La Semaine du Minervois

L'hebdomadaire du territoire Minervois

  • Accueil
  • Articles
    • Les derniers articles
    • Les dernières brèves
    • Les derniers éditos
    • Toutes les unes
  • Annonces
    • Annonces légales
    • Petites annonces
    • Publicité
  • S’abonner
  • Soutenez le journal !
  • Qui sommes-nous ?
    • L’équipe
    • Correspondants
    • Écrivez !
  • Nos points de vente

Proximité, solidarité et innovation : la Région aux côtés des étudiant.es et université d’Occitanie

26 octobre 2020 By Redaction

Suite aux annonces faites mercredi 14 octobre par le chef de l'État, les universités de la région désirent continuer d'assurer l'enseignement et déploient des modalités et procédés de formation à distance. Alors que début avril, la Région avait mis à disposition des universités 1500 ordinateurs commandés en urgence afin d'assurer le lien éducatif entre les institutions et les étudiants, l'administration a décidé de continuer à épauler le système éducatif par de nouvelles mesures ou la continuation de celles déjà mises en place. En voici quelques unes.

• Les centres de santé étudiants

- A Montpellier, un centre de soins universitaire permet aux étudiants d'avoir accès à des

consultations de médecine générale, gynécologie et soutien psychologique, pris en charge à 100% sans avance de frais

- A Toulouse, les étudiants bénéficient d’un service interuniversitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Simpps), avec 3 sites sur les campus, intégrés à l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. Les étudiants peuvent accéder gratuitement, sans frais, à des consultations de médecine générale, gynécologie,soutien psychologique, tabacologue, sexologue, nutritionniste, planning familial.

• La Centrale Occit’alim : des circuits courts dans la restauration collective

Expérimentée depuis septembre 2020, Occit’Alim, la centrale d’achat régionale de la restauration collective, fait le lien entre l’offre (producteurs et fournisseurs) et la demande (acheteurs de la restauration collective publique). Occit’Alim, a l’ambition de proposer une large gamme de produits, notamment bio, locaux et de qualité au plus proche de chaque établissement. Elle opère grâce à un travail de maillage de l’offre des producteurs régionaux en passant aussi par des marchés publics pour le compte de ses adhérents. Tout d'abord déployée dans les lycées, Occit’Alim a pour objectif de servir l’ensemble des établissements publics proposant de la restauration collective, dont les CROUS.

• 3 nouveaux campus connectés

Les campus connectés sont le résultat d’une expérimentation lancée par la Région Occitanie en 2019 sur les trois premiers sites de Carcassonne, Cahors et du Vigan, en partenariat avec le MESRI, les Villes, Communautés d’agglomération et Départements. Cette expérimentation avait pour objectif final de préparer les futurs diplômés aux besoins des entreprises et aux métiers de demain, en favorisant l’accès à un enseignement supérieur de proximité grâce à un essaimage de lieux de formation innovants, qui conjuguent formation à distance, tiers lieu et tutorat. L’augmentation des effectifs de 2019 à 2020 sur les Campus connectés de Carcassonne (de 11 à une vingtaine d’étudiants) et du Vigan (de 14 à 20 étudiants) sont la preuve que cet outil d’accès à l’enseignement supérieur répond à un réel besoin dans les territoires. Avec les mesures de distanciation sociale, ces connexions trouveront encore plus leur raison d'être au sein des établissements universitaires.

• Le site « Me Former en Occitanie » : avec des contenus dynamiques et ciblés, ce nouveau site permet à tous les utilisateurs de construire ou faire évoluer leur projet d’orientation, depuis la scolarité et tout au long de la vie. www.meformerenregion.fr

• Un numéro vert gratuit (0800 00 70 70) : pour toutes les questions relatives à l’orientation, aux métiers et à la formation.

• Les salons TAF : créés par la Région et ouvert à tous les publics, les salons TAF permettent d’accéder à des informations sur les formations et leurs débouchés mais aussi de rencontrer directement les entreprises qui recrutent et de tester des métiers.

