La Semaine du Minervois

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Déchets énergétiques dans les coûts de transport

18 février 2022 By Redaction

Ces dernières années, la majorité des pays ont affirmé que chacun devrait réduire ses déchets issus de la production énergétique. Ici en France, on nous rappelle continuellement qu’il est vital pour nous d’inverser les effets du changement climatique que le monde s’est imposé par une combinaison de cupidité et de nationalisme. Cette rhétorique peut être merveilleusement amplifiée par les politiciens du gouvernement espérant obtenir un soutien lors de la prochaine élection présidentielle, mais tout espoir de réduction effective de la consommation d’énergie ne sera supporté que par nous tous à un niveau très local. Il est de peu d’utilité de prêcher à la population si les prédicateurs eux-mêmes ne font pas grand-chose pour mettre en œuvre une méthode efficace et pratique pour réduire la production de ces déchets. En nous sermonnant, ces soi-disant conseillers n’hésitent pas eux, à faire le tour du monde en jet privé ou en classe affaires pour assister à des rassemblements internationaux pour y discuter d’économie d’énergie (un exemple parfait étant la récente réunion COP tenue en Écosse). Lors de ces rassemblements de dirigeants plus de 100 pays étaient représentés à une époque où le Covid sévissait et nous, en tant que serviteurs plus humbles, on nous disait de travailler à la maison dès que possible. Pourquoi ces réunions n’auraient-elles pas pu se faire sur Zoom/Skype ou tout autre moyen de communication similaire ? On se dit que c’est très facile de dépenser de l’argent pour de tels voyages quand c’est nous qui payons! Récemment, nous avons été bombardés de publicité nous informant que le seul moyen sûr de progresser dans le domaine des transports est d’abandonner les voitures à gazole et à essence et de passer aux nouveaux véhicules électriques « merveilleusement » propres. Malgré les subventions gouvernementales offertes pour tenter de compenser les prix de ces nouveaux véhicules, avons-nous vraiment réfléchi à la question de savoir s’il s’agit vraiment d’une solution pratique à nos problèmes de transport ? Il est temps que nos politiciens régionaux et locaux décident que peut-être ce soi-disant progrès proposé pourrait aller dans la mauvaise direction et conduire simplement à encore plus de véhicules sur nos routes déjà très sollicitées. De plus, n’a-t-on pas pensé au fait qu’une population toujours plus vieillissante ne peut pas toujours conduire ? Certes, il faudrait envisager une augmentation des transports publics ; et ici on signale un service d’autobus considérablement accru et amélioré, surtout dans les grandes régions rurales comme on en trouve dans notre région.

Alors que les grandes villes peuvent avoir un service d’autobus efficace, pourquoi n’a-t-on pas pensé à un système similaire pour nos zones rurales ? Cela ne signifie pas une augmentation des services peu fréquents fournis avec des bus de 52 places qui ne circulent normalement qu’avec une poignée de passagers. Pourquoi ne pas essayer d’inciter les jeunes entrepreneurs, avec des aides financières si nécessaire, à assurer un service plus régulier avec des véhicules beaucoup plus petits ? À l’heure actuelle, sans nouveaux régimes d’essais, on peut conduire un véhicule de transport de personnes avec un simple et normal permis de conduire de classe B, et neuf personnes avec classe D si on a plus de 24 ans. Certes, des contrôles sur les conducteurs et une couverture d’assurance seraient nécessaires, mais il n’est certainement pas hors contexte que nos représentants élus puissent réfléchir à une méthode réduisant la nécessité pour nous tous de posséder notre propre et coûteux véhicule privé. Regardez également le gaspillage brut dans l’utilisation des nombreux mini-bus scolaires qui sont actuellement garés près des écoles pendant la majeure partie de la journée sans aucune utilisation. Ne serait-ce pas un bon moyen d’offrir un service utile aux habitants à des horaires adaptés aux parents et aux personnes âgées, et en même temps d’offrir un emploi aux chauffeurs et un éventuel complément de revenu aux collectivités locales ? Il demeure encore beaucoup de témoignages de personnes qui n’ont pas oublié les services de bus locaux et qui se souviennent avec émotion parfois des interactions sociales qui se créaient lors de ces voyages. Oui ; il faut admettre que nos modes de transport individuels actuels sont peut-être plus pratiques, mais arrêtons-nous un instant, même en ignorant le gaspillage d’énergie, et calculons combien nous coûte cette « commodité ». Devrions-nous vraiment dépenser plus de 1000/2000 euros par an si nous renoncions à nos voitures et recourions uniquement aux transports en commun? Les coûts initiaux des transports publics peuvent sembler élevés à première vue, mais si l’on prend en compte les coûts de nos propres véhicules, l’assurance de ceux-ci et les coûts de fonctionnement (carburant, pneus et réparations) nous pouvons arriver à une conclusion bien différente. Ne s’agirait-il pas là d’une méthode d’économie d’énergie et de contribution à la réduction du climatique digne d’intérêt ? Cela pourrait aussi nous éviter de devoir renoncer à manger un peu de viande et d’être obligés de devenir végétariens comme une autre des méthodes proposées pour réduire le changement climatique !

