La Semaine du Minervois

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Le calvaire des numéros et mots de Passe

13 avril 2022 By Redaction

Au cours des 20 dernières années, la nécessité pour chacun d’essayer de se souvenir des chiffres et des mots de passe a été multipliée par dix.  À l’origine, il suffisait de se souvenir de son numéro de téléphone et peut-être du mot de passe de son compte bancaire. Maintenant, avec l’avènement d’Internet, la nécessité « d’essayer » et de se souvenir d’une multitude de mots de passe a rendu cette tâche presque impossible. Comment, et surtout pourquoi, est-il nécessaire d’essayer de se souvenir d’une telle pléthore de chiffres et de mots de passe ? Nous sommes continuellement informés que la nécessité de telles exigences est notre propre sécurité afin de prévenir la fraude. Cependant, est-ce vrai ?  

Malgré ces augmentations de mots de passe, les fraudes impliquant des retraits bancaires illégaux continuent également d’augmenter !   On se demande donc si le besoin d’une telle multitude de mots de passe est justifié pour notre sécurité ou pour la sécurité des banques et des entreprises, ou s’il s’agit d’une méthode cynique pour essayer de glaner et de conserver autant d’informations que possible sur nous. Heureusement, la protection juridique offerte à la plupart des clients leur donnera généralement le droit de récupérer toute perte subie par une fraude ou même par l’achat de biens défectueux, bien que cela puisse impliquer des délais considérables avant qu’une conclusion satisfaisante puisse être obtenue. 

A un moment donné, les banques nous demandaient de nous souvenir d’un mot de passe à quatre chiffres pour nous permettre d’effectuer tout retrait d’espèces aux guichets automatiques. Aujourd’hui, avec les services bancaires par Internet, nous sommes souvent invité à en fournir beaucoup plus. La Banque Postale, par exemple, exige fréquemment qu’avant de pouvoir accéder à nos comptes, nous devions fournir un numéro d’identification à dix chiffres plus un autre mot de passe à six chiffres, et ce malgré le fait que nous leur avions peut-être déjà donné la permission de conserver eux-mêmes notre numéro d’identification à dix chiffres pour accélérer le processus de connexion et éviter une telle nécessité.  On s’empresse d’ajouter qu'à tout cela s’ajoute la mémorisation du mot de passe à quatre chiffres nécessaire aux retraits en caisse – un total de vingt chiffres pour une seule institution!   De plus, nous sommes continuellement rappeler à ne pas révéler les chiffres à qui que ce soit, mais sans avoir sur soi une note papier, ni de les enregistrer sur son téléphone portable, pratiques elles-mêmes discutables, comment quelqu’un peut-il, à moins d’être un génie numérique, à conserver toutes ces informations ? 

En toute justice pour la Banque Postale, ayant fait l’objet d’un retrait frauduleux, la banque a été extrêmement efficace et a pu reconnaître immédiatement la fraude et recréditer le compte en quelques jours.   Un autre problème courant survient lorsque l’on souhaite acheter quoi que ce soit sur Internet ou directement par téléphone. Il nous est demandé de communiquer notre numéro de carte bancaire complet, la date d’expiration et le numéro de code « sécurité » figurant au verso de la carte. Qu’est-ce qui peut bien empêcher qu’un membre du personnel reçoive ces informations de sa part vers un opérateur encore moins scrupuleux, qui est alors en mesure d’effectuer des achats frauduleux sur nos comptes ?   En particulier, avec les achats dur Internet, il vous sera souvent demandé de créer un soi-disant compte et de concevoir un autre mot de passe. Dans ces cas, il est régulièrement demandé de créer un tel mot de passe contenant des lettres, majuscules et minuscules, des chiffres, et également d’inclure des symboles tels que des signes de ponctuation, tout cela avant de pouvoir faire un méthode d’achat dite « plus facile » !   Ajoutez à cela la nécessité fréquente d’accepter les « cookies » avant même de pouvoir commencer à établir une quelconque connexion et l’on voit rapidement à quel point la frustration peut supprimer cette prétendue façon « agréable » de magasiner.