À Noter

Afin de faire un portrait rapide de l'enseignement supérieur et de la recherche en Occitanie, voici quelques chiffres qui résument leur position en France.t

  • 256 000 étudiant.e.s

  • 2ème région française (hors Île de France)

  • 9 IUT répartis sur 14 sites

  • 9.4% des étudiants de France sont en Occitanie (+1,6% d’évolution annuelle)

  • 31 écoles d’ingénieurs et écoles supérieures spécialisées

  • (établissements, grandes écoles, instituts, écoles d'ingénieur…)

  • 13 organismes publics de recherche

  • 7 000 doctorants dont environ 1 300 diplômés

30 000 chercheurs

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid-19, étudiants, région, université

Des lits d’hôpitaux et du personnel soignant, les priorités à la bonne place ?

8 octobre 2020 By Redaction

Pas plus tard que la semaine dernière, le jeudi 1er octobre, en pleine reprise de la contamination du COVID-19 sur quasiment tout le territoire français, la chambre des comptes d'Occitanie a publié son rapport. Ses recommandations ? La fermeture de lits d'hôpitaux sur son territoire ainsi que la suppression de postes de médecins principalement dans le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, 4ème établissement de santé français. Alors que le gouvernement n'a de cesse de répéter qu'il faut éviter de mettre le système de santé sous tension, ces recommandations paraissent totalement contre-productives. L'établissement toulousain est passé lundi dernier en plan « hôpital sous tension », impliquant la déprogrammation de 20% des interventions, des visites interdites et des patients refoulés des urgences s'ils ne présentent pas de « signes de gravité ».  Cependant, les éléments de ce rapport étaient bien antérieurs à la crise du coronavirus, puisque ce dernier a été rendu en janvier 2020 et présenté au conseil de surveillance de l'hôpital en juin dernier. Malgré un changement de contexte flagrant, la Chambre régionale des comptes d'Occitanie a tenu a précisé dans un communiqué de presse : « Le contrôle du CHU de Toulouse ne s'inscrit pas dans le contexte actuel lié à la crise sanitaire. Le contexte a changé après la crise d'ampleur du printemps dernier. Mais le message du rapport demeure : le CHU doit absolument être accompagné dans une restructuration immobilière par un financement national » tout cela afin de rester compétitif face à la compétition du privé. Étrange conception qu'un hôpital doit absolument être une entreprise rentable en pleine pandémie ! En 2019 en France, ce sont plus de 3400 lits d'hospitalisation complète qui ont été fermés contre seulement 1500 places d'hospitalisation partielle ouvertes pour les patients plus temporaires (nécessitant aussi moins de personnel), soit une baisse de la capacité d'accueil de 0,9 %. Malgré les manifestations des soignants et les applaudissements quotidiens de la population française, la situation de l'hôpital public ne s'améliore guère. Alors plutôt que d'imposer des contraintes de plus en plus difficiles à supporter tant économiquement que socialement, le gouvernement ne devrait-il pas faire le choix d'investir massivement dans la santé afin de permettre aux soignants et à la population française de respirer. Tant qu'à dépenser des milliards pour sauver les grandes entreprises françaises, si on sauvait d'abord les hôpitaux pour éviter de mettre sur pause tous ces pans de la société ?

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :covid-19, hopitaux, politique, santé

Rieux-Minervois : le virus met à mal les actions Franco-Malgache

7 octobre 2020 By Redaction

Danielle Marcou (à droite) présente au forum des associations

Depuis plusieurs décennies, Minervois sans frontières –Madagascar (MSFM) entretient des liens étroits avec les Malgaches. Le soutien qu’elle leur apporte aux plus pauvres d’entre eux est sérieusement compromis à cause de la pandémie...

