La Semaine du Minervois

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Nouvelle chronique : la toponymie d’ici, Toponimia d’aquí

17 novembre 2020 By Redaction

Cette chronique a pour but de faire découvrir aux lecteurs la signification des toponymes ou microtoponymes du Minervois, et le lien fort qu'ont la plupart avec la langue occitane. Sans prétention scientifique, elle s'appuiera toutefois sur des ouvrages de référence. Nous espérons qu'elle donnera envie de découvrir comment nos paysages, à travers les noms de lieu, parlent aux habitants et aux promeneurs.

Cesseras / Cesseras

Vue de Cesseras

Mentions anciennes Saisseras 1100 Pontius de Cesseratis 1130 luoc de Cesseras , 1361 Cesseras, 1518 (Toponymie de l'Hérault Frank R. Hamlin et carte de Cassini en 1770).

Origine probable : du nom de la rivière Cesse.

Comme Cesseras est situé à 2 km du cours et de l'autre côté d'une ligne de partage des eaux, certains supposent que le village d'origine était plus haut sur le Causse.

Au XIème siècle, la famille De Cesseras possède le château ( l'abbaye de St-Pons en possède un quart)

A l'issue de la croisade contre les Albigeois, le seigneur Pierre-Raymond de Cesseras accusé d'hérésie est dépossédé de ses biens et emprisonné à Carcassonne. Le château passera par mariage à la famille de Seigneuret jusqu'à sa vente comme bien national à la révolution.

Les habitants de Cesseras avaient pour sobriquet « Cabàs » (cabas, panier), d'après Frédéric Mistral (Lou tresor dou Felibrige).

Et le proverbe nous dit : « A Cesseras, pichòta puèja grand fangàs » (petite pluie, gros bourbier)

La Devèse / La Devesa

La garrigue de la Devèse

Devesa (n.f.) pâturage interdit ; réserve, terrain réservé ; jachère friche. (Alibert dictionnaire occitan français)

Devèze, mot issu de l'occitan devesa, voisin du mot vieux français défends ou défens et de l'espagnol dehesa, et désignant, au fil du temps, différents types de paysage rural, notamment le « pacage à vaches ». Une devèze, dans le Massif central, désigne une pâture non fauchée par opposition au pré (lou prat) qui, lui, est fauché au moins une fois par an. (wikipedia)

Les defens, au Moyen-Age, sont soit des bois giboyeux interdits à la chasse du menu peuple et donc réservés aux seigneurs, ou des pâturages communaux protégés par des défenses à l'égard des troupeaux. Au cours des siècles, la connotation prohibitive finit par disparaître pour ne laisser subsister qu'un sens agricole, celui de friche, jachère (pâturage pour Deves) (Jacques Astor, dictionnaire des noms de famille et noms de lieux du Midi de la France).

La berceuse traditionnelle « Parla-mi » nous dit : Per la devesa i a un tropèl que paissa, a l'ombra d'un fraisse lo pastre es assietat. Sur le pâturage, il y a un troupeau qui paît, à l'ombre d'un frêne le berger est assis. Visionner sur www.youtube.com/watch?v=nIU5Sci7y9U

Yves Séguier

Classé sous :Actualités Balisé avec :Cesseras, chronique, La Devèse, nom, toponymie, Yves Séguier

Chronique Ciné : Antoinette dans les Cévennes, une comédie douce amer

4 novembre 2020 By Redaction

France 2020

Réalisation : Caroline Vignal

Durée : 1 H 35

Avec : Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte, Marc Fraize

Voici une comédie romantique entre une fille et un âne. La fille c’est Antoinette, jeune institutrice. Avec ce métier à responsabilité, elle gère très bien les enfants même si elle leur apprend de drôles de chansons telle « Amoureuse » de Véronique Sanson « Une nuit je m’endors avec lui / Mais je sais qu’on nous l’interdit ». C’est la fête de l’école. Tandis que les enfants crient à pleins poumons cet hymne à l’amour extraconjugal, la camera les quitte et en contrechamp nous montre les parents médusés. Elle les suit furieux en plan général puis isole le visage de son amant qui n’est autre que le papa d’Alice une ravissante gamine de CM2. C’est Vladimir. Il lui avait promis une semaine en amoureux, loin de sa femme, mais s’en décommande au dernier moment pour partir randonner en famille dans les Cévennes. Sous le coup de la déception, Antoinette prend une décision irraisonnée : elle partira sur ses traces. Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple. Son histoire de cœur - suivre l’homme qu’elle aime dans les Cévennes – devient finalement un prétexte pour emprunter un chemin vers elle-même. Elle va se dépouiller tout en tissant un lien fort avec cet animal qui va devenir le personnage masculin principal. C’est donc avec ce Patrick que notre jeune femme naïve amoureuse part à la recherche de son amant. Elle est ici aussi un corps en trop. Aussi déplacée sur les pistes cévenoles qu’elle l’était au micro sur le podium de l’école. Femme sans homme, discret message féministe du film, elle est aussi la femme de tous. L’arrivée au gîte déjà peuplé de randonneurs alcoolisés permet à la réalisatrice de nous montrer en quelques scènes bien senties une classification des couples. Antoinette, à la fois seule et exposée roulant sous le feu des questions ne tarde pas à livrer son « secret ». Avec son âne elle va traverser de magnifiques paysages et multiplier des rencontres qui nous valent des personnages secondaires croqués avec tendresse et lucidité. Elle va buter finalement sur l’obstacle à savoir la rencontre nécessairement catastrophique avec l’amant, sa femme et sa fille. Détrompez vous le film ne victimise pas son héroïne, il en fait tout au contraire un personnage comique.

