La Semaine du Minervois

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Pépieux : le bout du tunnel pour le Fo.C.S. Patinage

23 novembre 2021 By Redaction

Les patineurs du Fo.C.S. de Pépieux sont soulagés : ils vont enfin pouvoir réutiliser la piste sur laquelle ils n’ont plus pu évoluer depuis le confinement de mars 2020.

A part quelques tentatives de reprise sporadiques au gré des dé confinements successifs, ces jeunes adeptes de la roulette et les adultes qui les encadrent n’ont plus rechaussé depuis 19 mois. En effet, et bien que la plupart des sports en salle aient repris depuis bien longtemps, une impossibilité matérielle propre au foyer municipal de Pépieux les en a empêchés. En effet, pour pouvoir patiner en toute sécurité, la salle doit être entièrement libre, or depuis un an, les enfants prenais leur repas dans le foyer, ne pouvant plus aller à l'IME pour des raisons sanitaires.

Aujourd'hui, l'agrandissement de l'école étant terminé, les élèves bénéficient d'un réfectoire à l'école. Le problème étant résolu, la reprise n’est plus qu’une question de jours, juste le temps de diffuser l’info et, en tout premier lieu, de recontacter les familles des anciens. En revanche, comme le précisent dès à présent les responsables de l’activité, “aucune performance sportive n’est à attendre de la saison 2021-2022 déjà bien entamée. Le seul objectif, après une interruption aussi longue, sera de retravailler les bases et de reprendre goût à une activité physique régulière !” Le fonctionnement de la section sportive sera identique à celui des saisons “avant Covid”, avec un groupe Loisirs le mercredi matin, un groupe école de patinage les mardis et jeudis après la classe et le noyau Perfectionnement le lundi soir et le mercredi après-midi. Pour ce groupe là, et lorsque les salles seront disponibles, les week-ends ainsi que les éventuels stages et regroupements régionaux seront également mis à profit.

Sandra Hiron

Classé sous :Actualités Balisé avec :confinement, Fo.C.S., patinage, pepieux, sport

Santé mentale : des jeunes en souffrance

28 octobre 2021 By Redaction

Elsa Coudrain est psychologue et assure les permanences au Point accueil écoute jeune qui accueille les jeunes de 12 à 25 ans et dont le nombre de consultations a quasi doublé en 1 an.

Crédits photo : La Semaine du Minervois

Elsa Coudrain est psychologue clinicienne, diplômée de l’université Paul Valéry à Montpellier. Elle travaille au sein de la ligue de l’enseignement pour le PAEJ (Point accueil écoute jeune) et l’APS (Accompagnement psycho social des personnes au RSA), elle est également employée dans un Centre éducatif fermé sur Narbonne (alternative à la prison pour les mineurs).

Avez-vous noté une augmentation des consultations depuis le premier confinement ? Pouvez-vous chiffrer ?

Concernant le PAEJ (Point accueil écoute jeunes, accueil gratuit et anonyme des jeunes de 12 à 25ans) il est certain que le confinement a amené à une augmentation significative des consultations. Le PAEJ étant situé dans des zones rurales, l’isolement des jeunes était redoublé. Nous sommes passés de 114 suivis en 2020 à 212 suivis en 2021 toutes permanences confondues (Cessenon-sur-Orb, Murviels-les-Béziers, Roujan, Capestang, Saint-Pons-de-Thomières, Olonzac, Bédarieux, Le Bousquet d’Orb).

-Qui les oriente vers vous ?

Nous tentons de mener un vrai travail de partenariats et de réseau avec la région. Le plus souvent les orientations se font par le biais des infirmières scolaires (collèges et lycées) qui ont une vraie compétence de repérage et d’analyse de la souffrance des jeunes. Les CPE, directeurs d’écoles et les professeurs sont également des interlocuteurs et des orienteurs avec lesquels j’échange sur des situations compliquées. Les parents peuvent aussi spontanément demander de l’aide et un accompagnement pour leurs enfants. Sinon les partenariats avec les missions locales, Maison des Adolescents ou toutes autres structures qui travaillent dans l’accompagnement de la jeunesse peuvent nous en orienter.

-Globalement quelles sont les demandes qui reviennent le plus souvent ? Les raisons qui amènent les jeunes à consulter ?

