La Semaine du Minervois

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Félines : confinement 3, et c’est reparti !

19 avril 2021 By Redaction

Pendant le premier confinement en mars 2020, des initiatives ont vu le jour pour permettre aux habitants de garder le lien. Dédicaces musicales diffusées par haut-parleurs avec « Félines au diapason », distribution et diffusion de  « Radio Félines », un petit journal d’information hebdomadaire… La solidarité s’est également mise en place. À l’heure du troisième confinement, malgré l’inévitable lassitude, on garde le sourire et l’esprit combatif.

Télétravailler et s’entraider. Contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer dans un premier temps, le télétravail n’est pas toujours simple ou agréable, loin de là. Posséder un environnement de travail adapté, une connexion Internet de qualité, ce n’est pas une évidence, sans parler de l’organisation personnelle, et familiale, que cela génère. En plus, du fait des nouvelles restrictions, l’école est fermée, les cours se font à la maison jusqu’aux vacances. « Heureusement que mon compagnon peut m’aider avec les enfants » confie Julie, qui tient l’épicerie du village. Il faut s’organiser. Encore. Tout en veillant à la propagation du virus.

Planifier les quatre semaines du nouveau confinement

Mardi 6 avril, une réunion s’est tenue à la mairie pour faire face et planifier ce nouveau confinement : il s’agit d’organiser le temps de travail des personnels et des services maintenus sur la commune. « Ce n'est pas simple de s'adapter mais nous commençons à être rôdés ! » assure Anne Cabrié, maire de Félines. La difficulté est de concilier la continuité des services municipaux techniques et administratifs, la protection des personnels dans le cadre de la lutte contre le virus sans oublier une troisième contrainte : permettre aux agents, qui en ont besoin, de garder leurs enfants à la maison. « Nous avons choisi la voie de la solidarité, explique la maire. Deux agents seront placés quatre jours en ASA (autorisation spéciale d'absence pour garde d'enfant en cas d'impossibilité de télétravail), et la mairie leur maintiendra leur salaire pendant ces quatre jours. Une seule secrétaire est en capacité matérielle de télétravailler… » 

La vie du village de nouveau impactée mais la solidarité demeure

Les salles municipales sont fermées durant ces quatre semaines, et les festivités sont annulées. Les aires de jeux restent accessibles aux enfants et adolescents. La Poste reste ouverte aux horaires habituels, la bibliothèque maintient ses horaires, le bibliodrive est en vigueur aussi. Le travail des agents est revu de façon à ce qu'ils soient seuls au maximum, et en extérieur. La mairie se tient à la disposition des habitants pour tout renseignement ou besoin par les réseaux habituels : téléphone aux horaires d'ouverture, mail, Facebook… Une veille auprès des personnes âgées sera assurée par Eliane Galtier, adjointe et présidente du CCAS. « Nous invitons chaque Félinois, dans son quartier, à veiller au bien être des personnes vulnérables ou isolées et à nous signaler tout besoin d'aide », précise la maire. Les employés de mairie peuvent assurer des livraisons depuis l'épicerie « Au Panier de Julie », et livrer des médicaments depuis la pharmacie si nécessaire, et sur demande. Les habitants restent informés des mesures ou changements particuliers grâce à « Radio Félines » et l’application « PanneauPocket ».

L’espoir porté par les enfants

Cette crise liée au Covid est éprouvante pour toutes les générations. Cependant, les écoliers ont souhaité insuffler de l'espoir aux Félinois avant de partir en confinement vendredi. « Pour donner le sourire aux habitants, ils ont peint de petits galets avec des animaux rigolos qu'ils ont déposés sur les rebords des fenêtres du village », confie la maire. Un geste touchant, symbole des valeurs transmises à l'école de Félines auxquelles les Félinois sont sensibles.

