La Semaine du Minervois

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Villeneuve : une belle saison de chasse

26 février 2021 By Redaction

Gilles Grès président et Laurent Tirefort

A l’issue de la saison de chasse 2020/2021, Gilles Grès président et Laurent Tirefort, secrétaire de l’AICA (*) « La diane de la Clamoux » qui regroupe les communes de Villeneuve et Villarzel, font le point. Territoire composé de vignes et garrigues en plaine et forêt en hauteur. On compte 58 nemrods dont 41 pour la chasse aux sangliers. La saison a débuté le 15 août pour les éloigner des vignes afin de préserver les vendanges et s’est terminée le 15 janvier car les laies sont en fin de gestation. L’activité est ensuite tournée vers la destruction des nuisibles et la réalisation de passages pour préparer la prochaine saison. Belle réussite puisque le tableau de chasse s’est composé de 95 « cochons » contre 70 l’année précédente et 30 chevreuils. En ce qui concerne le petit gibier, on constate une belle présence au printemps. Un prélèvement de 35 lièvres et 8 perdreaux. Une migration intéressante avec le passage de palombes et de grives. Une présence de bécasses due aux conditions climatiques sur les hauteurs : neige, froid et sol gelé, ce qui a permis de les faire descendre sur le territoire et permettre aux « bécassiers » de faire des rencontres. Il a été procédé à deux lâchers de faisans. Le premier en début de saison et le second à l’ouverture dans les vignes. Le troisième initialement prévu a été annulé en raison de la situation sanitaire de l’influenza aviaire qui nécessitait des contraintes trop importantes. Bilan global positif apprécié des chasseurs.

(*) AICA (l’association Intercommunale de Chasse Agrée)

Classé sous :Brèves Balisé avec :2020-2021, bilan, Chasse, chasseurs, villeneuve

Minerve : la Diane de chasse de Minerve, la parole est aux chasseurs

27 novembre 2020 By Redaction

L’association communale de chasse agréée de Minerve englobe toutes les chasses, petit gibier et grand gibier. Elle est présidée par Robert Caffort. Nous allons ici parler de la Diane de chasse, c'est-à-dire la catégorie de chasse pour le grand gibier, notamment la chasse au sanglier.

Les chasseurs presque prêts pour la chasse

La Diane est présidée par Julien Gardiennet. La période de chasse est approximativement comprise, à Minerve, entre le 15 aout et le 28 février. Une cinquantaine de personnes environ dont 2 femmes y adhèrent.

Les consignes de sécurité

Les chasseurs sont tenus de remplir un cahier de bord notifiant les présences avant chaque battue. Une tenue orange fluo leur est imposée. Le responsable de battue à l’obligation d’énoncer les nombreuses consignes de sécurité à respecter sur le terrain, avant chaque départ. Le permis de chasser peut être délivré dès l’âge de 16 ans. Après un examen pratique et théorique à partir de 15 ans, on peut chasser en étant accompagné, avec un fusil pour 2.

Les traceurs, les postiers, les piqueurs et les chiens.

Les traceurs : Ils agissent en préambule, sans arme, pour repérer les traces de la harde et en connaître approximativement la composition. Le chien qui les accompagne va, par son flair, diriger le chasseur. On appelle cela faire le pied. A savoir, un passage de sanglier la nuit, lorsqu’il se promène, laisse des traces différentes de celles du jour, lorsqu’il est dérangé ; de plus, ils n’empruntent pas le même itinéraire la nuit et le jour. Le jour de la chasse, le groupe de chasseur se divise en deux :

Les postiers, et les piqueurs : Les postiers restent statiques, ils n’ont pas le droit de changer de place. On peut les apercevoir parfois en bord de route surveillant le bon déroulement de la chasse. Seuls les piqueurs sont autorisés à se déplacer. Les rabatteurs, à l’aide d’une trompe, rameutent les chiens lorsque c’est nécessaire. La trompe sert aussi à prévenir les postiers de leur présence ou de la fin de la battue. Les meutes sont constituées de 6 à 8 équipes, soit un total de 60 à 70 chiens, des ratiers, des fox-terriers, et des chiens courants.

Tènement

La Diane de Minerve opère uniquement sur sa commune, soit environ 2800 hectares. En fin de battue, les chasseurs se retrouvent dans leur bâtisse appelée Peladou, pour partager leur butin, ou pour se retrouver à la bonne franquette entre copains passionnés de chasse, cela en période sans contrainte sanitaire.

