
Le 2 février, Laurie Beaufils, membre de l’association “L’Ortie” sise dans la haute vallée de l’Aude, à Saint-Jean-de-Paracol, est venue à la médiathèque. Elle était accueillie par Christine Debaisieux, chargée de la culture au sein du conseil municipal, et Charline Delépine, animatrice. Elle présentait, dans le cadre de la politique “zéro phyto”*, une conférence ayant pour thème “Les mauvaises herbes sont-elles si mauvaises ?”. Bien sûr que non : leur mauvaise réputation est due à leur méconnaissance, en réalité elles possèdent des vertus insoupçonnées. Elles ont un rôle primordial pour la biodiversité. à l’aide d’un vidéoprojecteur, la formatrice a présenté de nombreuses plantes sauvages, parmi lesquelles on peut citer le lilas d’Espagne, de la famille de la valériane et qui accueille des insectes, la cymbalaire ou ruine de Rome, l’érodium à feuilles de mauve, plante méditerranéenne, la chélidoine ou herbe aux verrues... Ont été précisées les particularités de chacune d’elles, les unes favorisant la biodiversité en attirant oiseaux et insectes, d’autres étant comestibles, gorgées de vitamines, ou même médicinales. Elles peuvent permettre la fabrication de produits de soins, ménagers, ou d’hygiène. à noter que 6000 espèces végétales ont été recensées en France et que le département en comporte pratiquement la moitié. Au sein de la médiathèque, une exposition, “Jardin de trottoir”, présentait un autre regard sur les plantes sauvages, la biodiversité dans la ville. Conférence intéressante qui doit être programmée et adaptée aux écoliers.
* Proscrire les herbicides, insecticides, fongicides pour l’agriculture et le jardinage dont les effets sont reconnus néfastes sur la santé humaine et l’environnement. C’est la loi Labbé qui, depuis 2017, interdit aux collectivités l'utilisation de produits phytosanitaires.