Le point du maire sur les vaccinations

La municipalité est en lien avec le centre de secours d’Olonzac où les pompiers ont été mobilisés pour vacciner. « Ce n’est pas l’état qui organise la vaccination, mais l’intercommuncalité avec le SDIS 34. Il y a des bénévoles de Félines qui interviennent pour ce qui est administratif », précise la maire. « Nous nous débattons encore avec la plateforme d'inscription pour les vaccinations. Les vaccins sont livrés au compte-gouttes donc très peu de créneaux sont ouverts par semaine et nous déplorons une organisation très peu facilitée pour les secrétaires de mairie. Il faut être prévenu à l'instant T de l'ouverture des créneaux de vaccination faute de quoi les rendez-vous sont donnés à des personnes hors canton ou hors département. À ce jour, environ vingt personnes de plus de 75 ans ont été vaccinées, vingt personnes de 65 à 75 également, et des personnes avec des pathologies ont pu aussi en bénéficier. Une quinzaine de personnes sont sur liste d'attente. C'est long, il faut être patient mais nous arrivons petit à petit à inscrire les personnes demandeuses. Par ailleurs, certaines personnes ont pu être vaccinées par leur médecin traitant. Beaucoup d'habitants étaient réfractaires au début de l'annonce de l'arrivée des vaccins, mais peu à peu, les gens changent d'avis et font la démarche de demander l'inscription. Même si l'on peut déplorer la gestion de la crise ou des vaccins, le virus est bien là, et il touche nos habitants. Dans le canton beaucoup de cas sont répertoriés, avec des formes légères en majorité. » explique la maire du village.

Pour toute information, contactez la mairie : 04.68.91.41.70

Texte et photo Anouk Journo

Classé sous :Actualités Balisé avec :confinement, covid-19, Félines, solidarité, vaccinations

Santé publique : création d’un collectif Réinfocovid dans l’Aude

5 avril 2021 By Redaction

Alors que depuis un an nos vies sont suspendues aux mesures sanitaires gouvernementales, des voix s'élèvent et demandent davantage de collégialité dans les prises de décision. Dans le département de l'Aude, il existe depuis début février, un collectif de citoyens Réinfocovid.

Le collectif Réinfocovid, rejoint par le Collectif de santé pédiatrique, est composé de soignants, médecins, scientifiques, et de citoyens. Son objectif est d'informer, comprendre, questionner autour de la vaccination, des traitements, de la prévention, de l'obligation du port du masque, notamment chez les enfants, afin « de sortir de la peur, de rouvrir l’espace du débat démocratique et scientifique ». Son rôle est de diffuser les informations élaborées par le collectif national, et de mener des actions « pour promouvoir une politique sanitaire plus juste et proportionnée ». Dans l'Aude, une douzaine d'actions a déjà été menée : distributions de flyers sur les marchés, séances de sport pour dénoncer la fermeture des salles et des clubs, piques-niques citoyens, manifestations contre le port du masque des enfants, soutien au mouvement de réouverture des salles de spectacles...

La Semaine du Minervois a interrogé le Docteur Gregorova, médecin généraliste, qui précise « n'avoir aucun conflit d'intérêt ». Elle s'exprime au nom du collectif : « ce collectif national élabore depuis plusieurs mois des propositions argumentées et documentées pour offrir à la population un autre regard et d'autres solutions pour faire face à l'épidémie de Covid. En effet, nous estimons que les mesures et décisions prises par le gouvernement sont disproportionnées et choquantes au regard d'un bilan bénéfices/risques. »

Aujourd'hui, qu'en est-il des traitements et de la prise en charge des patients (en ambulatoire et hospitalisés) ?

Face à une épidémie, la logique est avant tout de soigner. Or, pour la Covid 19, les soignants de proximité (médecins et infirmiers) ont été mis de côté, les médecins ayant même été interdits de certaines prescriptions... C'est ce qui explique en partie les situations de saturation des hôpitaux publics. Les directives ont été données aux patients présentant des symptômes évocateurs de Covid de rester chez eux et de ne pas consulter, éventuellement de faire des téléconsultations. Ceci est inadmissible face à une maladie infectieuse telle que le Covid, qui nécessite une prise en charge précoce pour éviter la dégradation du patient notamment au niveau respiratoire. J'encourage donc tous les patients malades à se faire examiner par leur médecin traitant, qui connaît bien leur état de santé et saura prescrire le traitement le plus adapté. Il est inconcevable pour moi de traiter le Covid à distance. Malheureusement on voit encore ces pratiques aujourd'hui.

Que pensez-vous de la prise de compléments alimentaires (vitamines D, C, zinc, cuivre... ) en prévention d'une infection virale, notamment Covid ?

Nous savons aujourd'hui que des traitements préventifs et curatifs (dès les premiers symptômes) donnent de très bon résultats. Il est anormal que leur prescription ne soit pas encouragée en France.

Votre avis sur la vaccination au Covid : quel vaccin, pour quelle population ? Est-ce, selon vous la seule solution pour enrayer l'épidémie et recouvrer une vie normale ?

