La Semaine du Minervois

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Beaufort : Espace, une exposition collective qui célèbre les femmes

28 avril 2022 By Redaction

Amanda Jammes (Ajo) propose une expo d'art contemporain dans son atelier, autour de l'espace qu'occupe les femmes dans le monde.

Espace du 5 au 30 mai à l’Ajo Art Studio à Beaufort © DR

L'exposition aura lieu du 5 au 30 mai. Ajo ouvre son atelier à des femmes artistes. Femmes pour lesquelles le monde de l'art offre peu d'espace. Neuf artistes partageront leurs propres espaces, leurs espaces intérieurs, celui qui leur est offert, celui qu'elles se créent, les espaces pour lesquels elles se battent et ceux dont elles veulent se défaire. Avec Amanda Jammes, Daniela Garza, Helen Sargeant, Linda Williams, Shoko Tsuji, Alice Heron, Amelia Page, Morgan Ogilvie Et Faustine Falaise. Vernissage le jeudi 5 mai à 19 heures.

Rencontres

Rencontre avec Claude Parisot © DR

L'exposition sera ponctuée de trois évènements (sur réservation). Un cercle de femmes autour du désir avec Amanda Jammes et Catherine Jauffred, le 14 mai à 18 heures ; une initiation à la cérémonie du cacao avec Daniela Gaeaza Zertuche - Ku-Ku, l'esprit Cacao, est l'une des divinités les plus puissantes de la cosmologie Maya, cette boisson sacrée est réputée pour ouvrir le cœur et élever l'esprit, le 22 mai à 14 heures ; une rencontre avec Claude Parisot, thérapeute de couple, formé en gestion de stress, il est l'auteur d'un livre (Re)enchanter son couple!, le 26 mai à 18 heures.

Ajo Art Studio, 3 rue de l’Europe 34210 Beaufort

Davantage de renseignements sur www.ajoart.org

Inscription auprès d’Amanda au 04.68.49.68.54 - jammesamanda@gmail.com

Classé sous :Actualités Balisé avec :Amanda Jammes, Beaufort, Catherine Jauffred, espace, exposition, femmes, livre

FROID INJUSTE

28 novembre 2018 By Redaction

On y est, les vignes perdent leurs feuilles et les frimas premiers du solstice de décembre font frissonner tout le monde. C'est le froid qui te prend l'épiderme. Pourtant les pluies d'automne n'ont pas encore séché et tous ceux qui ont pris l'eau en octobre tentent de retrouver une vie décente. Les vignerons se remontent les manches. Ils arrivent de toute la France pour quadriller les différents terroirs dévastés et remonter le vignoble. D'un autre côté, de nombreux fonds sont mobilisés et toutes les collectivités ont débloqué des budgets pour les compléter. De nombreux artistes montent sur scène pour en récolter d'autres. Pourtant entre les filets passent déjà quelques personnes, cas oubliés. Parmi nos voisins proches, des sinistrés de l'Hérault n'ont pas reçu d'aide d'urgence aux personnes comme tous les Audois. Ce n'était pas la quantité de perte qui faisait la différence mais simplement le département de référence. Entre autres omissions aussi, des associations pourraient bien se retrouver sans pouvoir travailler alors qu'elles mêmes assuraient sur les territoires des actions de solidarité ou d'entraides. Si les vignerons audois seront bien aidés via l'Association audoise des vignerons sinistrés, espérons que les parties héraultaises ne soient pas laissées pour compte comme les particuliers. Les collectivités sont les premières à interférer entre les budgets mis à disposition par l'Etat et les sinistrés. C'est ainsi qu'on peut imaginer qu'il s'agit d'abord de dossiers à remplir et de critères à respecter. Par conséquent, certains vont passer à côté des cadres et ne rentreront pas dans les clous. Ils auront juste quelques fins gilets jaunes pour se couvrir à l'arrivée de l'hiver.
Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :Catherine Jauffred, inondation 15 octobre

ALLO DOCTEUR ?

21 novembre 2018 By Redaction

Le paysage médical change. Beaucoup de médecins ne veulent plus ni vie sacerdotale longtemps pratiquée dans les cabinets des libéraux, ni finir médecin de campagne en service dans de longues tournées à travers champs ou faisant face à des files interminables dans les salles d'attente. Avec ça, les nouveaux médecins ne veulent pas venir habiter dans nos campagnes telles que la nôtre, préférant rester proches des centres urbains, même s'ils aspirent à vivre en zone rurale. Galère. Les médecins du Minervois préparent leur départ en retraite. Après être partis en campagne à la recherche de remplaçants, ils battent en retraite. On a même vu des maires se déplacer jusque dans les facultés de médecine ventant les mérites de leur village. Les déserts médicaux avancent sûrement. Pour faire face, en guise de solutions s'ouvre la piste du salariat au sein de centre communal de santé. Les communes devenant les patrons, allégeant les médecins des tâches administratives. A l'époque du grand tout libéral,  voilà que nos supers docteurs en blouse blanche se retrouvent employés aux côtés de ceux de la fonction publique. Cette évolution s'accompagnerait-elle aussi d'un changement de pratiques de leur part influant sûrement notre rapport à la médecine ? Sous cette condition et contre un salaire bloqué, on comprend que les médecins veulent s'assurer une vie privée paisible et travailler un nombre d'heures raisonnable. Si ce petit monde jusque là habitué aux envolées salariales s'engage vers gagner moins et travailler moins, il faudra toutefois qu'en face l'offre reste amplement suffisante et assure ses objectifs. La santé est un service public. Mais vu la rareté du praticien on a de quoi s'interroger. Aujourd'hui pour plus de conforts, les tranches horaires travaillées du médecin diminuent, mais en même temps, les salles d'attente désemplissent. Avec plus de rationalité et de rigueur, il ne faudrait pas que la consultation médicale devienne une offre rare et limitée. On peut aussi observer dans certains centres médicaux la suppression des consultations sans rendez-vous donnant alors l'impossibilité de rencontrer son médecin quand son avis est pressant et sans vouloir abuser des services d'urgence.
Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :Catherine Jauffred, désert médical, docteur, médecin de campagne, minervois

