La Semaine du Minervois

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Les serpents du Minervois (1ère partie)

15 septembre 2020 By Redaction

Chronique élaborée avec Jean-François Hébraud, professeur de biologie

Redoutés et souvent craints sans raison, les serpents ont bien souvent mauvaise réputation. Ils sont cependant un maillon essentiel de l'écosystème de la région, régulant les populations de rongeurs, lézards et autres petits mammifères, sans oublier aussi leurs propres confrères. Tour d'horizon des espèces que l'on peut retrouver dans le Minervois.

Couleuvre d'Esculape

Les serpents malgré leurs nombreuses différences ont cependant tous bon nombre de points communs qui les caractérisent. Tout d'abord, au niveau de la tête, ils disposent tous d'une mâchoire qui se déboîte pour avaler leurs proies et de l'organe de Jacobson (deux trous dans le palais nourris des éléments olfactifs prélevés par la langue dans le sol et l'air afin de tracer proies et compagnes), tout comme les lézards (voir nos articles dans les précédentes éditions). Leurs paupières sont transparentes mais soudées. Ce sont tous des vertébrés et leurs activités quotidiennes et leur présence dépendent énormément de la température ambiante. Enfin, ils exécutent des parades nuptiales complexes et les mâles se confrontent souvent dans des combats lors des périodes de reproduction.

Débutons avec la couleuvre d'Esculape (nom grec du dieu de la médecine aussi connu sous le nom d'Asclépios ), un serpent pour le moins surprenant, puisqu'il peut grimper aux arbres grâce à ses écailles en angles qui lui permettent de s'accrocher aux parois verticales. Elle apprécie particulièrement les châtaigneraies et les chênaies claires ainsi que les rochers. Avec un corps très long, ce semi-constrictor (constrictor : qui étouffe ses proies) est très musclé.

Couleuvre de Montpellier

La couleuvre de Montpellier est un des plus grand serpents d'Europe, puisque les mâles peuvent mesurer jusqu'à deux mètres de long ! Venimeuse, elle n'en n'est pas moins inoffensive (à moins d'insérer ses doigts dans la gueule du reptile!), puisque ses crocs sont placés vers l'arrière afin de paralyser les proies qu'elle avale. Elle a la particularité de chasser à vue en se dressant comme le cobra, afin d'avoir une meilleure perspective de l'environnement qui l'entoure. Grâce à ses menus variés, elle peut cohabiter avec d'autres espèces de serpents dans le même espace. Avec ses glandes labiales et nasales, elle enduit ses écailles afin de laisser une trace odorante pour

Couleuvre échellon

marquer son territoire et se signaler auprès des femelles. Elle a tendance à s'enrouler instantanément pour se protéger et s'immobilise pour rester discrète, ayant peu tendance à l'affrontement direct contre des proies de plus grande taille. On la retrouve dans la zone de végétation dite “eu-méditerranéenne”, aussi appelée « domaine de l'Olivier ». Elle est active dès février si le soleil est présent, puisqu'elle a besoin de chaleur afin de créer ses cellules reproductrices.

La couleuvre à échellon est probablement celle dont on peut déduire l'âge le plus aisément en raison de son apparence. Alors que les jeunes affichent des barreaux gris de ce qui pourrait être une échelle sur son dos, l'adulte affiche l'échelle au complet tandis que les individus les plus vieux n'affichent plus que ses montants. Pouvant vivre jusqu'à l'âge vénérable de 25 à 30 ans, elle peut mesurer jusqu'à un mètre quarante et chasse à l'affût et à l'odorat.

Classé sous :Actualités Balisé avec :biologie, couleuvre, hebraud, Nature, serpents

La vie secrète des lézards (2ème partie)

4 septembre 2020 By Redaction

Chronique réalisée en collaboration avec Jean-François Hébraud, professeur de biologie.

En Minervois, s'il y a des animaux que l'on croise souvent mais dont on connaît bien peu de choses, ce sont les lézards. Alors que l'on a l'impression qu'ils se ressemblent tous, ils sont pourtant bien différents.

À mi-chemin entre le lézard et le serpent on retrouve un étrange animal appelé le lézard Seps strié. Dépassant rarement les 40 cm, il dispose de quatre petites pattes atrophiées tridactyles (à trois doigts) qui le forcent à se déplacer à la manière d'un serpent. Sa tête est de la

Tarentola Mauritanica

même largeur que son corps qui est rayé de noir mais dont le ventre est de couleur blanchâtre à nacrée. Il se nourrit principalement de petits insectes, d'araignées et vit dans la litière du sol. Il adore les endroits où il a de l'espace et se déplace très rapidement et agilement ce qui en rend l'observation très complexe.

