Le 4 mars dernier, le collectif s’est réuni pour faire le point sur l’association qui, à cause du manque d’activités lié à la pandémie, accuse une baisse importante du nombre d’adhérents (de 67 à 49, soit moins 73%). Afin de remobiliser, les militants ont envisagé un programme d’actions.

Depuis un an, la crise sanitaire impacte la vie économique et sociale du pays avec des contraintes touchant aux libertés individuelles, aux loisirs et la vie associative. Après les épisodes sur les masques et les tests, c’est la gestion de la vaccination qui fait problème : manque de doses, pagaille et lenteur dans l’administration des vaccins. Selon le comité, « cette situation est le résultat de la logique financière qui a présidé aux contrats entre l’Union européenne (UE) et les laboratoires, et le refus de déposer les brevets dans le domaine public. Les laboratoires annoncent des profits records alors que des millions de personnes attendent toujours d’être vaccinées ». Une initiative citoyenne européenne a été lancée, en novembre 2020, sous la forme d’une pétition intitulée : Pas de profit sur la pandémie. Elle demande à l’UE d’agir pour que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la Covid-19. Le Mouvement de la Paix en est partie prenante. Diverses initiatives ont eu déjà lieu : le 13 février à Carcassonne et Narbonne, le 18 février à Limoux, le 24 février à Lézignan, le 2 mars à Narbonne. Pour poursuivre cette « bataille des brevets », le Parti communiste français (PCF) propose aux pétitionnaires de venir le jeudi 11 mars, à 11 heures, au Rocher de la lutte de Carcassonne.
2021, année de la biodiversité
Le comité a souligné ses difficultés à faire prendre en compte, par certaines organisations, la relation entre activités militaires et sécurité environnementale malgré l’initiative pluri partenariale qui, en 2019, a réuni 600 à 700 personnes à Carcassonne. L’année 2020 devait à l’origine représenter l’année de la biodiversité mais, bouleversé par la pandémie, l’agenda prévu dans ce cadre a été reporté sur 2021. Ce virus et son amplitude s’avérant révélateurs d’un problème global dans notre rapport à la biodiversité et à la nature, l’association compte s’appuyer sur les nombreuses réunions internationales (COP) qui auront lieu pour mettre en place « des expressions croisées et des actions sur ce thème, comme utiliser l’exposition et le livret Paix & Climat, réalisés par le mouvement ». Elle prévoit d’occuper aussi d’autres terrains : « développer la culture de la paix en milieu scolaire ; l’action en direction des femmes en ce mois de mars ; le dossier algérien (anniversaire des accords d’Evian : 19 mars, le rapport de Benjamin Stora, le mouvement citoyen en cours en Algérie, …) ; la Journée internationale de la paix le 21 septembre ; le Congrès national du Mouvement de la Paix les 20 et 21 novembre ». C’est dans ce contexte que devrait se tenir l’assemblée générale du Comité audois programmée le 10 avril à Luc-sur-Aude, de 9 heures à 12h30 et qui s’achèvera par un apéritif dînatoire.
Danièle Storaï
Renseignements auprès de Bernard Gils au 06.87.55.00.70.