Présidente de cette association humanitaire, Danielle Marcou a convoqué les adhérents le vendredi 18 septembre afin de leur faire part du bilan des actions passées et des difficultés qui se profilent. La mission 2019-2020 s’est bien passée. Le conteneur est arrivé à bon port sans connaître d’ennui à la douane. Il était escorté par la présidente qui, à la tête d’une délégation, est restée sur place du 25 novembre au 22 février 2020. « La pandémie commençait à peine. Le gouvernement a ensuite fermé les frontières (air, terre et mer) afin d’éviter la dispersion du virus », raconte Danielle Marcou. « Mais, depuis, la situation s’est aggravée car les hôpitaux ne sont pas équipés pour faire face. La population est confinée de façon reconduite tous les jours. Ça a entrainé une très forte augmentation de l’insécurité. Ce pays n’avait pas besoin de ça. Là-bas, la presse a écrit : à Madagascar, si on sort, on attrape la Covid-19, et si on reste confiné, on meurt de faim ». La délégation minervoise qu’elle encadrait a pu ventiler ce qu’elle avait apporté ou qu’elle a acheté sur place en respectant le budget prévu à cet effet.

« À l’extrême pauvreté s’ajoute l’épidémie »

Ainsi, le matériel médical apporté a été immédiatement utile aux hôpitaux. L’association a distribué aux mères 6 tonnes de riz (1 kg par membre de la famille), 10500 savons, des bougies et des allumettes. Elle a financé deux cantines situées en milieu très difficile, remis des fournitures scolaires à 5 écoles et 60 couvertures à l’hôpital des enfants. « Leur prix ayant doublé, nous n’avions pas assez de budget pour en acheter aux adultes », précise Danielle Marcou qui poursuit : « Cette année est une année blanche. On n’a pas pu organiser la fête franco-malgache qui nous permettait de payer en partie le conteneur (5400 euros sur les 8200 euros) et celui-ci refermait 60 tonnes de dons. Nous devons nous adapter à la situation. Nous pourrons acheter 50 couvertures supplémentaires en les finançant par les subventions que nous allouent la commune et le conseil départemental ». Fataliste, Danielle Marcou reste optimise : « Grâce à nos partenaires sur place, nous pourrons suivre les événements pour mieux cibler nos actions en 2021. En attendant, continuons à préparer le conteneur, Minervois sans Frontières reste debout ».

Daniàle Storaï

L’association lance un appel aux dons, même les plus modestes. Contacter la présidente au 04.68.78.23.61.

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid-19, humanitaire, madagascar, Rieux Minervois, solidarité

Salon TAF de Carcassonne : préparer son avenir professionnel

6 octobre 2020 By Redaction

Organisé par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, en partenariat avec Pôle Emploi et la Mission Locale de l'Aude, le salon TAF de Carcassonne  sera ouvert à tous les publics (lycéen-nes, apprenti-es, étudiant-es, demandeurs d'emploi, salariés...). Le salon permettra aux visiteurs de découvrir des métiers, d'être accompagnés dans leur projet et parcours professionnels, de rencontrer des entreprises qui recrutent ou de se réorienter vers des filières porteuses d'emploi.

En raison du contexte sanitaire lié à l'épidémie de Covid-19, une partie des salons TAF (Travail-Avenir-Formation) du printemps 2020 a dû être reportée et les mesures sanitaires ont été mises en place afin de respecter les gestes barrière : mise en place d'un sens de circulation au sein du Centre de Congrès, mise à disposition de gel hydroalcoolique, port du masque obligatoire, contrôle du nombre de personnes à l'intérieur du site afin de garantir le respect des gestes barrières. Pour la 13ème édition du salon TAF de Carcassonne, plus de 60 entreprises proposeront sur place plus d'une centaine de postes. Une 40ène d'organismes de formation et d'orientation, ainsi que des intervenants sur la création/reprise d'entreprise, seront également présents pour accueillir et informer le public.  Les visiteurs pourront aussi assister et participer à des démonstrations sur les métiers du bâtiment et des travaux publics, de l'agriculture, des métiers de bouche-restauration et de la propreté, avec notamment la découverte des métiers en réalité virtuelle, de gestes professionnels au plus près de la réalité des métiers.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Carcassonne, covid-19, salon du travail, TAF

Coronavirus : de nouvelles mesures démotivantes

2 octobre 2020 By Redaction

Il semble que la pandémie se réactive. Après l’Hérault, classé « rouge », l’Aude passe en alerte et, partout, les élus renforcent les restrictions pour protéger la population et, aussi, pour se dégager de toute responsabilité.