Plan de gestion de la faune sauvage

Il n’y a, pour ainsi dire, pas de plan de gestion ni de limitation pour prélever des sangliers. Toutefois, la Diane de Minerve se limite à un poids minimum et à épargner la meneuse, c est à dire la laie qui est le chef de la harde, si celle-ci peut être identifiée. La laie procrée environ 4 fois en 3 ans, la portée se compose de 3 à 8 marcassins. ‘Le sanglier voyage d’un territoire à l’autre, ce qui rend le comptage compliqué. Pour les chevreuils, on ne peut en prélever que 20 par an.’ Précisent Julien et Paul. Les sangliers, en trop grand nombre, occasionnent bon nombre de dégâts pour l’agriculture et la viticulture. Pour palier cela, l’agrainage de dissuasion est autorisé, c est à dire qu’on peut jeter à la volée de la nourriture à 500 mètres d’une culture, mais on ne doit pas la donner en point fixe, c est interdit. ‘Notre passion est devenue un métier’ dit Florian, donnant du sens à sa passion. Il est évident pour lui que la chasse au sanglier est d’utilité générale compte tenu qu’elle protège les cultures agricoles et viticoles, en régulant les espèces.

Texte et photo Anne Lafitte

Classé sous :Actualités Balisé avec :Chasse, chasseurs, diane, gestion, minerve

Rieux-Minervois : avis des chasseurs

9 octobre 2020 By Redaction

Les cartes de chasse seront distribuées le samedi 10 octobre de 18h à 19h, dans la salle de la MJC (route de La Redorte). D’autre part, l’association de chasse de Rieux-Peyriac informe la population que des battues au sanglier sont organisées chaque samedi. Il se peut que vous les aperceviez en bord de route et qu’ils vous fassent signe de ralentir. C’est pour votre sécurité : afin d’éviter une collision avec un sanglier ou les chiens. Merci de votre compréhension.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Chasse, Rieux Minervois

Chasseurs de nature

20 février 2020 By Redaction

Entendez- vous dans les campagnes la rumeur de la haine ? Sonnez trompettes, la pratique de la chasse est une activité des plus clivantes dans nos campagnes. D'un côté, il y aurait les passionnés de nature, d’un autre les protecteurs de la nature. D’un côté comme de l’autre, la nature reste toujours d’un côté, les hommes de l’autre... N’est ce pas là le problème et le vrai schisme ? L'enjeu de ce clivage et des pratiques se joue-t-il réellement entre passion et raison ? L'opposition des genres semble bien plus compliquée que le seul vécu des uns et des autres et leur approche de la nature. Leur opposition ressemble plus à une différence culturelle et à une opposition quasi politique. Chacun s’accaparant le bon goût et la légitimité d’agir. Chacun se positionnant du bon côté, du côté de celui qui sait et qui connaît. Chacun, surtout, voyant chez l'autre tout ce qui s’oppose à lui. Ainsi se construisent des haines. Les chasseurs s’inscrivent dans une si vieille tradition qu’ils en bâtissent tout leur pouvoir. Pour eux, chasser équivaut à connaître le gibier, le relief, son biotope, la flore et la faune... Et c’est pas faux. Indéboulonnable. Les anti-chasseurs s’érigent contre et s’alarment de ce permis de tuer au nom d’un même respect de la nature. Comment respecter et aimer l’animal et lui donner la mort ? Cet argument semble aussi bétonné que les précédents. Laissant les deux partis dans une contradiction indépassable. Mais le problème réside ailleurs, dans la volonté de dominer la nature, d’agir pour elle. Le mode de pensée des uns et des autres semble similaire, caractérisé par la prédominance de la culture sur la nature avec cette idée d’agir sur elle. Il manque aujourd’hui, aux uns et aux autres, de se considérer au même niveau que la nature. Il serait souhaitable, comme le prescrivent les nouveaux “penseurs” de la nature, de se considérer comme “étant” la nature et de lâcher toute volonté de la maîtriser pour la sauver. Car vouloir la protéger ou la pratiquer, c’est toujours s’en extraire au nom de sa propre culture et de son petit savoir. C’est toujours s’inscrire comme supérieur et seul maître à bord.
En se considérant nature, courser un animal (même sans le tuer), aurait un tout autre écho. Il ne s’agirait pas de mettre en scène sa prédominance d’homme sur l’animal, mais d’essayer de comprendre ce qu’il se passe quand deux êtres se coursent.
On pourrait même rêver de finir blottis dans les mêmes terriers,
écolos, chasseurs, lapins et chiens enfin réunis !

Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :Chasse, culture, minervois, Nature

La une du 20 février 2020

20 février 2020 By Redaction

la une de la sdm 20 02 20

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :Chasse, minervois

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