La Semaine du Minervois

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Silence on tourne!

1 avril 2021 By Redaction

On tourne! (crédits photo Guy Cano)

Après plusieurs réunions relatives au projet de réalisation d’un film confié par la municipalité à Yannick Séguier, auteur, réalisateur et metteur en scène, des explications concernant les conditions de tournage ont été données aux acteurs locaux. Les premières prises de vue ont été effectuées les 11 et 12 mars deux autres suivront pour d’éventuelles autres rencontres afin d'affiner ces témoignages et trouver des supports d’illustration avant le montage de ce beau projet. Il s’agissait de filmer en mairie ou à leur domicile une quinzaine de personnes qui se sont confiées afin de laisser des traces du passé. Elles se sont exprimées sur la vie d’avant enrichissant ainsi la mémoire collective locale. Cela s’est déroulé dans d’excellentes conditions et d’authentiques témoignages ont été recueillis ignorant rapidement caméras et projecteurs. Le film, dont la sortie est envisagée pour le début de l’été, devrait durer environ une heure.

Guy Cano

Classé sous :Brèves Balisé avec :cinéma, film, villeneuve, Yannick Séguier

Lézignan : Debout les femmes ! Un film autour des conditions de travail des femmes exerçant les « métiers du lien »

17 mars 2021 By Redaction

En partenariat avec le journal Fakir, fondé par le député La France Insoumise François Ruffin, La Maison des Gilets Jaunes de Lézignan a accueilli dimanche 7 mars, une projection privée de « Debout les femmes ! », le dernier film réalisé par le parlementaire et Gilles Perret. Projection suivie d'un débat autour des conditions de travail des femmes exerçant les difficiles, mal reconnus, et timidement appelés « métiers du lien ».

Assistants maternelles, auxiliaires de vie sociale, accompagnants d’enfants en situation de handicap, animateurs périscolaires, autant d’emplois occupés majoritairement par des femmes sous-payées, précarisées, maltraitées. Les métiers qu'elles occupent sont pourtant indispensables, car toutes ces femmes prennent soin des plus fragiles, nos enfants, nos aînés, les personnes dépendantes. Après « Merci Patron ! » et « J'veux du soleil », François Ruffin a annoncé la sortie de son prochain film (la date n'est pas encore fixée), « Debout les femmes ! », réalisé avec Gilles Perret (La Sociale, Les jours heureux, l'Insoumis, J'veux du soleil...). Un film fort et émouvant qui évoque le dur labeur des femmes exerçant ces métiers du lien, au travers du travail des deux députés François Ruffin et Bruno Bonnell (La République En marche). En mission d'information parlementaire, ceux-ci rendront leur rapport, diagnostics et propositions de loi (voir encadré) à l'Assemblée nationale.

« On dirait qu'ils veulent nous faire crever plus vite »

La projection s'est poursuivie par le témoignage de femmes présentes exerçant ces « métiers du lien ». Pour Sophie, émue comme le reste de l'assemblée, « C'est un super film, il parle des gens dont tout le monde se fout ». Sophie est AESH (accompagnante d'élève en situation de handicap) depuis 4 ans. En collège depuis la rentrée, elle a été envoyée du jour au lendemain en primaire car on a réduit les heures de prise ne charge de l'élève qu’elle suivait, passant de 17 heures à 5 heures par semaine. Ça ne lui suffira pas. « Le proviseur m'a dit qu'une AESH devait être transparente, qu'on ne devait pas s’apercevoir de sa présence. Moi j'ouvre ma gueule, transparente je ne le serai jamais. J'ai fait aide à domicile aussi. J'ai craqué. Je me suis retrouvée avec des personnes âgées en grande difficulté et j'étais toute seule. Je ne savais pas si je faisais bien ou mal. D'ailleurs j'ai reçu ma retraite prévisionnelle : si je travaille jusqu'à 62 ans j'aurai 250 euros par mois et 650 à partir de 67 ans. Ils ne comptent pas les années ou j'ai travaillé comme aide à domicile car je n'ai pas fait assez d'heures. Pourtant j'ai cotisé ». L'assemblée révoltée ironise : « C'est royal, t'as choisi la destination de ta croisière ? (…) On dirait qu'ils veulent nous faire crever plus vite (…) Que fait la plupart des députés à l'Assemblée nationale ? Ils sont complètement déconnectés de nos réalités, les assistés ne sont pas ceux qu'on croit ».

« On nous donne les miettes, on devrait être contentes...»

