent d'admettre que sortir des pesticides demande des changements profonds et systémiques et que ce sont ces changements qu'il faut accompagner par le déploiement de politiques publiques agricoles et économiques. Or, les annonces qui nous sont faites ne changeront pas grand-chose : sept millions d'euros en plus pour la recherche, alors même que les alternatives existent sur les fermes des paysans ; un nouvel ingénieur en chef pour accompagner la stratégie autour du glyphosate, et en réaliser la promotion ; 135 millions d'euros du plan de relance pour les agro-équipements (remplacement de pulvérisateur, désherbage mécanique, etc.) et un crédit d'impôt HVE (label Haute valeur environnementale). Et c'est sans gêne que ces mesures sont annoncées comme des mesures de soutien au revenu des paysans En quoi un nouveau pulvérisateur ramène-t-il du revenu sur une exploitation ? » Pour la Confédération paysanne l'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides. Et pour cela, « il faut protéger les paysans par un soutien économique majeur qui assure le changement de pratiques sur les fermes (…) par l'arrêt des politiques de libre-échange et l'instauration de prix minimum d'entrée pour valoriser les produits des paysans à des prix rémunérateurs ».

Concernant la position du SNV, « celui-ci est toujours dans la même posture de victimisation des viticulteurs et plus largement des agriculteurs arguant toujours le fait qu'ils ont déjà fait des gros efforts et qu'on leur en demande toujours plus. Le SNV s’arque boute sur une position pour que rien ne change en obtenant par exemple un crédit d'impôt pour un label HVE qui n'est assorti d'aucun cahier des charges et qui va de plus tromper le consommateur. (…) La diminution drastique des agriculteurs au fil du temps n'est pas liée aux mesures environnementales mais à la cogestion (État/FNSEA) de la politique agricole et économique. L'alliée du SDV, la Coopération agricole de France, à travers Vinadéis (NDLR premier producteur de vin en France) et Arterris (NDLR coopérative agricole) est en train de développer une viticulture industrielle irriguée, pour faire du vin d'entrée de gamme (Vins de France), sur des surfaces de plus en plus grandes. La mort des viticulteurs languedociens, elle est là, pas dans l'interdiction du glyphosate ».

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, ANSES, Aude, confédération paysanne, écologie, glyphosate, vignerons

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