On retrouve aussi dans le Minervois, un des lézards les plus urbains que l'on connaisse, le gecko (ou Gekkota). Aussi appelée la Tarente de Maurétanie, elle a considérablement agrandit son aire d'implantation depuis les 30 dernières années. Contrairement aux autres lézards, il n'a pas de langue bifide (séparée en deux à son extrémité) mais une langue épaisse et ses paupières transparentes sont soudées. Les espèces nocturnes disposent de pupilles dont la fente est verticale (similaire à celle d'un chat), tandis que les espèces diurnes disposent de pupilles rondes. Le 1er gecko observé dans la région le fut au théatre de Carcassonne il y a une quarantaine d'années avant de se répandre dans toute la région transporté principalement par l'homme. Ils mesurent rarement plus de 30 cm et peuvent vivre pour certains jusqu'à 20 ans !

Orvet, crédit photo Laurie Campbell (Biosphoto)

Semblable au lezard Seps strié en raison de ses pattes atrophiées ou totalement absentes (apode), l'orvet est probablement le plus étrange des lézards. Mesurant environ 30 cm, il aime les endroits chauds et humides. Très discret, il peut vivre jusqu'à l'âge très vénérable de 50 ans. La coloration de l’orvet dépend de son âge et de son sexe comme bon nombre de lézards. Il dispose aussi de l'organe de Jacobson (comme beaucoup de ses congénères), deux petits trous dans son palais que sa langue fourchue vient nourrir des molécules qu'elle a capturée dans l'air et le sol afin de pouvoir traquer ses proies mais aussi ses compagnes. Ses paupières sont mobiles contrairement aux serpents avec qui on peut le confondre. Il est cependant totalement inoffensif et protège même les potagers des escargots et limaces.

Le Lézard des murailles

Enfin on peut aussi observer une lutte sans relâche entre les lézards catalans et les lézards des murailles. De petites tailles, ils se disputent généralement des biotopes identiques qui évoluent très rapidement avec les changements climatiques. Si on aperçoit une de ces deux espèces à un endroit, l'autre ne sera pas visible en raison de cette guerre de territoires. Présents aussi le long des rivières et dans les forêts de chênes verts, on les retrouve surtout sur des parois verticales comme des murs de pierre.

Prochaine chronique, les serpents du Minervois.

Précision : Dans la précédente chronique, nous avions précisé que les lézards d'Afrique du Nord avait traversé le détroit de Gibraltar durant les dernières glaciations. Afin d'éviter toute confusion, c'est en raison d'une baisse du niveau de la mer Méditerranée en raison des glaciations que cet événement s'est produit. Ce n'est donc pas sur la glace que les lézards on pu traverser le détroit mais bien parce que la mer s'était retirée ce qui leur a permis de marcher sur la terre ferme et rejoindre ainsi le continent européen,

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :biologie, lézards, minervois, Nature

La vie secrète des lézards (1ère partie)

22 août 2020 By Redaction

Chronique élaborée en collaboration avec Jean-François Hébraud, professeur de biologie.

En Minervois, s'il y a bien des animaux que l'on croise souvent mais dont on connaît bien peu de choses, ce sont les lézards. Alors que l'on a l'impression qu'ils se ressemblent tous, ils sont pourtant bien différents.

Le lézard Algire

Tous issus de l'ordre des squamates, ils partagent des caractéristiques communes, en l'occurrence, celles d'avoir quatre pattes, un système auditif apparent (en règle générale les tympans, tâches noires et rondes en arrière de la tête) et sont une dérivation des amphibiens. S'étant affranchis de leur dépendance à l'eau, leur peau est plus épaisse que les grenouilles et leurs œufs ne nécessitent pas la présence d'un milieu aquatique. Certains d'entre eux ont la particularité de perdre leur queue en contractant un muscle cassant une vertèbre en deux agissant comme moyen de défense. La queue ainsi libérée, continue de bouger afin de faire diversion et d'attirer l'attention du prédateur permettant ainsi au lézard de s'enfuir. Les lézards ont souvent des apparences très variées pour une même espèce, en fonction de l'âge et du sexe de l'individu, pouvant faire croire à l'appartenance à des espèces différentes. Leurs prédateurs naturels sont les rapaces, les serpents, les chats, et autres carnivores comme les belettes. Ils ont deux origines principales, l'Europe Centrale et la Maurétanie (ne pas confondre avec la Mauritanie) ancien nom donné à la province romaine aujourd'hui occupée par le Maroc et l'Algérie.