Alfred Wilmot

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :covid-19, pollution, transport, transports en commun, voiture

En ces temps de Covid, faire société : COVID et environnement

18 février 2022 By Redaction

Libération 24 décembre 2021 : “En près de deux ans de pandémie, la production et la consommation de plastique ont explosé. Le recours massif aux protections à usage unique, mais aussi l’essor des livraisons et de la nourriture à emporter, expliquent ce phénomène, qui a des répercussions néfastes sur les océans”.

Libération toujours, en février 2022 : “Pollution. Masques, gants, kits de tests… Les déchets médicaux liés au Covid inquiètent l’OMS” Sur www.liberation.fr

Où en est le monde d’après espéré en mars 2020 ? Ces gants, ces masques, ces tests, ces emballages, suremballages de quoi nous protègent-ils ? Un article ONU Environnement. Sur www.unep.org

Février 2022, sur le site de Greenpeace, “Coronavirus et environnement : quelle sortie de crise ?” Sur www.greenpeace.fr

Le 20 avril 2020 sur le site de l’Ifremer : “La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l’environnement” Sur wwz.ifremer.fr

Mars 2020, dans le Monde diplomatique : “Contre les pandémies, l’écologie” Sur www.monde-diplomatique.fr

Classé sous :Brèves Balisé avec :actualité, articles de presse, covid-19, environnement, Greenpeace, lecture, libération, liens Internet

Faire société : démocratie, autorité et autoritarisme

14 février 2022 By Redaction

Démocratie, gouvernance, autorité et autoritarisme de la peur

Selon le grec ancien, le terme démocratie correspond à la combinaison de démos, peuple et de krateIn, commander. Soit, la désignation d'un régime politique selon lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques de la cité. Qu'en est-il aujourd'hui ?

"La démocratie ne donne le pouvoir à personne pour le donner à tous (...) Le pouvoir partagé est celui qui reconnaît le droit pour tous de créer un monde et de le transformer (…) C'est pourquoi la démocratie est le champ d'émergence du peuple en tant qu'il est composé de sujets du désir et de la culture. La démocratie est l'essence de la culture", extrait de Marie-José Mondrain dans "Education populaire, une utopie d'avenir."

A lire : « Le pass sanitaire, un pas de plus dans « l'autoritarisme » et la « société du contrôle », sur Reporterre.

  • https://reporterre.net/Le-passe-sanitaire-un-pas-de-plus-dans-l-autoritarisme-et-la-societe-du-controle

A écouter : un échange entre François Ruffin et Barbara Stiegler en mars 2021 autour de sa publication "De la démocratie en Pandémie" sur youtube.

  • https://www.youtube.com/watch?v=DKee-NveOFw. (03/21)

Un autre échange avec Barbara Stiegler, celui de la librairie Mollat sur Youtube également.

  • https://www.youtube.com/watch?v=23FyqDcnz-s

Classé sous :Brèves Balisé avec :autoritarisme, covid-19, démocratie, faire société, pass sanitaire, peur

Santé : les personnels hospitaliers portent l’hôpital public à bout de bras

9 février 2022 By Redaction

Où en sont les services hospitaliers à ce jour sur le territoire ? Nous avons interrogé la direction du centre hospitalier de Narbonne qui n'a pas donné suite. En revanche, Myriam Espart, infirmière dans le service Covid de l'hôpital de Narbonne et déléguée syndicale CGT a bien voulu répondre à nos questions.

Crédits photo : droits réservés

Myriam Espart tient à souligner : “Le travail extraordinaire des hospitaliers – soignants, administratifs, techniques – car l’hôpital est un ensemble de personnels sans qui la machine ne fonctionnerait pas, et chacun a joué un rôle important dans cette épreuve. à aucun moment l’hôpital n’a failli dans son devoir grâce au dévouement de ses employés.”

Les services hospitaliers sont-ils saturés actuellement ?

Après une brève accalmie, aujourd'hui, tout le service Covid est plein ainsi que la réanimation. Il y a 15 jours, il s’agissait de personnes jeunes, actuellement se sont des personnes plutôt âgées. Le profil des patients est toujours à peu près semblable, obèse diabétique avec des comorbidités, mais nous avons eu des personnes sportives sans aucune pathologie, jeunes.

Des lits ont-ils été supprimés ?