SOCIAL RURAL ?

10 octobre 2018 By Redaction

Les communes rurales ne sont pas à l'abri de malfaiteurs et de bandes organisées revendeurs de stupéfiants ou petits voyous. Pourquoi le seraient-elles ? Où les normes existent, les marges et les franges apparaissent. Ici comme ailleurs, une certaine population se concentre à œuvrer autour de larcins et de stupéfiants. Quelle réponse la société rurale peut-elle apporter face à la désertion des services sociaux pour faire face et empêcher ces méfaits ? La difficulté des municipalités à prendre en charge les dérives de la population est-elle seulement le fruit de la réduction de leurs compétences ? Auraient-elles encore la compétence, auraient-elles les outils et les moyens ? Les réponses envisagées par les riverains, dans le cas de Rieux-Minervois, ou par les municipalités dans les cas de Caunes ou Trausse, se concentrent sur de la surveillance via des caméras. Comment peuvent-ils, sans service et sans professionnel, envisager autre chose ? Dans certains quartiers de New-York, les habitants se relaient et font le pied de grue pour chasser le trafic d'un quartier, un vrai exemple de démocratie participative. Mais nous ne sommes pas à New-York et l'idée d'une prise en charge populaire pacifique n'est pas encore envisageable. Pourtant les statistiques ne donnent aucune amélioration avec des caméras placées dans les rues. Si on s'empêche de travailler sur de la prévention, de la formation ou de l'accompagnement, comment imaginer une sortie de la délinquance autre que par la case prison ou le déplacement des délinquants ? Ici, il ne reste que les rondes de la gendarmerie et la mairie très vite dépassée. Seules les victimes peuvent se réclamer de devoir réagir. Et face à l'absence de prise en compte politique, la réaction glisse vers une demande de surveillance. C'est-à-dire le niveau zéro de l'acte citoyen face à ce que les villageois aiment appeler "incivilités". Mais où est alors la réponse civilisée ?
Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :Catherine Jauffred, Délinquance, Insécurité, Rieux Minervois

S’EN PASSER

26 septembre 2018 By Redaction

Et si les objectifs se partageaient un peu mieux pour mieux avancer et répondre aux exigences de la planète ? Le monde viticole à l'instar du monde agricole vit douloureusement l'opposition qui les caractérise : ceux qui ont fait le choix de sortir des traitements avec glyphosate contre les autres. D'un côté, ceux qui par leur conviction, leur aisance ou leurs stratégies commerciales ont pu s'en défaire, d’un autre côté, les autres, qui par leur conviction, leur aisance et leurs stratégies commerciales ont décidé de ne pas s'en passer. Impasse. Le résultat est qu'au niveau politique tout fini en affaire de pressions et de lobbys. Alors où est la vérité ? Les dangers de cet herbicide sur les plans écologique et sanitaire ne sont plus à démontrer. Pourtant les groupes industriels et un grand nombre d'agriculteurs qui en dépend affirment encore le contraire. Cet été la théorie du complot bobo et écolo a été démontée par la délibération du tribunal de San Francisco qui a jugé la firme internationale Monsanto responsable du cancer chez un jardinier américain. Il ne reste alors que la pression économique qui persiste à autoriser l'herbicide. Les viticulteurs dégainent eux à 60 % l'argument du mal pour un bien ou celui de l'impossible issue. En affirmant que le souffre est plus dangereux que l’herbicide ou que tout se joue dans la dose, serait de leur part accepter l’idée que la viabilité du métier d'agriculteur aujourd'hui est placée sous la seule domination d'une molécule avérée dangereuse. Ce qui serait une défaite face au potentiel humain ou celui de la nature à trouver des solutions positives. Pour changer il faudrait modifier son propre regard sur son propre travail, sur sa méthode, ses rapports économiques et sa production agricole. Aujourd'hui ne sommes nous pas au pied du mur et sur de nombreux plans ? Le Minervois démarre un nouveau cycle : vendanges, taille, traitements, etc. L'association Chemin Cueillant animée par des agriculteurs qui ont fait le choix d'une agriculture paysanne ont décidé d'ouvrir le débat et de démontrer par l'expérience la possibilité de modifier la viticulture et de la rendre saine. C'est un long chemin qui s'ouvre. Un chemin vaillant.
Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :Catherine Jauffred, Chemin cueillant, Fête paysanne Azillanet, minervois, Monsanto

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