C'est lors des dernières glaciations, alors que le niveau de la mer avait baissé au niveau du détroit de Gibraltar, il y a 12 000 ans environ, que ces derniers ont « traversé » la mer Méditerranée pour rejoindre l'Europe et peupler les différents écosystèmes qu'ils occupent actuellement. Dans le Minervois on retrouve plusieurs familles de lézards. Les psammodromes, du

Le lézard Occelé (crédit photo Wikipedia)

grec ancien psámmos (« sable ») et drómos (« course ») signifiant « qui court sur le sable », dépendent énormément de la température. On retrouve au sein de cette famille le lézard Algire qui a une queue rouge vif chez les mâles. Il est très rapide et vit dans la garrigue haute en se déplaçant très rapidement d'un buisson à l'autre.

On retrouve aussi le lézard d'Edwards, de plus petite taille qui vit dans les endroits où la végétation en est à ses premiers stades. Ils se nourrissent d'insectes, de vers et de petits invertébrés. Dans la même famille, le lézard ocellé est le plus gros des lézards européens et peut mesurer jusqu'à 80 cm. Il vit dans des pelouses sèches, dans des aires plutôt dégagées et se nourrit de petits lézards et de petits rongeurs. Il peut revêtir une robe verte, jaune ou marron et vivre jusqu'à 11 ans ! Cette espèce est aujourd'hui protégée et sa capture est strictement interdite.

À suivre...

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :animaux, biologie, lézard, patrimoine, reptiles

Tout ce que vous avez voulu savoir sur la garrigue sans jamais avoir osé le demander

3 août 2020 By Redaction

Chronique élaborée en collaboration avec Jean-François Hébraud, Professeur de biologie

Crédit photo : Natacha Gysin

Présente sur tout le pourtour méditerranéen français, elle lui donne ses paysages et ses odeurs si particulières. La garrigue est un environnement typique de notre région, mais savez-vous comment elle est apparue et ce qu'elle est réellement ?

Le mot garrigue a deux origines. Le premier provient du mot indo-européen Gar, qui signifiait « rocher ». Ce même mot a donné plus tard en occitan le mot « Garric » traduit par « l'arbre du rocher » servant à définir le chêne vert. Car en effet, bien avant d'être un paysage aux allures dénudées, la garrigue était bel et bien une forêt de chênes verts. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sont les hommes qui ont créé cet environnement et ce, dès le néolithique afin de transformer les forêts locales en champs d'élevage ou de cultures. Les brûlis, ces feux de forêts destinés à créer des pâturages pour l'élevage des moutons, ont été utilisés jusqu'au début du XXème siècle, date des derniers incendies volontaires allumés dans la région. Certes, la foudre en causait déjà bien avant la présence humaine, mais ce dernier fut sans nul doute un accélérateur.

Des pâturages à moutons et chèvres

Crédit photo : Natacha Gysin

Avec son climat méditerranéen doux en hiver mais chaud et sec en été avec de violents orages, la garrigue a vu la terre qui la protégeait être emportée par les pluies laissant apparaître alors les rochers et quelques restes de forêts primitives. Des plantes pionnières très nombreuses, comme les lichens, les asphodèles, les thymées ou encore les « baoucas », les herbes à moutons en occitan, ont dès lors pris possession des lieux. Mais d'autres vestiges des anciennes forêts persistent, comme des lianes désormais privées de leurs arbres. On y retrouve des asperges, des clématites et même de la salsepareille, l'herbe préférée des schtroumpfs ! Avec un peu de patience, qui sait, peut-on peut-être, en croiser un.

Car la faune de la garrigue existe même si elle est souvent aussi discrète que les lutins bleus de Peyo. Le paysage même s'il a pourtant l'air inhabité, regorge de très nombreuses espèces d'insectes, de reptiles et d'oiseaux telle la fauvette ou le Cochevis de Thékla. Toujours à la recherche de fraîcheur et d'humidité, ces animaux et insectes sont souvent cachés dans des trous ou sous des pierres. Originellement séparée en plusieurs strates offrant différents biotopes, la garrigue est maintenant plus homogène et tend vers ce que l'on appelle la garrigue haute associée au mot matoral (broussailles) qui regroupe le maquis et la garrigue.

Enfin, pour finir sur une note littéraire, voici la définition de la garrigue donnée par André Chamson, un essayiste, historien, conservateur de musée et romancier français : « C'est le lieu du dépouillement et de la plénitude, une retraite où tout finit et tout recommence, où tout s'oublie et se découvre ». Alors cet été, lorsque vous vous baladerez dans la garrigue ce ne seront pas les détails qui manqueront pour ceux qui auront la chance de vous accompagner. Bonne balade !

