La Semaine du Minervois

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Bize-Minervois : retour en photos sur la nouvelle crue de la Cesse

21 mars 2022 By Redaction

Le Café du Midi ; l’eau est montée à la limite des batardeaux © M. Fernandez Calas
C’est par l’accès à la passerelle que la Cesse est sortie de son lit © M. Fernandez Calas

La Cesse est à nouveau sortie de son lit, en milieu de matinée, samedi 12 mars. Elle a atteint son niveau le plus haut, 2,69 mètres, vers 15 heures, inondant les rues adjacentes. L'eau est montée rapidement, trois mètres en trois heures, la Cesse étant en dessous de son niveau habituel (moins 70 cm). Selon Patrick Resplandy, adjoint au maire et responsable de la sécurité, peu de dégâts sont à déplorer : quelques murs ainsi que le petit pont de l'Oriol qui traverse la Cesse en allant vers le cimetière ont été fragilisés, sans plus.

Chez les habitants, quelques caves et rez-de-chaussée ont été visités par un peu d’eau. Avertie bien en amont, la commune a pu se préparer : “Pose de batardeaux, test des ballons obturateurs d’égouts, nous étions prêts”, souligne monsieur Resplandy. En revanche, l'incertitude demeure au niveau du Rec d'Aymes (le ruisseau qui borde la route allant vers le hameau de La Roueyre), affluent de la Cesse comme la Cessière, le Brian et le Tréménal. Ces trois ruisseaux sont équipés d'une station de vigilance mais pas le Rec d'Aymes, “des années que la commune la réclame”, regrette-t-il.

Samedi 14 mars en début d’après-midi © M. Fernandez Calas

Des années également que traîne le dossier d'aménagement d'une zone d'expansion de crue. “Si les travaux avaient été réalisés, il ne se passait rien”, ajoute Patrick Resplandy. En effet, l'aménagement du lit de crue est retardé par les lenteurs administratives, et surtout le manque de moyens accordés par l’État au CNPN (Comité national de la protection de la nature) qui traite le dossier.

Lydie Rech

Classé sous :Brèves Balisé avec :Bize-Minervois, crue, la cesse, photos

Bize : une classe… fourmillante de projets !

2 mars 2022 By Redaction

Anne Glaud, professeure des écoles à Bize-Minervois, vient d’inviter une quinzaine de collègues passionnés par la pédagogie coopérative à une journée d’auto-formation hors temps scolaire, pour se rencontrer, échanger, et enrichir mutuellement leurs pratiques pédagogiques.

Anne Glaud expliquant le déroulement d’une journée de classe

Samedi 12 février, un franc soleil permet au petit groupe de prendre le café de mi-journée dans la cour de l’école élémentaire de Bize, devant les portes grandes ouvertes de la classe de CE2/CM1. Treize enseignants ont répondu présent à la proposition de passer quelques heures ensemble afin de partager des pratiques, des questionnements et des soucis professionnels. En effet, leur métier est en évolution constante, peu reconnu (vu les salaires) et confronté à une multitude de défis en tous genres (attrait du numérique hors classe, enseignement inclusif, gestion de la crise sanitaire, conflits à gérer…). La formation continue se rétrécissant à peau de chagrin, les praticiens s’inspirant de la pédagogie Freinet (voir plus bas) se réunissent au sein de l’association ICEM 11 (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne). Ils profitent ainsi de sessions d’approfondissement – parfois pendant le temps scolaire – et de mutualisation d’outils pédagogiques.

Un temps de travail de préparation important

Après une matinée déjà bien studieuse, Anne Glaud passe une partie de l’après-midi à présenter son travail : l’organisation temporelle et spatiale d’une journée scolaire, avec des objectifs d’apprentissage clairement définis. L’évaluation se fait en co-gestion “maître-apprenant”. Le temps personnel de préparation de l’enseignante, en amont de ce processus, force l’admiration. D’autre part, la maîtresse expose, à chaque rentrée en septembre, ses objectifs aux parents d’élèves, pour les inviter à devenir des partenaires à part entière. En septembre aussi, il y a un gros travail de méthodologie à absorber par les écoliers : la journée est rythmée “au cordeau”! Les autres collègues de l’école ne pratiquent pas la pédagogie coopérative mais madame Glaud se sent bien intégrée. Et l’autonomie accrue de ses élèves, en arrivant dans la classe supérieure, est saluée par tous, même plus tard au collège.