Alors que les associations reprenaient quelques activités, la préfecture de l’Aude a pris, le 25 septembre, un arrêté « interdisant les rassemblements festifs de plus de 30 personnes dans tous les établissements recevant du public, à partir du lundi 28 septembre jusqu’au 30 octobre ». Et d’expliquer : « Les fêtes locales, de famille ou entre amis, ne peuvent plus se tenir à plus de 30 personnes dans les salles de fêtes, salles polyvalentes, chapiteaux, tentes et structures de ce type. Cela concerne aussi les restaurants et bars qui seraient privatisés pour des rassemblements similaires (...) ». Tout en rappelant l’obligation du port du masque dans les fêtes foraines, marchés, vide-greniers et « tous les lieux de promiscuité pouvant favoriser la propagation du virus (commerces, abords des écoles, etc.) », Sophie Élizéon, préfète de l’Aude, invite ses concitoyens à « faire preuve de bon sens en ne dépassant pas cette jauge dans leurs fêtes à domicile ».

Reports et annulations

Les chiffres publiés sont des moyennes départementales ne reflétant pas la réalité qui fluctue en fonction de la densité de la population. Le classement de l’Aude résulte, en partie, du tourisme estival. Pour preuve, les zones les plus impactés sont les deux « grandes » villes et le littoral. Les restrictions s’appliquent pourtant de la même façon aux villages. Les associations ne peuvent plus organiser de manifestation, concert, conférence, ni même tenir leur assemblée générale. Ces bénévoles, qui avaient reporté nombre de rendez-vous à cet automne, se retrouvent dans l’obligation de les déprogrammer une seconde fois sans savoir ce qu’il en sera après la fin octobre... Déjà dépourvus de services publics, souvent de commerces et loin des lieux de soins, voilà à présent les villages contraint à un point mort associatif alors que la situation sanitaire y est bien plus saine qu’ailleurs. Une injustice de plus pour les ruraux. Ah, les poids et les mesures...

Conséquence à Peyriac

En raison des nouvelles mesures préfectorales, le Club bouliste peyriacois, qui devait tenir une importante assemblée générale le 2 octobre prochain, est dans l’obligation de remettre la séance à une date non déterminée. Déjà reporté du 25 avril au 3 octobre, le spectacle hommage sur Boby Lapointe doit être encore une fois remis à une date ultérieure. En espérant que ce troisième report n’aura pas d’incidence financière pour l’association, l’Amicale laïque, organisatrice de la soirée, s’excuse pour ce nouveau contretemps indépendant de sa volonté.

Danièle Storaï

 

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid-19, gestes barriere, mesures sanitaires, préfecture

  • « Page précédente
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • …
  • 24
  • Page suivante »

Coordonnées

La Semaine du Minervois
7 Bis, avenue de Homps
34210 – Olonzac
04 68 27 86 86
Fax: 04 68 27 86 85
semaineduminervois@wanadoo.fr

Soutenez le journal !

Catégories d’articles

  • Actualités (353)
  • Brèves (302)
  • Correspondants (1)
  • Edito (127)
  • Image à la une (45)
  • La Une de cette semaine (136)

Archives du site par mois

  • tous en bio en occitanie
  • la une alternatif
  • la une de la Semaine du 15 mars
  • Femmes du Minervois

Copyright © 2021 La Semaine du Minervois

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok