La Semaine du Minervois

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Olonzac : l’association Ti’chats recherche bénévoles et familles d’accueil

21 février 2022 By Redaction

L’association “Les Ti’chats d’Olonzac” créée en août 2021 dont Nelly Albigès est la présidente vient compléter l’action déjà entreprise par la municipalité d’Olonzac dont l’objectif est de lutter contre la prolifération des félins sur la commune.

Chats libres nourris

Une convention a été signée entre la mairie et la fondation “30 millions d’Amis”. Cette année la commune s’est engagée pour “trapper” vingt chats libres. Ces derniers seront stérilisés et identifiés par puce ou tatouage au nom de “30 millions d’Amis”. Cette convention permet à la mairie d’assumer la moitié des frais au lieu de la totalité des 60 euros occasionnée par ces deux interventions (tarif réservé uniquement aux associations et collectivités). “Nous avons déjà comptabilisé quinze chats en liberté et au rythme de leur prolifération nous aurons vite atteint notre objectif”, assure Nelly Albigès. En effet la reproduction d’un chat est exponentielle, à raison de douze chatons par an il suffit d’imaginer les conséquences d’une telle démographie si on n’intervient pas…après 4 ans jusqu’à 20736 chats ! Les dix chats d’ores et déjà capturés et relâchés ont une fiche où sont répertoriées toutes les informations nécessaires à l’identification de l’animal.

Attraper et assurer la convalescence des chats stérilisés

Afin de les repérer et de les localiser à un endroit, il faut leur donner à manger. “Un chat en liberté ne mange pas à sa faim”. Petit à petit ils se familiarisent à l’humain, se laissent approcher tout en maintenant la distance. L’association dispose d’une cage de trappe à l’intérieur de laquelle on met de la nourriture. La pêche n’est pas toujours fructueuse, certains parfois arrivent même à se nourrir sans se faire prendre. Une fois “trappé” le chat libre ne supporte pas la captivité, “il faut faire vite”. La clinique vétérinaire des Capitelles à Olonzac s’est organisée en conséquence afin de ne pas perturber les examens cliniques avec les autres animaux domestiques. Lorsqu’il s’agit d’une femelle 48 heures minimum de convalescence sont nécessaires avant de la relâcher dans son milieu naturel. “La vie des chats libres n’est pas aussi facile et belle qu’on peut le croire”, rappelle Nelly, “les mâles se battent, se blessent entre eux, ils ont des plaies qui s’infectent, ils se transmettent les maladies”.

Besoin de bénévoles

“Nous sommes une belle équipe, nous apprécions de nous retrouver pour animer des événementiels afin de collecter des fonds”. En effet l’association organise durant l’année la vente de calendriers, des sorties au supermarché pour collecter de la nourriture, car certains bénévoles nourrissent avec leurs fonds propres les chats et cela représente un coût. Des vides-greniers sont aussi prévus. Ces fonds permettent de financer les stérilisations, les identifications et quand il y a adoption, la vaccination. Un contrat d’adoption est d’ailleurs en cours de réflexion. L’association a besoin aujourd’hui d’autres personnes prêtes à s’allier à la cause de ces chats qui moins nombreux et mieux soignés ne représenteront plus une menace et une nuisance ni pour eux-même, ni pour la commune. L’objectif de l’association étant aussi d’améliorer et de renforcer une meilleure cohabitation des félins avec les humains. Les familles d’accueil sont les bienvenues, pour les chats sortis de clinique encore fragiles, les chatons socialisés en attente d’une adoption. Et toute participation financière quelle qu’elle soit contribuera aussi dans un avenir prochain à la construction d’une “chatterie”, un lieu où accueillir temporairement les chats blessés et en attente de leur stérilisation. “C’est l’affaire de tous”, nous rappelle Nelly Albigès et “stériliser son chat c’est déjà se responsabiliser”. La présidente de l’association remercie les donateurs, les bénévoles, la mairie, acteurs au service d’une cause pour laquelle chaque commune est concernée.

Cécile Sourbès

Pour toutes informations contacter la mairie au 04.68.91.20.11.