Les demandes sont vraiment diverses et subjectives. Il peut s’agir de séparations conflictuelles du couple parental ou de conflits familiaux, de vécu d’angoisses (phobie scolaire ou difficulté dans la gestion de ses émotions), d’un mal être plus ou moins en lien avec une histoire de vie difficile ou des traumatismes, de troubles du comportement, etc... Le PAEJ accueille le jeune dans toute sa subjectivité et sa souffrance, accompagne et oriente ensuite en conséquence selon le diagnostic du professionnel sur des structures plus adaptées (CMP, action éducative etc...)

-De quoi souffrent ils ?

Concernant la problématique du confinement, il a été repéré par les psychologues du PAEJ un vrai mal-être quant à l’isolement, la difficulté de l’école en distanciel : la maison n’étant pas un lieu propice où se concentrer et travailler car beaucoup de tentations occupationnelles à côté les en empêchent, jeux vidéos notamment. Les problématiques familiales se sont également intensifiées dû à un étouffement et pas “d’ailleurs” pour souffler autant pour les parents que les jeunes. Les violences ont pu augmenter, ainsi que les problématiques addictives (cannabis ou alcool).

-D'après vous, d'où cela vient-il ?

Les surcharges et l’impact de l’angoisse du Covid ont créé de vrais aménagements dans les familles. Certains parents ont du faire l’école à la maison, d’autres ont du arrêter de travailler sans possibilité de pouvoir amener les jeunes en extérieur ou en loisirs pour décharger leur énergie. De plus, le port du masque au collège / lycée, l’interdiction de se toucher, les cours de récréation séparées etc, ont été au départ des situations très anxiogènes. Une jeune fille à qui j’ai demandé de dessiner l’endroit où elle se sent le mieux et celui où elle se sent le moins bien, m’a dessiné son collège entouré de barreaux : “c’est la prison maintenant on ne peut plus rien faire ni respirer, ni se toucher, ni rigoler, j’étouffe...”

-Comment prévenir ?

L’attention et la vigilance doit être apportée auprès de nos jeunes. Un retour à des conditions scolaires plus normalisées doit leur faire du bien malgré le fait que nous sommes aujourd’hui dans l’après coup de la crise. Certains élèves se sont vus complètement déconnectés du système scolaire pendant deux ans avec des années plus ou moins réussies qu’ils doivent tenter de rattraper aujourd’hui. Les enseignants repèrent des retards dans les apprentissages (langage notamment pour les plus petits). Être dans le dialogue et la communication, faire un retour sur les ressentis de nos jeunes pendant cette période est important.

-Comment y répondre ? Dans la famille ? Dans les établissements scolaires ? Quelles alternatives ou solutions ont pu être trouvées dans cette période ?

Les liens d’échanges et de préventions entre les partenaires et les familles sont une réponse qu’il faut maintenir et soutenir. Sur le secteur d’Olonzac par exemple, des ateliers collectifs ont pu être maintenus pendant le confinement pour les familles isolées et en difficultés avec leurs enfants, surtout pour les familles avec des enfants en bas âge. Ces ateliers étaient animés par la psychologue en place à ce moment-là et la responsable de la médiathèque d’Azillanet.

-Selon Santé publique France, les passages aux Urgences pour geste suicidaire sont passés de 9% en 2018 à 14% en 2021. Constatez-vous davantage de passages à l'acte ?

En effet, je pense que les souffrances psychiques se sont intensifiées autant pour les adultes que pour les jeunes durant cette période. Nous avons toujours reçu des jeunes dans la scarification ou qui ont fait des tentatives de suicides. Ces dernières peuvent être dues à une problématique adolescente (difficulté à poser des mots sur ses émotions, se confier, tornades émotionnelles que suscitent l’adolescence, etc...) mais l’isolement et les liens coupés avec les pairs du même âge ont été des facteurs importants sur les statistiques que vous pouvez rapporter.

Les moyens, financiers et humains, pour accompagner les jeunes vous semblent ils suffisants ?

Le PAEJ a une fonction d’accompagnement ponctuel, nous faisons relais sur des soins et des lieux dont les listes d’attentes sont plus longues... Les consultations en libéral ne sont pas accessibles pour tous où alors le remboursement s’opère grâce à la mutualisation du soin (mais pour une somme dérisoire pour le psychologue, nous entrons là nous dans un autre débat, les psychologues manifestent d'ailleurs pour leur droit et le refus d'une dévalorisation de la profession).