Jean Ségonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique, cinéma, jean segonne

Music’ Chronic’ : Camille Sol, un rock kaléidoscopique

1 octobre 2020 By Redaction

Tout a commencé en 2005 par la rencontre du chanteur/guitariste Franck Gilet et du bassiste Gilles Marco. Ces deux artistes expérimentés travaillent alors sur les textes et compositions de Franck ; un répertoire qu'ils créent en apportant respectivement leur touche personnelle afin d'en sortir un style plutôt original. Une autre authenticité de Camille Sol est sans nul doute la présence d'un violoncelle, instrument rare dans ce genre musical, admirablement joué par Marie Gisclard. Un premier album éponyme en sort, suivi d'un DVD en 2006, puis de l'opus "Sous ma cellophane" en 2007. La bande s'agrandie en 2013 avec l'arrivée d'un batteur en la personne de Nicolas Michelin et avec Guillaume Blanc qui reprend la basse en 2014 ; c'est donc sous cette nouvelle formule en quatuor que l'aventure se poursuit et le troisième opus "Corbeaux blancs" en marque le coup en 2015. Dix ans passés, Camille Sol présente un CV scénique assez exceptionnel avec, entre autres, des premières parties de Shaka Ponk, Lo'Jo, Les Ogres de Barback, Jacques Higelin, CharlÉlie Couture, Olivia Ruiz, Superbus… foulant par la même occasion les planches de La Boule Noire à Paris, du Zénith de Toulouse, du Printemps de Bourges, du Festival de Carcassonne, du Printival, de La Cigalière et j'en passe… Cependant, ce n'est pas pour autant que les quatre complices vont se reposer ; bien au contraire, ils poursuivent un travail assidu et acharné, écrivent, composent et arrangent à cette sauce rock bien à part qui est la leur. Un rock dans lequel se mêlent des ambiances pop, folk, classique, voir même electro…

"Euroschizo" : le 4ème album va sortir

Il a fallu attendre cinq ans pour voir venir une nouvelle galette de Camille Sol. Mais lorsqu'on voit et surtout écoute le résultat, on se dit que ça valait ce temps d'attente. Car en effet, là avec "Euroschizo" qui sort ce 28 septembre, on se retrouve avec un album contenant dix-huit titres ! Pour ne pas dire presque l'équivalent d'un double... Autant de morceaux dans lesquels on note toujours la signature de ce rock si spécial, si unique, qui fait pourtant penser à plein d'autres mais sans pouvoir cataloguer Camille Sol dans un style. Chantés en français, certains laissent entrevoir un soupçon de Noir Désir, d'Ange ou de Gainsbourg ; d'autres interprétés en anglais peuvent faire penser aux Doors et bien d'autres… Mais que nenni et c'est bien là ce qui fait plaisir à entendre : un rock de qualité avec des textes ciselés, légers ou révoltés, agréablement posés sur la voix de Franck, juste et puissante à la fois. Musicalement, rien à redire, si ce n'est que c'est aussi travaillé à la perfection, le violoncelle de Marie est à sa place entre les riffs de guitare de Franck et les rythmiques percussives de Nicolas. On notera également la présence de Thomas Michelin qui marie merveilleusement son accordéon dans des titres comme "Tic Tac" ou "Estoy Loco", ainsi que celle de Guillaume Honoré à la contrebasse sur "Blood sample", plus les "Escalopes" (Gaëlle, Myriam… ) aux chœurs qui viennent enrichir le tout. "Euroschizo" est à se procurer absolument !

N'hésitez pas plus longtemps et allez vite sur http://camille-sol.wix.com/camillesol pour le commander.

Classé sous :Actualités Balisé avec :camille sol, chronique, fan leclerc, musique

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