Classé sous :Actualités Balisé avec :bénévoles, chats, familles d'accueil, Olonzac, prolifération, stérilisation, Ti'chats

Pépieux : Liliane, une bénévole au grand cœur

11 février 2022 By Redaction

Liliane espère qu’une association pourra être créée prochainement… © Meichelus

Âgée de 68 ans, Liliane donne de son temps, bénévolement, depuis qu’elle réside à Pépieux. “J’ai été en difficulté et ça m’a donné envie d’aider les autres ensuite”, confie-t-elle. Liliane fait partie de l’équipe du Secours catholique d’Azillanet, où elle se rend tous les vendredis après-midi. “L’équipe est très sympa. C’est convivial. On a dû fermer pas mal de temps à cause du Covid… On a repris nos activités, mais masqués, bien sûr.” Liliane n’aide pas que les humains. Elle aime les animaux, et se préoccupe activement du sort des chats errants ou libres, c’est-à-dire stérilisés mais sans famille, qui vivent dehors, dans différents quartiers de Pépieux. “Depuis que j’ai un chien, j’aide les chats, explique-t-elle avec un sourire. Eh oui, c’est en promenant mon chien que j’ai découvert tous les petits félins sans toit ni famille… et ils avaient si faim ! J’ai commencé à donner des croquettes, que j’achetais moi-même. Et je continue à en acheter et à nourrir les chats libres ou errants qui n’ont rien à manger. Évidemment, ça ne m’a pas attiré que des amis. Certaines personnes m’en ont voulu et on même jeté les croquettes à la poubelle. Mais aujourd’hui, d’autres résidents du village font comme moi, parce qu’on ne peut pas laisser ces animaux errer, affamés…”

Les enjeux du nourrissage des chats errants

Nourrir des chats errants ou libres est souvent mal considéré et parfois même non recommandé. Cependant, des chats affamés vont toujours chercher à survivre, en s’attaquant par exemple aux contenus de poubelle, ce qui est loin d’être hygiénique. Les capturer pour les mettre en fourrière, quand il y en a une, puis les euthanasier n’est certes pas envisageable, d’autant que la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes a été actée. Aujourd’hui, ne pas nourrir un animal qui n’appartient à personne, et qui manque de soin ou de nourriture, peut s’apparenter à de la maltraitance. La nouvelle législation publiée au Journal officiel du 1 décembre 2021 (loi n°2021-1539 du 30/11/2021) va dans ce sens. En l’absence de fourrière municipale, les communes n’ont souvent d’autres solutions que d’agir pour éviter, autant que possible, la prolifération des chats errants qui deviendront ensuite des chats libres, à moins que, grâce à l’action conjointe bénévoles-association-municipalité, des adoptions soient mises en place. “Je suis allée voir Mme l’adjointe au maire de Pépieux pour lui parler de la situation, explique Liliane. Je crois savoir qu’avec une participation de la Fondation 30 Millions d’Amis, les municipalités peuvent obtenir des bons de stérilisation pour les chats errants. Moi, en nourrissant les chats, j’essaie de les socialiser un peu… avec l’espoir de pouvoir les attraper pour les faire stériliser. Sauf qu’à titre personnel, je n’ai pas le droit d’emmener ces chats chez le vétérinaire. Il faut aussi savoir que de nombreux chats se sont réfugiés non loin du camping, ce qui peut déplaire aux touristes en période estivale. On voudrait amener ces chats, de façon respectueuse, vers un point de nourrissage, et les faire peu à peu stériliser… Et leur offrir, également, un abri, surtout en hiver. Nous sommes nombreux, à Pépieux, à souhaiter que ça se produise ainsi. Je continue à agir tant que je le peux, mais ça dépend de mon énergie et de mes finances…”

Anouk Journo

Appel à la mutualisation associative

La Fondation 30 Millions d’Amis, qui milite pour que les municipalités se mobilisent et s’engagent, de façon écologique, dans la lutte contre la prolifération féline, souligne qu’un couple de chats non stérilisés peut engendrer plus de 20 000 descendants en 4 ans. “Pour maîtriser les populations de félins, l’euthanasie ou le déplacement des colonies de greffiers est inefficace et d’une grande cruauté. Seule la stérilisation, reconnue par tous les experts mondiaux et en particulier ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), respecte la sensibilité de nos concitoyens envers nos animaux de compagnie.”, précise la Fondation*.

Dans les villages, comme dans les villes, seule une action collective ainsi qu’une mutualisation des moyens permet d’instaurer une meilleure cohabitation avec les petits félins qui, par ailleurs, ont leur utilité écologique face aux rongeurs, nous le savons bien… C’est un cercle vertueux essentiel à mettre en place au plus vite.

*Source: https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/14558-sterilisation-des-chats-errants-les-municipalites-doivent-agir (NDLR)

Une association à créer

En agissant seule, Liliane a permis à quelques chats d’être adoptés. À présent, elle espère que d’autres adeptes de la cause féline se joindront à elle. “Il faudrait enfin créer une association. Je suis bien sûr prête à continuer à agir bénévolement, mais comme je ne sais pas combien de temps je vais encore habiter à Pépieux, je ne souhaite pas assumer de fonction dans un bureau. En revanche, je peux dès maintenant aiguiller ceux et celles qui, comme moi, veulent agir, et je ferai partie de la future association.” Si vous souhaitez prêter main forte, ou si vous connaissez une association volontaire dans le secteur de Pépieux ou des alentours, n’hésitez pas à contacter Liliane au 06.12.06.16.94.

