La Semaine du Minervois

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La Redorte : 1ère Journée de l’environnement, un public familial attiré par LA qualité de vie

21 juin 2021 By Redaction

Désignant l’entourage habituel de quelqu’un, le mot « environnement » a pris un sens beaucoup plus large que le Petit Robert, ouvrage de référence, définit ainsi : « Ensemble des conditions naturelles et culturelles qui peuvent agir sur les organismes vivants et les activités humaines ». Les animations organisées samedi 5 juin à La Redorte ont prouvé la véracité de ces propos.

Le matin a débuté par un bol d’air avec une initiation à la pêche au lac de la Métairie du bois. Toutes les prises ont été remises à l’eau.

Le pluri-partenariat de la municipalité avec des bénévoles associatifs locaux, des associations départementales ou régionales, les fédérations audoises de chasse et de pêche, des collectivités et des entreprises privées ou scops, a permis d’élaborer un programme fourni et adapté toutes les tranches d’âges. Dispatchées en divers sites (ce qui a aussi permis de redécouvrir le village), ces animations ont fait l’objet du va-et-vient continu d’un public familial à souhait. Enfants et jeunes ont privilégié les ateliers et les adultes, les balades. Les uns et les autres ont été tour étonné et enchantés par ces activités gratuites. Les groupes passaient de l’une à l’autre pour respecter les mesures de sécurité sanitaires, d’ailleurs lingettes et gel étaient proposés partout. Bien que ludiques, elles avaient la même finalité : « proposer la démarche scientifique comme approche de réflexion pour développer l’esprit critique des usagers et les rendre citoyens ». Ravi par le succès de cette journée ensoleillée, le maire Christian Magro a conclu : « La préservation de la biodiversité n'est pas une idéologie mais une nécessité au regard du changement climatique et de la disparition de certaines espèces. Cette première édition est un succès et annonce d'autres actions de ce type pour soutenir, dans une démarche collective, la notion d'éco-responsabilité à l'échelle locale ».

Texte et photos Danièle Storaï

À l’atelier compostage présenté par le Covaldem, les jeunes garçons ont été surpris par le rôle important des vers dans la terre.
Le matin a débuté par un bol d’air avec une initiation à la pêche au lac de la Métairie du bois. Toutes les prises ont été remises à l’eau.
Jeunes et moins jeunes ont appris l’importance des énergies renouvelables avec les Petits Débrouillards et de la maîtrise de l’eau avec Aude Claire.
Après en avoir appris plus sur les oiseaux, à l’aide d’une micro-caméra télescopique, les plus curieux ont aussi pu voir ce qui passe dans les nichoirs installés par les écoliers l’an passé.
L’après-midi, des balades aux thèmes ciblés ont permis de découvrir l’étang de l’Estagnol avec les chasseurs, les plantes et la relaxation le long du canal et la qualité de l’eau de l’Argent Double avec une pêche aux petits invertébrés.

Classé sous :Actualités Balisé avec :activités, Christian Magro, environnement, Famille, la Redorte, qualité de vie

La Redorte : reconquête et préservation de la qualité de l’eau

15 juin 2021 By Redaction

La pollution n’est pas irrémédiable si tout le monde s’emploie à changer de comportement pour la vaincre, c’est que a démontré la démarche « captage prioritaire » initiée sur la commune pour préserver l’eau, une ressource essentielle à la vie.

Dans la vigne de Dorian Bardou, élus et agents de RéSeau11 ont mesuré l’impact des actions préconisées

Il y a 10 ans, l’analyse de l’eau provenant du puits de captage communal présentait d’inquiétants résultats. Afin de reconquérir et de préserver sa qualité, une vaste zone a fait l’objet d’une étude approfondie. De fait, située au point le plus bas du territoire, la commune « hérite » de tous les écoulements. Il était donc logique d’intégrer tout le tracé de la rivière (dès l’amont) au processus pour protéger de façon durable cette aire d’alimentation. C’est dans ce cadre qu’une démarche « captage prioritaire » a été lancée. Celle-ci consistait en la mise en place de pratiques vertueuses utilisant moins d’intrants sur l’ensemble du bassin de l’Argent Double et par une modification des méthodes de travail sur la couverture des sols. Tandis que ces nouveaux comportements entraient dans les mœurs en faisant des émules, les années ont passé. Jeudi 27 mai, les agents de RéSeau11 (lire encadré) sont revenus au puits communal pour présenter in situ le bilan de cette démarche au maire de la commune Christian Magro ainsi qu’aux conseillers du canton Françoise Navarro-Estalle et Alain Ginies.