On pourrait enfin faire une suggestion qui pourrait aider notre famille et nos amis en cas de disparition soudaine :  prenez quelques minutes pour noter tous les numéros et mots de passe que vous pourriez avoir, y compris même les codes pour vous connecter à votre ordinateur, tablette et téléphone portable, ainsi que le numéro de votre Carte Vitale et, ce faisant, placez là dans un endroit sûr de votre domicile.   Si vous sentez que vous pouvez faire confiance à quelqu’un, comme un membre de la famille, désignez lui cet endroit. Cette pratique peut être désapprouvée par beaucoup, mais rien dans la vie n’est complètement infaillible et, ce faisant, vous pouvez épargner à des parents ultérieurs des mois de travail pour essayer de localiser ces informations nécessaires. Malheureusement, sans ces informations, les proches peuvent être distraits en essayant de régler vos affaires à un moment de détresse alors que tant d’autres pressions s’exercent sur eux.

Alfred Wilmot

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :banque, chiffres, compte, informatique, Internet, mot de passe, sécurité

Les relevés bancaires, des informations à ne pas négliger

20 janvier 2022 By Redaction

Pour la plupart d’entre nous, nos relevés bancaires arrivent par la poste chaque mois, en plus des références Internet (par application ou site Web), indiquant le solde de notre compte et les écritures individuelles du mois précédent. Pour la plupart d'entre nous, cela permet simplement de savoir si nous gardons la tête hors de l’eau, surtout après la récente période des fêtes. Un coup d’œil peut suffire à le confirmer, mais attention ! Chaque année, un nombre toujours croissant de retraits frauduleux ou non autorisés sont effectués sur des milliers de comptes. Cependant, de telles escroqueries ne sont généralement détectées que si nous vérifions attentivement nos déclarations, et celles-ci peuvent révéler des débits dont nous n’avons pas connaissance. L’expérience personnelle nous a appris une dure leçon. Les voleurs et les fraudeurs sont devenus de plus en plus ingénieux dans les moyens utilisés pour nous voler sans que nous nous en rendions compte.

À une certaine époque, et encore occasionnellement, ces vols étaient d’une telle ampleur (certains au point d’effacer un compte), qu’ils ne pouvaient pas être dissimulés. Mais aujourd’hui, ces malfaiteurs se sont rendus compte que s’ils restreignaient de tels retraits à des sommes ne dépassant pas 50 euros à chaque fois, ce vol pourrait fort bien passer inaperçu. Heureusement, lorsque de tels opérations sont découvertes, la plupart des banques ont mis en place un système efficace pour annuler immédiatement ces débits et, sur notre présentation d’une preuve raisonnable que la faute ne nous incombe pas, de rembourser notre perte en créditant nos comptes en conséquence dans les jours qui suivent. Cela implique normalement l’annulation et la destruction de nos cartes de débit/crédit concernées, mais ne nécessite pas que nous ayons besoin d’aviser les entreprises auxquelles nous avons précédemment accordé des prélèvements. De nouvelles cartes seront délivrées rapidement. Nos mots de passe restent les mêmes à moins que nous décidions de les changer ce qui contribue à réduire les désagréments ainsi causés. Malheureusement, il est difficile d'éliminer le stress mental que de tels vols provoquent. Si cela peut nous apporter une certaine tranquillité d’esprit, nous ne devons jamais oublier que ce sont ces vols qui donnent lieu à une augmentation des frais bancaires toujours plus élevés que nous subissons tous, victimes ou non, d'une année sur l'autre. Il existe aussi un autre phénomène croissant que nous pouvons découvrir en scrutant nos relevés est que nous pouvons payer, totalement à notre insu. Des charges mensuelles régulières peuvent être ponctionnées sur les comptes pour de prétendues prestations et protections, dont nous n’étions absolument pas au courant. Un exemple courant est celui imposé régulièrement par des commerçants en ligne bien connus, tels qu’Amazon, dans leurs frais « Prime » si bien nommés. Il n’y a certes rien d’illégal dans cette pratique, mais lorsque vous commandez des marchandises, il faut veiller à supprimer toute référence aux frais Prime, à moins que nous ne souhaitions spécifiquement nous en prévaloir.