Point accueil écoute jeune, gratuit et confidentiel, accueil sur rendez-vous au 04.67.24.50.80.

Pour le secteur audois, contacter le 06.71.79.43.62. pour le Narbonnais et le 06.81.40.19.58. pour le Carcassonnais.

Propos recueillis par Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :confinement, détresse, distanciel, école, jeunesse, psychologie, santé mentale, support

La Une de notre édition du 21 octobre 2021

21 octobre 2021 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :confinement, jeunesse, Octobre rose, point accueil écoute jeunesse, psy, sophrologie, une

Témoignage : « Dans ma zone », de la contrainte naît la créativité…

5 mai 2021 By Redaction

Dès l’annonce de ce 3ème confinement et ses nouvelles limitations de liberté, les amoureux de sorties en nature et en particulier les coureurs de longue distance ou autres cyclistes ont une nouvelle fois dû s’adapter.

Cette contrainte des 10 kilomètres peut nous obliger à découvrir tous les trésors que nous avons à notre porte. Selon les souvenirs des cours de math de notre regretté Marcel Raynaud, professeur au collège de Rieux, un rayon de 10 kilomètres donne une circonférence de 2xpixR soit tout de même 62,8 kilomètres. L’idée m’est donc venue de regarder ce que donnerait un parcours circulaire autour de mon domicile de Peyriac-Minervois. Quelques heures sur la cartographie IGN (gratuite sur www.géoportail.gouv.fr) ainsi qu'une bonne connaissance de notre territoire m’ont donné un parcours certes pas rigoureusement circulaire et plus long que la théorie (les cercles parfaits n’existent que dans les livres de mathématiques) mais qui promettait d’être beau et varié. La concrétisation de ce parcours a finalement eu lieu le 21 avril dernier au départ de Villeneuve Minervois, aux alentours de 7 heures, par un temps très couvert et un marin qui promettait pas mal de pluie selon Météo France (moins fiable que l’IGN...).

De Villeneuve à Marseillette

Dès les premiers hectomètres, on est plongés dans une magnifique garrigue vers la Malbirado où l’on doit traverser sous la départementale puis la Clamoux à gué (les pieds trempés de bon matin, le bonheur!). La partie entre Villarzel et Badens m’a très agréablement surpris, magnifiques pinèdes et beaucoup de sentiers entre de beaux vignobles (château Canet par exemple). Après une courte partie peu intéressante sur bitume, j’arrive à Marseillette où je m’engage sur le canal du Midi et son beau chemin de halage. Quel bonheur de longer ses eaux calmes, mais le peu de passage actuel se fait sentir et la sente est un peu perdue dans les herbes hautes.

De Puichéric à Pépieux

Après une bonne pause café - chocolatine bienvenue à la boulangerie de Puicheric, je reprends le fil de l’eau jusqu’à Jouarres, où la pluie fait son apparition pour quelques kilomètres. Après avoir parcouru une portion du sentier du tour du lac, je me dirige vers Pépieux et son imposante église puis vers le dolmen des Fades où m’attendent mon frère et un ravitaillement bien mérité ! Il est 11h30 et j’ai parcouru 45 kilomètres.

« A partir de Siran, ça monte dur ! »

Après une petite pause, je repars en sa compagnie et là changement complet d’ambiance, ça monte dur sur les coteaux de Siran du côté de Najac, les Gourgues puis Lauriole dont la curiosité n’a pas grand chose de curieux... la vue de la haut est très étendue sur l’ensemble du département de l’Aude jusqu’aux Pyrénées, on aperçoit Peyriac en bas, facilement repérable par les Serres de l’Horte qui brillent. Arrivés au bord des gorges de la Cesse nous tentons d’y descendre mais là encore les confinements successifs ont eu raison des sentiers qui se sont un peu refermés. On tâtonne donc et choisissons de rejoindre Saint-Julien-des-Meulières justement en traversant le site où l’on peut les admirer grâce à un sentier aménagé et bien documenté. Pas le temps pour faire du tourisme, nous continuons vers Cassagnoles puis Masnaguine où de magnifiques pistes forestières à flan de montagne nous ramènent vers Citou (71ème kilomètre). Mon frère arrête ici mais je trouve enfin le soleil qui va me donner du courage pour fermer le cercle ! La fin n’est pas la plus facile mais de superbes sentiers en montagnes russes me mènent à Rieussec puis Castanviel et enfin Pujol de Bosc avant d’attaquer la longue descente vers Villeneuve. Malheureusement le bistrot n’est pas ouvert pour m’offrir la bière bien méritée. J’espère pouvoir très bientôt pouvoir profiter à nouveau des quelques bons troquets de nos villages, lieux de vie et de lien social si importants.