L’eau est restaurée !

« L’enjeu est de s’assurer qu’il n’y ait pas un recul des pratiques initiées il y a 10 ans », a déclaré Magali Lobre, chargée de mission de la qualité de l’eau, en présence d’André Viola, président de RéSeau11, et Claude Cansino, vice-président en charge de la Protection de la ressource. Après avoir détaillé les résultats chiffrés des dernières analyses qui sont nettement meilleurs que ceux pointés il y a 10 ans, elle a insisté sur ce qui a fait le succès de l’opération : « la nécessaire mobilisation de tous, collectivités et profession agricole ».Viticulteur dont certaines parcelles voisinent avec le puits, Dorian Bardou a également expliqué l’évolution de ses méthodes de travail de la vigne et du sol, mais aussi l’importance de la gestion des haies, afin de préserver durablement la qualité de l’eau. Un pari réussi puisque cette eau a, aujourd’hui, retrouvé une bonne qualité et qu’elle est considérée comme « restaurée ». Bien que la vigilance reste de mise parce qu’il reste sensible aux éventuelles pollutions, le puits redortais va sortir en 2022 de la liste des captages prioritaires.

Texte et photo Danièle Storaï

« RéSeau11 » qu’es aquo ?

Créé au 1er janvier 2020, le syndicat mixte Réseau Solidarité Eau 11 résulte de la volonté de plusieurs structures publiques en charge de la gestion de l’eau potable. Ce syndicat a pris le nom de RéSeau11. Il propose une compétence principale obligatoire : « protection de la ressource en eau », et une compétence optionnelle : « production et transport de l’eau potable ». Il assure donc la protection des points de prélèvements d’eau destinée à la consommation humaine pour assurer l’alimentation des services de distribution d’eau potable des communes de ses adhérents. La mutualisation des moyens permet de renforcer les actions : protection des captages, réduction des risques de pollution qu’elle soit domestique, agricole et industrielle ; limitation des effets du changement climatique auxquels la région est particulièrement exposée et qui pourraient conduire à des épisodes de sécheresse plus intenses et plus fréquentes. Sans eau, il n’y a pas de vie possible. Protéger durablement cette ressource est devenu un enjeu essentiel.

Contact : Magali Lobre, responsable Service protection de la ressource en eau RéSeau 11 au 04.68.11.65.65.07.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Alain Giniès, Christian Magro, Eau, Françoise Navarro-Estalle, la Redorte, pollution, qualité, RéSeau11

Laure-Minervois : un projet titanesque de protection contre les inondations

9 mars 2021 By Redaction

Portée par le syndicat mixte Aude Centre (SMAC), la création d’ouvrages hydrauliques sur les Arques et Ruchol a reçu un avis favorable après enquête publique. La procédure administrative de ce projet d’utilité et d’intérêt public se poursuit donc en attendant les premiers coups de pioche.

Perspective du projet du barrage des Arques (Photos ©SMAC)

Plusieurs petits cours d’eau traversent Laure-Minervois mais la commune est surtout soumise aux crues des bassins versants hydrographiques de deux ruisseaux : les Arques et le Ruchol (qui a donné son nom à l’actuel lac de Laure), qui finissent par n’en former plus qu’un longeant le côté Est du village (vers le boulodrome). Inscrit dans le Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI), un projet préconise des travaux qui, de façon très significative, permettront de réduire le risque d’inondation d’une crue d’occurrence centennale pour les habitations existantes. Compte tenu des éléments résultant de l’analyse du terrain et des crues passées, l’opération doit combiner l’aménagement d’un ouvrage de rétention sur les Arques et assurer le niveau de protection et de sécurité joué par l’ouvrage du Ruchol, d’où le nom « complexe Arques-Ruchol ».

