Tout a commencé en 2003, lorsqu'une petite bande de copines chanteuses a fait la rencontre de Laurent Cavalié. Partageant l'amour de la langue occitane, c'est tout naturellement qu'ils créent La Mal Coiffée ; Laurent écrit et compose, les filles chantent et s'accompagnent de quelques percussions. Les premières représentations se font dans la rue et un public se fidélise très rapidement autour du combo vocal féminin. Un projet de polyphonies qui, depuis, n'a cessé de résonner en Minervois et bien au-delà... Dix-huit ans plus tard, La Mal Coiffée comptabilise plus de 500 concerts, des tournées en Allemagne, en Belgique, en Suisse... et même jusqu'en Mongolie ! Des festivals de renommée internationale, des plateaux télés, des radios, ainsi que les cinq premiers albums témoignent de leur succès. La Mal Coiffée a évolué sous différentes formations et tourne actuellement avec quatre chanteuses/musiciennes, en les personnes de : Karine Berny (chant, bombo leguero, pétadou), Myriam Boisserie (chant, pétadou, monocorde), Marie Coumes (chant) et Laëtitia Dutech (chant, adufe, bendir, tambourins, tambour, monocorde). Fin mai 2021, "Roge" a vu le jour, un nouvel opus qui est aussi le premier volet d'une trilogie. À suivre...
Pleins feux pour tout dans le "Roge" !
Toujours sur des musiques de Laurent Cavalié, de ses textes et d'autres signés Claude Alranq, David Grosclaude et Auguste Foures, La Mal Coiffée vient donc de sortir "Roge", un CD comprenant huit nouveaux titres. Ça démarre sur les chapeaux de roue avec un "Pim Pam !" explosif, pêchu à souhait et qui vous entraîne directement sur la piste de danse. Vient ensuite "Coneguda causa siague", une invitation vers la reconquête d'un monde plus juste, suivi de "Del fons del còr", un cri venant "du fond du cœur" interprété tout en sensualité. "Aqui que lo d'aici" vous transporte à la limite d'une transe vocale, tandis que "A las molhers que desclusqueron Montfòrt" nous conte une légende du XIXème siècle. Entièrement a cappella, les"Flors terrenalas" s'ouvrent vers la lumière d'une Terre naturelle, avant un "Pica l'ora" qui sonne l'heure et nous réveille à nos souvenirs. En conclusion, "La mar de las galèras" vogue et suit le fil de cette langue occitane, tant aimée et si joliment chantée par La Mal Coiffée. Vivement les deux opus à venir pour compléter l'œuvre de "Roge". En attendant, allez les voir en concert dès que possible... Dans le contexte actuel, il est préférable de vérifier la mise à jour des dates sur www.lamalcoiffee.com ou sur www.sirventes.com où vous pouvez aussi vous procurer les albums, écouter, visionner et découvrir au mieux La Mal Coiffée.
Fan Leclerc