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Chronique cinéma : Bac Nord, d’après une histoire vraie

26 août 2021 By Redaction

France 2020

Réalisation : Cédric Jimenez

Durée : 1 H 45

Avec : Gille Lellouche, Karim Leklou, Adèle Exarchopoulos

En 2012 des policiers marseillais sont accusés de trafic de drogue en bande organisée. La zone nord a le taux de criminalité le plus élevé de France. Poussée par sa hiérarchie, la BAC Nord, brigade de terrain, cherche sans cesse à améliorer ses résultats. Pour cela les flics adaptent leurs méthodes, franchissant parfois la ligne jaune. Cela pourrait passer pour un film « pro flic » il évite en partie cet écueil. En fait il y a deux films en un : d’un côté ces flics qui se battent pour faire ce qu’ils croient être juste ; et puis il y a cette machinerie politique dans laquelle ils se retrouvent tous un peu broyés. Et ce sont deux histoires complètement différentes. Avec peu de moyens les policiers se replient sur des méthodes peu orthodoxes à savoir payer un indic avec du cannabis confisqué dans la rue. Et nous voila avec trois hommes pris en étau entre les trafiquants et la nécessité de résultats à bas prix. Cela nous vaut quelques portraits tel le personnage interprété par Gille Lellouche, Greg. Le spectateur s’interroge est-ce un bon ou un mauvais flic ? Il a vingt ans de métier et ne comprend pas pourquoi il fait les choses. Il a cette phrase terrible : « Plus je fais ce métier, moins je le fais ». On comprend alors que les flics sont coupés des gens qu’ils sont censés protéger : certaines cités sont verrouillées, il y a des lieux qui sont des zones de non droit. Pour Greg, qui est un type assoiffé de justice, c’est insupportable. Donc au bout d’un moment, il perd toute forme d’idéal. Dans le quotidien de son métier, puis dans son rapport à sa hiérarchie. Quand tout à coup, on lui donne carte blanche pour effectuer une mission et qu’il s’en acquitte, il se sent revivre. Mais après l’avoir félicité et fermé les yeux sur ses méthodes, ses supérieurs vont le lâcher pour des raisons politiques. Greg est un idéaliste qui navigue dans un monde sans idéaux et, finalement, sans morale. On peut penser à ceux qui ont éborgné des gilets jaunes avec des tirs de LBD. Notre homme ne vit que pour son métier. Les méthodes de cowboy de ces policiers, et les libertés qu’ils prennent sont illustrées par des scènes d’intervention spectaculaires dans les quartiers. On peut toutefois regretter que soit presque occultée la misère de ces quartiers Nord de Marseille.

Aux GCR Narbonne et Carcassonne

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :Bac Nord, chronique ciné, cinéma, jean segonne, Marseille, police

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