©L.Rech

De CDD en CDD, Laure est AESH depuis 20 ans. Elle vient de signer un énième contrat pour 6 ans. Elle travaille en collège et gagne 700 euros par mois, parvenant à la somme indécente de 900 euros avec la prime à l'emploi. « C'est pour maintenir les salaires bas qu'ils ont inventé la prime à l'emploi. En revanche, pour le calcul de ta retraite ou de tes indemnités chômage, c'est sur ton salaire qu'ils se baseront », précise-t-elle. Hélène acquiesce : « S'occuper des autres, avant les femmes le faisaient gratuitement. Aujourd'hui on nous donne les miettes ». Laure déplore : « Sous couvert du secret médical, on ne nous donne pas d'information quant à la pathologie de l'enfant. J'ai passé des mois à penser qu'un des enfants dont je m'occupais faisait preuve de mauvaise volonté dans certaines activités, pour apprendre finalement qu'il était paralysé du côté gauche (…). On nous met de plus en plus la pression. On passe un temps fou à remplir des fiches qui ne servent à rien, c'est du temps qu'on ne passe pas avec les enfants ».

Quant à Marie, elle ne peut rester jusqu'à la fin du débat. A 76 ans, elle exerce toujours le métier d'aide à domicile et doit partir s'occuper d'un « pépé » à qui elle donne à manger deux fois par jour…

Lydie Rech

 

Dix propositions de lois issues de la mission parlementaire de Bruno Bonnell et François Ruffin

Assistantes maternelles

  • 1 Revalorisation du minimum brut horaire par enfant, à au moins un tiers du SMIC horaire (à ce jour, pour y parvenir, il faut garder quatre enfants. Avec cette mesure, le SMIC horaire est atteint avec trois enfants)

Auxiliaires de vie sociale

  • 2 Mise en place d'un groupe de parole hebdomadaire
  • 3 Temps de travail à la journée (pour que les demi-journées soient intégralement payées au-delà du nombre d'usagers visités, pour y intégrer aussi les trajets)

AESH

  • 4 Recrutement en CDI

Femmes de ménage

  • 5 Majoration de salaire pour les horaires décalés (pour que les missions effectuées tôt le matin ou tard le soir soient revalorisées)

Pour tous les métiers du lien

  • 6 Formation dès la première
  • 7 Au minimum le salaire minimum (car vivre sous le SMIC c'est vivre sous le seuil de pauvreté)
  • 8 Continuité du salaire en cas de perte d'un usager ou d'une garde par la création d'un fond dédié
  • 9 Mise en place et généralisation du treizième mois
  • 10 Dans le cadre d'une sous-traitance, que les salariés du prestataire aient les mêmes droits et avantages sociaux que les salariés de l'entreprise.

Classé sous :Actualités Balisé avec :bonnell, cinéma, debout les femmes, fakir, femmes, film, Lézignan, métiers du lien, projection, ruffin, travail

Cinéma : rencontre avec Ken Loach

15 janvier 2021 By Redaction

Ken Loach au photocall du film "Daniel Blake" au 69ème Festival international du film de Cannes le 13 mai 2016.

Le Festival international du film politique de Carcassonne propose une discussion en ligne et en direct avec le grand cinéaste britannique, Ken Loach. La discussion sera animé par la journaliste Yael Hirsh. Rencontre lundi 18 janvier à 18 heures.

Inscription en ligne sur www.fifp-occitanie.com

Classé sous :Brèves Balisé avec :cinéma, en ligne, Festival international du film politique de Carcassonne, ken loach