Retenue des Arques
Les travaux projetés sur le ruisseau des Arques comprennent la réalisation d’un barrage de rétention en remblai étanche compacté doté d’un évacuateur de surface et d’un pertuis de fond, tous deux situés en rive droite. D’une longueur de 140 m, la digue aura une hauteur moyenne de 4 à 5 m et une hauteur maximale par rapport au fond du thalweg de 9,80 m (le lit et le chemin creux le bordant sont, en effet, localement très enfoncés par rapport aux terrasses rive droite et rive gauche). L’ouvrage permettra ainsi d’écrêter un volume de plus de 73 000 m3. Il sera construit sur la route d’accès aux parcelles agricoles. Une nouvelle route devra donc être construite, deux variantes sont envisagées : l’une passant par le nord du barrage, l’autre par le sud

Autre vue de la future retenue des Arques (Photos ©SMAC)

Bassin du Ruchol
Réalisé en 1986, ce bassin a été fortement touché les 12-13 novembre 1999. Le déversoir de crues étant sous-dimensionné pour écouler autant d’eau dans ce laps de temps, une sur verse de plus de 35 cm par secteurs a été observée sur la crête de l’ouvrage. Il s’agit d’un des rares cas en France de barrages en remblai ayant subi une telle sur verse sans rompre. L’objectif est donc de sécuriser l’ouvrage par le redimensionnement du déversoir et l’optimisation du coursier de l’évacuateur de crues, tout en conservant le plan d’eau comme un lieu de détente et de loisirs. Ces travaux permettront d’augmenter la revanche de l’ouvrage pour les niveaux de premiers débordements et garantir ainsi une sécurité de l’ouvrage pour les crues exceptionnelles.

Un coût de plus de 2 M€
Intégrant le coût des mesures environnementales, les acquisitions foncières nécessaires à la réalisation du projet et la maîtrise d’œuvre, le montant global du projet Arques-Ruchol est estimé à environ 2 millions d’euros « Cette action de protection des populations face au risque inondation est un projet d’intérêt général mené en concertation avec la municipalité, l’association des sinistrés et les propriétaires fonciers concernés à qui nous avons présenté le projet. L’établissement public foncier régional (EPF Occitanie) nous accompagne ainsi que les techniciens du SMMAR. Initiée par le Syndicat des balcons de l’Aude présidé par Jean Loubat, alors maire de Laure, cette entreprise se poursuit avec le syndicat Aude Centre, avec notamment Julien Brianc, élu communal et vice-président du Syndicat. Ce type d’ouvrage adapté localement a fait ses preuves à Badens et à Rustiques (gérés par Aude Centre) lors des inondations d’octobre 2018 », précise Christian Magro, président du syndicat.

Danièle Storaï

Les habitants ont jusqu’au jeudi 3 décembre 2021 pour adresser les observations relatives à ce projet en mairie où le rapport intégral du commissaire enquêteur peut être consulté.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Christian Magro, digue, Inondation, Laure Minervois, rivière, syndicat mixte aude centre

La Redorte : unis contre les violences faites aux femmes

8 décembre 2020 By Redaction

Laurence Resplandy, Christian Magro et Françoise Navarro-Estalle devant l’une des banderoles

Les « seize journées d’action contre les violences faites aux femmes » sont une campagne internationale qui, chaque année se déroule entre deux dates symboliques. Elle débute le 25 novembre - Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, pour s’achever le 10 décembre - Journée des droits humains. La commune a décidé de contribuer à cette campagne en apposant deux banderoles l’une sur la façade et l’autre dans le hall d’accueil de la mairie. A cette occasion, le maire Christian Magro, Laurence Resplandy, maire adjointe à l’action sociale et aux solidarité,s et Françoise Navarro-Estalle, conseillère départementale du canton du Haut-Minervois, ont voulu faire part de leur soutien à cette cause en s’associant au club Soroptimist de Carcassonne. Non présentes pour cause de confinement, Christine Dagain et Corinne Revel, responsables de l’antenne carcassonnaise de cette organisation internationale, leur avaient peu avant fait part de leurs actions dans l’aide aux victimes, des politiques de prévention et de sensibilisation entreprises tout au long de l’année. « Les violences intrafamiliales et en particulier envers les femmes ont augmenté au cours du premier et du second confinement. En 2019, 152 femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints. Chacun d’entre nous doit être vigilants et solidaires en dénonçant ces actes » a rappelé Laurence Resplandy.

Témoins, victimes ou menacées de violences, composer le 3919.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Christian Magro, conjugale, la Redorte, Laurence Resplandy, violence

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