Dans le cas contraire, des frais mensuels d’un montant relativement faible (d’environs 8 euros) seront débités de votre compte. Ces frais prétendent souvent offrir une livraison rapide et d’autres avantages qui, si nous effectuons des achats réguliers, peuvent en valoir la peine. Malheureusement, pour beaucoup, un simple achat rapide peut nous rendre imputable de ces frais (presque cachés) qui se poursuivent mensuellement sans aucune forme d'avantage. Informé de ces faits, un jeune lecteur avait été convaincu qu’il ne s’agissait que de versements ponctuels, jusqu’à ce qu’on lui demande de vérifier ses relevés antérieurs. Il s'est alors rendu compte que son compte était débité depuis plusieurs mois sans qu’il soit au courant des frais en question. Oui ; si nous vérifions tous attentivement les détails de l’application lors de la commande, nous trouverons comment éviter de telles erreurs, mais en essayant de nous frayer un chemin à travers le labyrinthe d’informations exigées dans cette méthode dite « facile » de commande de marchandises, tout est conçu afin que nous ne fassions pas attention à ces petits détails. Et oui ; si, en découvrant de telles charges, nous écrivons à la société concernée, elle remboursera immédiatement la dernière charge contestée, mais ce mode de commerce exige un questionnement sur sa moralité. De même, de nouveaux services cherche à attirer votre attention en proposant, pour un « petite » rémunération d’environ 12 euros, de rédiger un avis en votre nom pour faire part de votre souhait d’annuler ces frais Prime. On s’empresserait d’ajouter qu’en toute justice pour les entreprises imposant ces primes, qu’une simple note de quelques lignes de votre part demandant l’annulation fournira le même résultat et ce, gratuitement. Soyez assuré, les opérations frauduleuses dont nous ne sommes peut-être pas conscients continueront, mais nous pouvons tous contribuer à les minimiser en nous éloignant simplement dix minutes chaque mois de nos écrans de télévision afin de vérifier un peu plus attentivement nos relevés bancaires.

Alfred Wilmot

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :Alfred, arnaque, banque, compte en banque, frais mensuels, relevés bancaires, Wilmot

Attention à votre compte en banque!

22 novembre 2021 By Redaction

Sommes nous en train de devenir une société où même nos institutions les plus fiables, les banques, nous placent désormais potentiellement à la merci de l’exploitation commerciale ? Beaucoup d’entre nous détiennent plusieurs petits comptes dans différentes banques, souvent par commodité et souvent peu exploités. Parfois, ces comptes portent sur de très petits montants et peuvent même continuer à être détenus pour des raisons sentimentales historique lorsque, par exemple, un compte a été ouvert à notre nom par nos parents alors que nous étions encore adolescents. L’importance financière de ces comptes peut avoir peu d’importance au quotidien. Cependant, sous prétexte que les renseignements personnels sont exigés par la législation gouvernementale, des personnes qui n’ont pas exploité de tels comptes depuis un certain temps, se retrouvent face à des demandes de leur banque pour la réalisation d’un pro-forma « Auto-certification fiscale », ainsi que d’autres intitulés « Compléments d’information ». Ceci sous la menace que de ne pas suivre ce protocole conduirait à la clôture des comptes. Le premier pourrait être avancé comme ayant une certain utilité dans la vérification de l’existence de quelqu’un, mais le second, en revanche, prétend être à des fins de réduction des fraudes bancaires, de prévention de la cybercriminalité, et même de lutte contre le terrorisme. Ce n’est qu’en lisant plus attentivement les « minutes » imprimées sous ces formulaires fournies par La Banque Postale, que l’on s’aperçoit que même une organisation respectée comme celle-ci, doit faire remarquer que les informations demandées peuvent être communiquées « aux sociétés du groupe concernant elle appartient, à ses partenaires…. », et qu’il suffit de donner son nom et son adresse postale pour se conformer à la législation. Cela semble être une intrusion très dangereuse dans nos vies personnelles:

Pourquoi une banque détenant simplement de petites économies devrait elle connaître notre profession, nos sources de revenus et leurs niveaux ? Il faut peu d’imagination pour prévoir la suite d’un bombardement de littérature à caractère commercial nous offrant du « son ? » des conseils en investissement ou d’autres « offres » dont nous ne pouvons ni avoir besoin ni demander.   Il est peut-être temps que nous refusions de nous laisser submerger par la peur de divulguer des informations, uniquement pour être utilisées pour nous exploiter,  et en particulier nos citoyens âgés qui ne devraient pas avoir à subit de telles tactiques.   Nous pouvons tous comprendre la nécessité de prévenir les fraudes bancaires, mais aucun système n’est parfait et il est difficile d’imaginer que de telles exigences telles que décrites ci-dessus contribueraient à les réduire.  Il faut se méfier.

Alfred W.

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :banque, Banque Postale, compte, confidentialité, informations, vie privée

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