Des outils pertinents pour être acteur de ses apprentissages

L’espace de la classe est utilisé au maximum des possibilités : faire tenir vingt-six jeunes dans un local de taille assez réduite, avec ateliers et matériels divers, représente une gageure supplémentaire. Le beau temps arrivé, il n’est pas rare qu’un atelier de lecture soit installé à l’air libre, à toute proximité de la salle de classe bien sûr. Journal scolaire, classeurs programmatiques et cahiers d’auto-évaluation, tableaux muraux divers et variés, outils de recherche personnelle, propositions d’exposés et préparation de projets, font partie des incontournables. Beaucoup de travaux scolaires se faisant en duo ou en petits groupes, des casques anti-bruit sont disposés sur un pan de mur pour celles et ceux qui veulent se concentrer sur une exploration de texte ou sur une résolution de problèmes mathématiques.

Ne manquent que les outils un peu vintage utilisés au siècle dernier pour composer les textes du journal scolaire : la presse et les petits caractères en plomb sagement alignés en attente d’encrage, clin d’œil nostalgique au lointain monsieur Gutenberg ! Mais le traitement de texte par ordinateur a remplacé le matériel d’imprimerie avec pertinence.

Considérer la dimension sociale de l’enfant, voué à devenir un être autonome, responsable et ouvert sur le monde.

L’exposé d’Anne Glaud suscite grande écoute et questionnements auprès de ses pairs. Certains participants sont venus de près, comme la directrice de l’école de Pouzols, qui a croisé Anne lors de remplacements, et qui, en recherche, veut “aller plus loin” au niveau de sa pratique professionnelle. Les autres se sont déplacés depuis tout le département, avec même une enseignante ariégeoise ! Le but ultime de cette pédagogie, théorisée par l’enseignant Célestin Freinet au sortir de la Première Guerre mondiale, (avec aussi des emprunts plus récents à la méthode Montessori) : “aider l’enfant-élève à apprendre naturellement”, comme il a appris à marcher et à parler, sans oublier de le former à une citoyenneté éclairée… Tout un programme !

Texte et photo Christiane Lehmann

Célestin Freinet (1896-1966)

Mutilé de guerre à 70 % (une balle lui a perforé le poumon), il adapte dans les années 1920 son enseignement pour tenir compte de son état de santé. Manquant de souffle et de voix forte, les leçons magistrales sont remplacées par une palette de méthodes alternatives. Mais également dans l’objectif de favoriser le libre arbitre, l’esprit critique des futurs citoyens. Aidé de son épouse Elise Freinet, et un peu plus tard par un réseau d’instituteurs, syndicalistes comme lui, il développe toute une série d’outils pédagogiques : texte libre, dessin libre, correspondances interscolaires, imprimerie et journal scolaire, enquêtes, réunions de coopérative. Peu avant sa mort, il théorise sa pratique en énumérant 30 invariants pédagogiques. Mais, dès 1921, il écrit : “En tâtonnant, l’enfant cherche sans cesse, consciemment ou non, la réponse essentielle et constructive aux problèmes complexes que lui pose la vie”. La pédagogie Freinet questionne profondément le rôle et le fonctionnement de l’école dans la société.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Anne Glaud, auto-formation, Bize, Bize-Minervois, Célestin Freinet, classe, éducation, Montessori

Bize-Minervois : décès de Claudie Mazard

10 février 2022 By Redaction

Claudie Mazard a largement contribué à la création de l'école calandreta Lo Cigal à Bize, c'est dans sa propriété, au domaine du Vergel, que l'école a ouvert. Calandreta lui rend hommage : “C'est avec une grande peine que nous vous informons que Mme Claudie Mazard nous a quitté vendredi 21 janvier. Elle fut présidente de la Fédération régionale Languedoc et “ligaïre” de la Fédération Audoise. Claudie a beaucoup donné, de son travail, de son cœur, de son temps, de son énergie pour Calandreta. Elle a œuvré, pendant plus de 25 ans pour et au sein du Mouvement Calandreta. Elle a été l'âme, le moteur, le pilier de la Fédération 11. La maladie l'a emportée. Elle aimait son pays, sa langue, sa culture et nous sommes certains que le chemin qu'elle a pris est occitan.”

Classé sous :Brèves Balisé avec :Bize-Minervois, calandreta, Claudie Mazard, Fédération 11, occitan

Bize-Minervois : projet classe, en avant la musique !