Il n’y a pas eu de suppression de lits car le personnel a été dévoué et, malgré des arrêts maladie dus au Covid, il y a eu un élan de professionnalisme et les soins ont été prodigués de la même façon. Je veux mettre en avant la disponibilité, le professionnalisme et la volonté des soignants, dont ils ont fait preuve tout au long de cette pandémie qui perdure encore, même si on nous annonce une décrue.

Des déprogrammations ont-elles eu lieu ?

En début de pandémie, les blocs avaient limité leurs interventions pour éviter un encombrement de la réanimation, mais, actuellement, les interventions ont repris, avec toutefois un regard sur les entrées, en étant attentif à l’évolution.

Des soignants ont-ils démissionné ? Suite à l'obligation vaccinale ? Aux conditions de travail ?

Concernant les départs des soignants, il s’agit de soignants qui refusaient l’obligation vaccinale, mais cela ne concerne qu'une dizaine de personnes. Les conditions de travail, cela fait des années que la CGT les dénonce, et lors de cette pandémie on s’aperçoit du bilan désastreux de l’hôpital public. On fait toujours des demandes de postes supplémentaires pour pouvoir travailler dans de meilleures conditions avec des prises en charge optimales, avec plus de sérénité, et surtout prendre soin de nos malades. La profession n’attire plus, les agents sont épuisés, et le Ségur de la santé a été une mesurette au vu du retard que le milieu médical avait au niveau salarial.

Propos recueillis par Lydie Rech

Chiffres des hospitalisations Covid pour l’Aude au 28 janvier

  • Dans les hôpitaux : 14 personnes sont actuellement en réanimation, 101 en hospitalisation conventionnelle, 39 en soins de suite et de réadaptation, et 4 en unité de soins longue durée (source : préfecture de l'Aude).
  • Ces chiffres, qui concernent l'ensemble des hôpitaux audois, et dont la préfecture nous dit qu'ils mettent les services en tension, paraissent pourtant relativement bas au regard du nombre d'habitants que compte le département (368 011 habitants, chiffres Insee 2019) et confirment qu'il est urgent, dans un soucis de santé publique, de répondre favorablement aux revendications des personnels hospitaliers.
  • Dans un article sur France Info publié le 27 octobre 2021, “Sur les deux premières années du quinquennat, ils ont fermé 7000 lits d'hôpitaux. En 2020, en pleine épidémie de Covid-19, ils ont fermé 5700 lits, selon les chiffres du ministère. En 2021, nous sommes confrontés à 1,4 milliard d'euros d'économies à réaliser sur les hôpitaux dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale votée en décembre 2020. Ce qui fait fuir les soignants, c'est donc la dégradation continue des conditions de travail” (Source France Info).

Classé sous :Actualités Balisé avec :CGT, covid-19, déléguée syndicale, entrevue, fermeture de lits, hôpital public, infirmière, Myriam Espart, narbonne, santé

La Redorte: des capteurs de CO2 pour toute l’école

7 février 2022 By Redaction

Peu d’écoles possèdent déjà ces instruments utiles pour lutter contre la propagation du Covid-19 qui sont réclamés par de nombreux syndicats d’enseignants. La municipalité redortaise vient d’en équiper toutes les classes du primaire et de la maternelle.

Le maire a remis les capteurs de CO2 à Bérengère Roqui, directrice de l’école

Les capteurs de CO2 (formule chimique du dioxyde de carbone, aussi appelé gaz carbonique) sont des petits boîtiers qui permettent de mesurer instantanément la qualité de l’air dans une pièce. Et à une vingtaine dans une salle de classe fermée, l’air peut très vite être saturé. Au bout de trois quarts d’heure de cours, ce capteur peut dépasser le seuil d’alerte qui est de 1500 ppm (partie par million). Quand c’est le cas, l’appareil sonne et/ou émet un signal sonore pour indiquer qu’il faut aérer la pièce. “Cette aération réduira la charge infectieuse de la pièce”, a précisé le maire, Christian Magro, lors de la remise de ces appareils à la directrice de l’école, Bérengère Roqui.

Il s’est également indigné : “Cette dotation devrait être du ressort de l’Éducation nationale. La municipalité, qui priorise la santé des enfants, du personnel communal affecté aux écoles et des enseignantes, a pris les devants. La participation de l'état devrait s'élever à moins de 40 % de cet investissement qui s’élève à près de 600 euros.” Dans les quatre classes ainsi pourvues, garder un œil sur le boîtier va devenir une habitude. “À présent, les enfants sont plus en sécurité dans les locaux, assure l’élu. Ça peut leur donner aussi de bonnes habitudes à la maison : aérer toutes les heures pendant cinq à dix minutes. Donc c’est très positif !”

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Brèves Balisé avec :capteurs, co2, covid-19, école, la Redorte

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