Chronique cinéma : Josep, un film qui éclaire l’Histoire

2 décembre 2020 By Redaction

France/ Espagne 2020

Réalisation : Aurel

Durée : 1 H 14

Avec : Sergi Lopez, Gérard Hernandez, Bruno Solo

Février 1939. Le gouvernement français parque dans des camps les républicains espagnols. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. Le dessin animé a dépassé aujourd’hui le cadre de l’univers enfantin pour traiter de sujets graves en s’adressant aux adultes. Ici un dessinateur prend les crayons pour parler d’un autre dessinateur c’est Aurel dessinateur de presse (Le Monde, Le canard enchaîné) qui rend un vibrant hommage à l’un de ses aînés Josep Bartoli. Nous voici dans une séquence honteuse peu connue de l’histoire de France sauf dans notre Minervois où l’on sait ce que fut « la Retirada ». L’exil d’Espagnols en France, l’entrée de Franco dans Barcelone et la brutalité avec laquelle les réfugiés sont parqués chez nous, derrière des barbelés où règnent la violence, le racisme et la misère. Si cette retraite est aujourd’hui bien documentée par les historiens elle est assez peu exploitée par le cinéma. En l’espace de deux ans, Bartoli est incarcéré dans sept camps différents. Là il connaît de la part des gendarmes français la maltraitance et les brimades à répétition. Pourtant il se lie d’amitié avec un gendarme débutant qui va le prendre sous sa protection. Cette partie de sa vie constitue l’essentiel du film, jusqu’à son évasion, après son arrestation par la gestapo, grâce à la complicité d’un capitaine de l’armée Française. Il va trouver ensuite refuge au Mexique où il deviendra l’amant de Frida Kalho puis s’installera aux USA avant de décéder en 1995. La narration se présente comme un long flashback, un vieil homme sur le point de mourir – celui qui a sauvé Bartolí – racontant à son petit-fils l’histoire qu’il a connue et dont sa fille ne souhaite pas entretenir le souvenir. S’agit-il vraiment d’un dessin animé ? Aurel, le cinéaste et dessinateur, répond par la négative. Il s’agit plutôt d’un « film dessiné ». Il gagne ainsi sur tous les tableaux en choisissant d’adapter sa manière de dessiner aux différentes étapes et époques de la vie de l’artiste. L’évocation des camps du midi repose sur l’absence de couleurs, à l’opposé c’est l’explosion des couleurs lors des expériences américaines. Le meilleur est pour la fin quand apparaissent les dessins de Bartoli, faits au crayon dans les camps. Ils sont d’une force incroyable.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique, cinéma, jean segonne, Josep

Chronic’ Ciné : Adieu les cons, entre causticité, tendresse et mélancolie

12 novembre 2020 By Redaction

Et voilà que le sieur COVID nous contraint, en cet automne, à un remake du printemps mais, cette fois votre chroniqueur ne baisse pas les bras. Nous allons vous parler de films dont la sortie était annoncée et qui émergeront après confinement ou de quelques œuvres glanées en ligne ou programmées à la télé. Le tout suivant l’humeur du moment. Gardons le moral !

France 2019

Réalisation : Albert Dupontel

Durée : 1 H 27

Avec : Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas MARIÉ, Jackie Berroyer

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Voici un regard amusé et critique sur le monde dans lequel nous vivons. C’est une tragédie burlesque qui fait se rencontrer deux désespoirs : Une coiffeuse condamnée par une maladie professionnelle et un informaticien qui blesse gravement un de ses collègues en tentant de se suicider. Le propos est grave mais le spectateur voyage en même temps dans l’absurde. Nos deux personnages sont assistés des facéties d’un espèce de bougre peu commun, un ancien employé de l’EDF devenu aveugle suite à une bavure policière et recasé car « ça se fait entre ministères », chargé aux archives des dossiers d’accouchement sous X. Cela nous vaut une interprétation énergique et inventive de Nicolas Marié. Ces trois là vont vite se retrouver embarqués dans une série de quiproquos qui les dépassent. Notre spectateur va donc voyager avec eux dans un humour débridé sans omettre toutefois les thèmes qui caractérisent la société actuelle. L’intégration sociale, l’amour, la paternité, la dépression, le dépassement de soi, la police, les entreprises du CAC40, la souffrance au travail, l’aseptisation des villes nouvelles, l’addiction au portable et à l’informatique…Tout cela défile à un rythme effréné agrémenté d’absurdités qui nous renvoient au faits qui constituent notre vie réelle. Chaplin et ses « temps modernes » ne sont pas loin. La tendresse et l’émotion y sont également présentes. C’est le moment d’évoquer ici cette Suze Trappet, coiffeuse condamnée pour avoir utilisé trop de laque et qui « meurt d’un excès de permanente ». Elle est d’une grande sensibilité, d’une fragilité qu’elle ne peut cacher et qui se traduit aussi par ses vêtements dont elle ne change jamais. Sa jupe droite noire et des petits talons révèlent une sorte de féminité typée genre BD. Cela lui donne une démarche qui empêche les grandes enjambées sans qu’il y ait la moindre volonté de séduction. Virginie Efira, au sommet de son art, nous en livre une interprétation qui ne peut cacher qu’elle aime voir son corps exister à l’écran en utilisant la démarche de son personnage. Rien à jeter dans sa palette d’actrice pleine de justesse.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :Adieu les cons, chronic' Ciné, cinéma, critique, film, jean segonne

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