Comme je l'ai précisé, il existe des traitements ambulatoires efficaces contre la Covid 19. Par ailleurs, la mortalité liée au Covid en France est de l'ordre de 0,12%, soit bien inférieure à celle du cancer ou des maladies cardio-vasculaires. Nous savons également que les formes graves de Covid touchent quasi-exclusivement les personnes de plus de 75 ans ou présentant des facteurs de comorbidité importants. C'est pour ces raisons que le collectif Réinfocovid ne pense pas que la vaccination soit la seule solution contre le virus. Elle peut, comme pour la grippe saisonnière, être recommandée pour les personnes dites à risque. Mais il reste essentiel pour nous, que chaque personne souhaitant recourir à la vaccination soit bien informée du bilan bénéfices/risques de chaque produit. Il faut savoir que les vaccins disponibles actuellement bénéficient d'une AMM conditionnelle (autorisation de mise sur le marché), et sont donc encore à l'état d'étude. Des documents de synthèse sont consultables gratuitement sur le site Reinfocovid. Il est probable que la Covid 19 et ses variants soient présents durant plusieurs années. Le fait de recouvrer une vie « normale » ne doit donc pas reposer uniquement sur la vaccination (qui pour l'instant ne couvre pas tous les variants). Le risque d'une telle politique serait la discrimination sur critère de santé (statut vaccinal), ce qui est inadmissible d'un point de vue éthique. D'autres mesures applicables sur le long terme devront être trouvées.

Les mesures sanitaires sont-elles appropriées ?

Pour notre collectif, et au regard des études existantes sur le sujet, l'efficacité du port du masque se limite aux situations identifiées comme à risque contagieux important (situations de soins, situations de contacts rapprochés avec des sujets fragiles). Nous proposons donc de limiter le port du masque à ces situations, et d'appliquer en population générale des précautions classiques telle que la prévention du manuportage (transmission des germes d'un individu à un autre par l'intermédiaire des mains) par le lavage des mains.

Que pensez-vous du port du masque dans les établissements scolaires ?

Concernant les enfants, il est important de rappeler que la Covid 19 n'est pas une maladie pédiatrique. Différentes études internationales ont montré que les enfants sont peu malades, et font très peu de formes graves. Nous pensons donc qu'il n'est pas justifié de réaliser des tests de dépistage de masse pour les enfants. Nous pensons également, compte-tenu des effets néfastes sur les enfants (voir encadré), que l'obligation du port du masque doit être abolie. Nous proposons aux parents d'être particulièrement attentifs aux possibles symptômes physiques et psychologiques du port du masque sur leurs enfants.

Que conseilleriez-vous aux parents ?

Nous conseillons aux parents de garder les enfants présentant des symptômes de maladie à la maison, ce qui limitera le plus grand risque de contagiosité. En revanche, faire porter un masque à des enfants sains, à des êtres en cours de développement physique, psychologique et social, peut à notre sens, avoir des répercussions néfastes à long terme.

Les enfants représentent-ils un danger pour leur grands-parents ou toute autre personne fragile ?

Plusieurs études montrent que les enfants sont très peu contagieux avant 11 ans. Malheureusement, certains protocoles et certains médias participent à la stigmatisation des enfants. Les enfants ne sont pas un danger, c'est la Covid qui peut être un danger pour les personnes âgées ou à risque. Il faut donc différencier un enfant malade présentant des symptômes (rhinite, toux fièvre etc...) pouvant être contaminant, et devant donc rester au domicile, d'un enfant bien portant ne présentant aucun symptôme, et donc très peu à risque de contagiosité.

Selon vous, quelles précautions devraient prendre les personnes âgées ou à risque ?

Les personnes à risque de formes graves de Covid peuvent prendre les précautions suivantes : se laver les mains régulièrement et ne pas se toucher le visage, éviter le contact avec des personnes malades (présentant des symptômes), ou si le contact est inévitable porter un masque FFP2. Veiller à garder une fonction cardiorespiratoire optimale, grâce à la pratique régulière d'activité physique, qui reste selon l'OMS (Organisation mondiale de la santé), un moyen privilégié de renforcer son système immunitaire. Lutter contre les facteurs de risque qui sont aujourd’hui bien connus, notamment : hypertension artérielle, diabète, obésité. Ce qui suppose une bonne hygiène de vie, l'arrêt du tabac notamment, une alimentation saine, éviter le stress, et encore une fois une activité physique. Evidemment la conjoncture n'est pas très favorable à ce type de prévention, et notre collectif dénonce la fermeture actuelle des salles de sport et l'activité très réduite ou nulle des clubs sportifs. Nous devons donc nous interroger : est-il préférable de se cacher de la Covid en restant cloître chez soi dans la peur, ou bien entretenir son organisme en menant une vie saine et active ?