Au final le « tour de ma zone » m’aura fait voyager sur 87 kilomètres de magnifique nature variée, traverser de multiples villages et visiter quelques monuments remarquables.

Je mesure ainsi la chance d’être confiné ici en Minervois!

Texte et photos Michaël Sarrato

Classé sous :Actualités Balisé avec :10km, confinement, dans ma zone, marche à pieds, randonnée

Pouzols : garde d’enfants et télétravail, joies et contraintes au quotidien

23 avril 2021 By Redaction

Emilie Héquin ne chôme pas. Avec un conjoint absent dans la journée, une entreprise à gérer à domicile, et trois enfants en vacances ou en école à distance, voilà le défi que relèvent nombre de parents en ces temps de crise sanitaire prolongée.

L’espace travail de l’adulte en télétravail

Emilie Héquin, est conseillère en organisation et justement, concilier plusieurs tâches est une problématique très actuelle pour toutes les personnes confrontées à l’exercice d’un métier à la maison, tout en gérant les activités avec les enfants (écoles fermées, centres aérés réservés aux enfants du personnel soignant, grands-parents parfois maintenus à distance par les contraintes de distanciation.) Emilie anime des visioconférences et fait tourner son entreprise « Portez Vous Bien » en collaboration avec le Comptoir des Entrepreneurs de Narbonne.

Votre travail consiste essentiellement à proposer des conseils d’organisation de la vie quotidienne à vos clients. Vous êtes confrontée actuellement aux mêmes enjeux que beaucoup de parents. Que pouvez-vous nous en dire ?

Une des pistes les plus enrichissantes est de structurer l’espace et le temps, selon la configuration du domicile et les disponibilités de chaque adulte. Baliser un espace de travail, aussi petit soit-il, est important. Le temps est lui aussi soumis à une division rigoureuse selon cinq modalités : un moment d’indisponibilité aux sollicitations des enfants (ex. : visioconférence), des séquences de relative disponibilité (prendre des appels téléphoniques, répondre à des courriels …) tout en surveillant le travail scolaire et en apprenant aux écoliers une plus grande autonomie, des moments d’intense présence où les sollicitations extérieures sont vraiment en veilleuse (jeux, cuisine en commun...), cette disponibilité à cent pour cent permet d’alimenter les « réservoirs émotionnels » dont les enfants ont tant besoin. Il est également nécessaire de se réserver des temps pour les contraintes d’intendance, répartis entre adultes (courses, ménage …) et bien sûr des plages pour recharger ses batteries.

Un exemple de planning affiché (pour les enfants)

Cela nécessite « en amont » une organisation rigoureuse et très détaillée …

Oui, il faut jongler, alterner, prévoir, tenir des listes et remplir des tableaux à cocher. Mais pour alléger la fameuse « charge mentale », il convient de faire appel à des « routines » et à des moments de lâcher prise. Personne n’est « la déesse aux mille bras » ou la « superwomen » : ne pas se montrer plus exigeante que la situation ne l’impose, cela est tout un art qui s’apprend, seule ou avec aide. Se donner un minutage pour certaines tâches n’est parfois pas du luxe, ainsi que s’autoriser à déléguer !

Le week-end est-il structuré comme la semaine ?

Le samedi-dimanche est un moment non pas hors-cadre mais différent quand même. L’on se concentre sur les moments les plus précieux, sur les interactions les plus essentielles. Un des secrets d’endurance, comme pour la course à pied, est de bien se connaître soi-même et de suivre son rythme de vie : ai-je par exemple plus d’énergie le matin ou bien le soir ? En fonction de cela, je peux me lever un peu plus tôt pour travailler au calme, ou parfois m’y replonger le soir une fois que les enfants sont couchés ou lisent dans leur chambre.

Plus d’information sur le site d’Emilie www.portezvousbien.me -

emilie@portezvousbien.me

Texte et photos Christiane Lehmann

Classé sous :Actualités Balisé avec :confinement, éducation, enfant, télétravail, vie à la maison

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