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :biologie, garrigue, hebraud, Nature

Jean-François Hébraud : savoir pour comprendre

10 juin 2020 By Redaction

Jean-François Hébraud cœur de son "jardin botanique" de Lespinassière

Des palmiers, un yuka, une pléaide d'iris aux couleurs vives et même des bananiers, c'est dans son petit « jardin botanique » de Lespinassière que ce professeur de biologie hors du commun a reçu La Semaine du Minervois.

Dès ses premiers pas Jean-François Hebraud, issus d'une famille de boulangers de Lespinassière, est tombé amoureux de la vie qui l'entoure, quel qu'en soit sa forme. Animaux, plantes, pierres, insectes ou patrimoine culturel, rien ne laisse indifférent cet homme, professeur de biologie à Carcassonne, dont la quête de savoir n'a de limite que le nombre d'heures que compte une journée.

C'est au cœur de la maison familiale, ancienne boulangerie de ce village haut perché sur les contreforts de la Montagne Noire, que Jean-François a amassé avec le temps autant d'objets inusités que de variétés de plantes, de coquillages, de squelettes d'animaux et de fossiles au grès de ses balades et échanges avec d'autres passionnés de la région. Dès la classe de quatrième sa vocation d'enseignant a germé et s'est rapidement transformée en un véritable arbre de connaissances, ô combien variées, mais définitivement ancrées dans la région du Minervois. Un besoin irrépressible de transmission de ce qu'il a pu apprendre ou découvrir, expliquant très tôt à ses cousins et cousines la moindre de ses découvertes.

Son arrière grand-père boulanger, mais aussi musicien (puisqu'il en oubliait le pain dans le four au point de parfois le faire brûler) lui a transmis tout d'abord un amour contemplatif de la nature environnante. Vint alors le besoin de comprendre. Vers l'âge de 8 ans, il commence alors sa collection de spécimens vivants ou non, s'occupant de vivariums et d'aquariums pour mieux comprendre l'évolution de la vie. D'élevages d'insectes ou de poissons jusqu'à l'élaboration d'un véritable jardin botanique personnel, Jean-François compile les espèces du vivant mais aussi les pierres et les fossiles. Son « laboratoire » est un véritable petit musée recelant mille et une merveilles. Lorsque l'école de Lespinassière était encore ouverte, il avait même offert de nombreux spécimens pour l'aquarium de la classe de CP, afin que les élèves puissent les observer et mieux comprendre leur évolution.

L'apprentissage lui aussi en constante évolution

Pour lui, rien ne vaut l'observation du vivant. Il se désespère d'ailleurs d'une réduction de la transmission du savoir à ce qui n'est qu'utile à l'homme ou que ce qui peut uniquement se traduire en son exploitation à des buts commerciaux : « Désormais, on apprend juste pour apprendre quelque chose d'utile, utile pour l'homme, pas juste pour le plaisir de savoir et de savoir pourquoi » déclare t-il. La grande majorité de ses élèves est irrestitiblement attirée par les écrans. Pour le professeur, tandis qu'il y a à peine une dizaine d'années, ces derniers assistaient émerveillés à l'analyse du vivant en ayant « les mains dedans », aujourd'hui sans interface numérique, leur intérêt s'évapore aussi vite qu'un post sur Instagram. Il faut dire que les programmes ont aussi changé, demandant aux élèves une compréhension plus vaste et abstraite totalement décontextualiée par rapport au concret, au palpable.

Jean-François Hébraud est aussi président de l'association Les Triacaïres, dédiée à la promotion, la valorisation, la conservation et la transmission du patrimoine local, qu'il soit lié aux vestiges et à la mémoire du passé ou observable dans le présent. Cette association a publié plus d'une cinquantaine de bulletins couvrant des sujets aussi variés que la forêt, les insectes ou encore les outils utilisés autrefois par différentes professions dont certaines disparues. Il a aussi été publié dans les bulletins de Meridionalis (l'Union des associations naturalistes du Languedonc Roussillon), de la Sesa (Société d'Étude Scientifiques de l'Aude) et a participé à la création d'atlas de répartition d'espèces pour l'EPHE (École Pratique des Hautes Études) de Montpellier. Cependant, c'est au milieu de la nature que l'homme se sent le plus à l'aise, aimant toujours se balader et contempler sa transformation en raison des changements climatiques qu'il ne fait que constater au fil des années qui passent.

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :biologie, géologie, hebraud, naturaliste, professeur, tradition

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Directrice de publication Lydie Rech
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