Davantage d'informations sur : reinfocovid.fr - Facebook reinfocovidaude

Contact : reinfocovid11@protonmail.com

Propos recueillis par Lydie Rech

Le port du masque par les enfants

Le collectif Réinfocovid rapporte une étude évaluant les risques liés au port du masque par les enfants :

  • Symptômes physiques : maux de tête 53%, difficulté de concentration 50%, inconfort 42%, troubles de l'apprentissage 38%, somnolence et fatigue 37%, oppression sous le masque 36%, etc...
  • Symptômes psychologiques : plus irrités 60%, moins joyeux 49%, réticents à aller à l'école 44%, trouble du sommeil 31%, plus agités 29%, angoissés 25%, réticents à bouger et à jouer 18%

Source : Corona children studies, Schwarz et al., 5 janvier 2021 www.researchsquare.com

Le Collectif de santé pédiatrique a identifié des risques de troubles de l’humeur et du comportement, troubles attentionnels et aggravation des troubles des apprentissages, maux de tête, trouble du sommeil, de l’appétit, risque infectieux lié au port d’un masque souillé, sensation de gêne pour respirer, difficultés à s’exprimer, à se faire entendre et comprendre, difficultés à comprendre et à entendre l’autre, notamment l’adulte référent, troubles des apprentissages scolaires, perception de l’environnement extérieur comme anxiogène, modification profonde de la relation aux autres avec distanciation physique, perception de l’autre comme un danger, disparition du toucher, culpabilisation véhiculée par l’idée qu’un enfant puisse être responsable de maladie et de mort dans son entourage, dermatoses chez de nombreux enfants liées à l’utilisation excessive des solutions hydroalcooliques et du lavage des mains.

Le collectif préconise de tester la saturation en oxygène de son enfant avant et après une journée masqué, à l'aide d'un oxymètre (la valeur normale est comprise entre 95 et 100%, une valeur inférieure à 90% est une urgence médicale).

Des enseignants témoignent

« D'un point de vue didactique, c'est une aberration d'enseigner avec un masque (…) ce masque est une barrière qui ne donne pas envie de participer. Il faut que les parents refusent en nombre d'amener leurs enfants à l'école dans ces conditions ». Une enseignante en collège qui souhaite rester anonyme

« Je n'ai jamais eu peur de mes élèves. Je ne les vois pas comme des petits virus sur patte. (…) Ce sont des être en devenir auxquels je dois apporter la meilleure qualité d'apprentissage possible. Et comment le faire en étant masquée ? Cela va à l'encontre de tout ce qui nous a été enseigné à l'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres). (…) Dans ma classe les élèves ont le droit de respirer et vivre normalement. Je ne suis pas la seule à les laisser respirer, certains font semblant de ne pas voir les petits nez de leurs élèves ». Une enseignante en primaire qui souhaite rester anonyme

« J'ai décide d'entrer en résistance car je ne veux plus voir d'enfants se faire gronder pour un masque mal mis, je ne veux plus voir d'enfants rendus inquiets à cause des peurs et de l'ignorance des adultes ». Un enseignant en élémentaire qui souhaite rester anonyme

Classé sous :Actualités Balisé avec :Aude, covid-19, Reinfocovid, santé, santé publique

Narbonne : un nouvel événement festif pour dénoncer des mesures sanitaires « démesurées »

19 mars 2021 By Redaction

C'est ce samedi qu'à Narbonne se tiendra à 14 heures, place du monument aux morts l'événement festif "Venez masqués" organisé et déclaré par différents collectifs locaux. Dans le respect des mesures sanitaires, les organisateurs proposent des animations pour adultes et enfants, des stands, des ateliers, la présence d'artistes et de beaucoup d'autres surprises.

Classé sous :Brèves Balisé avec :covid-19, événement, festif, masque, mesures sanitaires

Rieux-Peyriac : une activité sportive originale et gratuite

18 mars 2021 By Redaction

Initiée sur toute la France par le collectif national Coordination Santé libre, l’action « Sport sur ordonnance » est appliquée en Minervois. Rendez-vous le dimanche à 10h30 sur le parking de Monsieur Bricolage, entre Rieux et Peyriac, pour une séance gratuite de remise en forme.