Classé sous :Actualités Balisé avec :association, chats, chats errants, mutualisation associative, stérilisation

Les chats de A à Z, dico félin fait à Félines !

25 novembre 2021 By Redaction

Anouk au milieu de ses livres en féline compagnie

Anouk Journo est passionnée par les animaux autant que par les mots. Quand elle n’écrit pas pour la Semaine du Minervois, elle rédige des romans, des dictionnaires, des documentaires et est également traductrice d’anglais. Sa dernière publication vient de paraître aux éditions Fleurus : Les chats de A à Z, 368 pages consacrées aux petits félins, domestiques ou sauvages, joliment illustrées par Victoria Denys. L’autrice aborde les comportements des félins, leurs habitudes, leurs besoins, leur santé, les légendes… Tout, de A à Z ! L’ouvrage est destiné à un lectorat à partir de 7 ans, mais les adultes y glaneront aussi beaucoup d’informations.

Les petits tigres des maisons

“Le plus difficile, pour moi, a été d’effectuer des choix justes entre la documentation consacrée aux chats de gouttière et celle qui est dédiée aux chats de race. Je suis pour l’adoption en refuge, la stérilisation des chats errants, et je milite pour la responsabilisation de tous par rapport aux petits félins sans famille. Les chats de race sont plus domestiqués et nettement plus coûteux la plupart du temps… On les achète. Bref, entre adopter et acheter un animal, personnellement, je n’hésiterai jamais ! Même si je sais que les “chats des rues” ne sont pas si apprivoisés que ça. Leur instinct demeure fondamentalement sauvage. Aussi est-il nécessaire, quand on les aime, de s’adapter, nous, humains, et de ne pas attendre d’eux qu’ils aient le comportement d’un chat-chien… Trop d’abandons sont causés par un manque de compréhension, je crois, de ces félins qui sont, en réalité, de véritables petits tigres des maisons…”

Anouk Journo, illustrations de Victoria Denys, 368 pages. Éditions Fleurus, 2021. Disponible dans toutes les librairies.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Anouk Journo, chats, dictionnaire, Félines, livre

Olonzac : création de Asso Chats libres

23 juin 2021 By Redaction

Afin d'éviter la prolifération de la population félines, une association est en cours de création avec le soutien de la municipalité. L'objectif pour contrôler la reproduction des chats, est de mener des campagnes de stérilisation. Chats libres recherche des bénévoles pour, localiser les chats libres, les attraper à l'aide de pièges, les faire stériliser et tatouer, rechercher des aides financières (subventions) auprès d'associations structurées au plan national, ainsi que des dons de particuliers, proposer à l'adoption ces animaux (pour certains), stérilisés et identifiés.

Les personnes intéressées peuvent contacter l'association au 04.68.91.20.11 - mairie-olonzac@orange.fr

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La Redorte : les chats aussi ont leur association !

31 mai 2021 By Redaction

Une nouvelle association s’est constituée pour faire face à la prolifération des chats errants dans la commune sans nuire au bien-être de ces animaux.

« Chavabien à La Redorte », c’est son nom, a pour but la stérilisation et l'identification des chats errants. Prochainement, elle mettra en place une campagne d'information et de sensibilisation auprès de la population avec l'appui de la municipalité. Elle disposera des points d'alimentation réglementés afin d'éviter le nourrissage sauvage. Le bureau de l'association se compose de Lucile Notte (présidente), Sandrine David (trésorière), Annie Estampe (trésorière adjointe), Virginie Martinez (secrétaire), Marie-Pierre Marlier (secrétaire adjointe). « Nous assurerons la capture et le transport des chats chez un vétérinaire pour procéder à la stérilisation et à l'identification. Nous solliciterons financièrement la municipalité, les associations de protection des animaux (Fondation Brigitte Bardot, Trente Millions d'Amis, etc.) ainsi que les bienfaiteurs » soulignait la présidente Lucille Notte. « Dans certains quartiers, la prolifération entraîne des nuisances de plus en plus nombreuses et un mécontentement croissant des habitants. La municipalité a décidé de se saisir du problème et du bien-être animal en soutenant l'initiative de l'association » s’est félicité le maire Christian Magro. Il est possible de soutenir l’association en devenant membre actif ou bienfaiteur.

Pour contact : chavabien11700@gmail.com ou 07.85.33.26.79.

Classé sous :Brèves Balisé avec :association, chats, Chavabien à La Redorte, la Redorte, stérilisation

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