14 décembre 2021 By Redaction

Scolarisés en CE2/CM1 à l’école Paul Tournal, les élèves d’Anne Glaud bénéficient à la fois du dispositif “Classe orchestre découverte” et du projet départemental de chant “Oc and Co” qui englobe la pratique chorale ainsi que l’étude d’œuvres et de genres musicaux.

Dans le cadre de l’action “Classe orchestre découverte”, qui durera toute l’année scolaire 2021/2022, des groupes de cinq enfants suivent un module de formation, à raison d’une heure par semaine, pour s’initier à la pratique d’un instrument de musique prêté, dont il faudra prendre grand soin. L’inspection de l’éducation nationale de la circonscription de Lézignan et le Conservatoire de musique à rayonnement départemental du Grand Narbonne ont élaboré un partenariat qui permet de viser “la culture pour tous”.

À chacun son instrument

Le grand “pouet” final !

Après avoir essayé tous les instruments proposés (à vent : clarinette, flûte traversière, saxophone, hautbois ; et à cordes : violon, alto), les élèves ont fait leur choix individuellement. Quatre professeurs de musique les accompagnent, pas à pas. Pour ce qui est de Bertrand, l’intervenant de musique employé par le CIAS (Centre intercommunal d’action sociale), il mène une séance hebdomadaire de 45 minutes, où le chant et le vocabulaire d’analyse et d’écoute sont valorisés. Un lien entre les deux démarches est en cours de finalisation. Lundi 29 novembre, dans la lumineuse salle “haute” aménagée à l’étage de l’école élémentaire, a eu lieu la remise officielle des instruments, en présence des partenaires qui ont facilité la mise en œuvre du projet global. Le maire de Bize, Alain Fabre, était représenté par la première adjointe, Lydie Faure. Celle-ci a malicieusement décrit le projet musical comme une “intervention du père Noël avant l’heure !”. Elle dit envier un peu les élèves : petite, elle n’a pas pu apprendre à jouer d’un instrument.

Un nouvel ami cher

L’enseignante Anne Glaud est particulièrement attentive à l’éveil musical sous toutes ses formes : elle pratique elle-même au Patio des Arts à Narbonne. D’autre part, elle est membre de l’ICEM 11 ( Institut coopératif de l’école moderne, qui promeut les méthodes initiées par Célestin Freinet au début du siècle dernier – voir encadré). Après avoir apprécié un court morceau de musique joué par les professeurs et écouté la kyrielle de discours d’usage (très adaptés à la jeunesse présente), les élèves ont réceptionné leurs instruments dans leurs étuis. Il fallait les assembler et les essayer en une “symphonie” encore un peu cacophonique. Puis, Vincent Boisseau, directeur du Conservatoire de Narbonne, a endossé le rôle du chef d’orchestre : pas facile pour les apprentis musiciens de faire grand silence avant le “pouet” collectif qui a fait résonner les murs et les vitres du local. Les enfants ont été sensibilisés au prix de chaque instrument (exemple : un petit violon alto coûte environ 800 euros). Une élève a lancé : “Il ne faut pas en jouer sous la pluie”. Un autre a rajouté en toute bonne foi : “Et il faut le mettre du bon côté”, en parlant de la flûte à bec. Les musiciens en herbe ont été invités par ailleurs à faire découvrir l’instrument à leurs parents, amis, voisins… Bientôt, il y aura “d’la rumba dans l’air” dans les rues de Bize !

Texte et photo Christiane Lehmann

Anne Glaud, maîtresse engagée

La maîtresse s’appuie sur des pratiques coopératives (connues depuis un siècle déjà). Elle est militante de l’ICEM 11 et participe à des rencontres régulières entre enseignants. Elle co-anime des stages de formation en y présentant les outils qui favorisent la prise de responsabilité et la recherche active de connaissances. Les principales valeurs pédagogiques mises en avant par Anne Glaud sont : l’accompagnement des enfants sur leur chemin citoyen, l’accueil et le respect de toutes et tous, avec leurs différences et leurs ressemblances. Avec, chevillée au corps, cette motivation : faire avancer chacune et chacun sur son parcours d’apprentissage avec et grâce au groupe-classe auquel elle, il, appartient.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Anne Glaud, Bize-Minervois, Classe orchestre découverte, instrument de musique, musique, Oc and Co, orchestre, projet classe, Vincent Boisseau

26 juillet 2019 By Redaction

X-Treme 2019  Bize

https://semaineduminervois.com/4584-2/

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :Bize-Minervois, freestyle, x-treme

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