Pour une première, la séance du dimanche 14 mars a connu un beau succès.

Créée le 9 janvier 2021, cette coordination regroupe des collectifs de médecins, de soignants, de scientifiques et des citoyens qui ne partagent pas la gestion sanitaire actuelle. D’après ce collectif « Au prétexte de cette épidémie, notre santé nous a été littéralement confisquée. Pour nous soigner, nous dépendons désormais des décisions contradictoires et souvent arbitraires, non justifiées par la science, d’un gouvernement conseillé par un comité de scientifiques aux nombreux conflits d’intérêts. Depuis un an, nous subissons ». Lors de sa première réunion, la coordination a adopté différentes résolutions dont, en autres, « la liberté d’auto-prescription de l’hydroxychloroquine associée à l'azithromycine, sous stricte surveillance médicale », un produit aujourd’hui considéré comme inefficace contre la Covid-19 par un très grand nombre de spécialistes. Le leitmotiv de ce collectif tient en deux phrases : « Reprenons notre destin en main ! Recouvrons le pouvoir sur notre santé ! ».

C’est dans ce cadre que l’action « Sport sur ordonnance » a été lancée le 7 février à Sarlat dans l’idée qu’elle fasse des émules un peu partout sur l’Hexagone. L’activité physique étant primordiale pour la santé et le moral des individus, cette initiative a pour objectif de remettre les gens en lien tout en les incitant à prendre soin d’eux en leur proposant une activité sportive d’environ 45 minutes tous les dimanches, à 11 heures. L’idée a trouvé un écho favorable en Haut Minervois. Depuis le 14 mars, l’association Swing Aude chapeaute une séance en plein air, tous les dimanches de mars, sur le parking de l’enseigne Monsieur Bricolage à l’entrée de Rieux-Minervois. Patricia Bigou dirige les exercices qui débutent à 10h30 et se terminent vers midi.

Distanciation, gel et gestes barrières sont tous respectés. Aucune inscription n’est demandée, tous ceux qui seront présents peuvent donc librement y participer.

Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid-19, gratuit, peyriac, remise en forme, rieux, sport

La culture, à poil, sacrifiée sur l’autel sanitaire

18 mars 2021 By Redaction

Heureusement que l'actrice Corinne Masiero (Capitaine Marleau entre autres) a donné un peu de « peps » à cette 46ème cérémonie des Césars devant une salle bien remplie. Il faut dire que l'on a du mal à comprendre comment « on » peut autoriser un si grand rassemblement culturel de l'entre soi dans une si grande salle alors que tous les autres sont officiellement interdits… Le geste de l'actrice qui s'est présentée nue avec les mots « Rend nous l'art Jean » écris sur le dos a bien évidemment fait parler d'elle. Il faut dire que la soirée avait commencé fort avec une introduction de la maîtresse de cérémonie Marina Foïs, visant clairement les incohérences du gouvernement, opposant avec justesse le remplissage des supermarchés et l'ouverture des lieux de culte et le vide criant et la fermeture des musées, des théâtres mais surtout des salles obscures. On le sait toutes et tous, la culture n'est pas la seule à être impactée par la crise sanitaire. En revanche, c'est bien la seule qui, selon une étude récente ComCor supervisée par l'institut Pasteur, subit tant de contraintes alors que le taux de transmission du virus en ces lieux est le plus bas en comparaison des autres. En effet, « Les premiers résultats montrent que les lieux avec du public, dès lors que le port du masque et les gestes barrières sont respectés, ne présenteraient finalement pas autant de risque que ce que l’on pensait. » Les chiffres sont éloquents. On se contaminerait 6 fois moins dans une salle de cinéma que dans une classe d'école. Comment donc continuer de justifier la fermeture des lieux culturels après un tel postulat ? Alors que presque toute l'Europe est confinée ou se reconfine (c.f. L'Italie), la France elle, continue de croire en une embellie malgré des chiffres d'occupation des services de réa en hausse constante et la reprise de l'exode forcé de malades des grands centres urbains, notamment de l'île de France (qui compte un quart des malades en réa du pays). Un an après le premier confinement, la confusion et les incohérences sont toujours là et le pays lui continue de souffrir d'une communication gouvernementale destinée à s'autocongratuler alors que la France demeure un des pays où la gestion de la crise est la plus critiquée.

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :césar, Corinne Masiero, covid-19, culture, nue

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