La Semaine du Minervois

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Grêle : le sénateur Pla au côté des vignerons

17 mai 2022 By Redaction

Lundi 2 mai, le sénateur Sébastien Pla s’est déplacé à la cave coopérative de Peyriac à la rencontre des viticulteurs dont les vignes ont été impactées par le violent orage de grêle du 24 avril.

Après une longue discussion, le sénateur s’est rendu sur le terrain pour mesurer les dégâts de visu © D.Storaï

Philippe Coste, président du site et du cru Minervois ; Stéphane Roux, directeur du même syndicat ; Denise Gils et Françoise Soulié, maire et conseillère de la commune ; une délégation de coopérateurs et Jean-François Orosquette, vigneron indépendant du Château La Grave (Badens), attendaient le sénateur. Carte en main, le président Coste lui a détaillé la zone impactée : arrivée par l’ouest, la grêle est tombée sur une bande allant de Villarzel-Conques-Badens pour la largeur, jusqu’aux contreforts de la montagne Noire. “L’impact sur le dégât végétal est facile à estimer. Par contre, sur la récolte, on ne sait pas ce qui va repartir ou pas mais ça se ressentira sur des pourcentages importants. Le Domaine de Pautard, de Damien Baudouy, un vigneron indépendant, qui a pris la grêle à sec, a été ravagé. Ailleurs, il y a eu beaucoup d’eau”.

Pour un système mutualisé

“Quid des assurances ?”, a demandé le sénateur. “Ici, très peu de viticulteurs le sont”, a répondu le président et d’en expliquer les raisons : “On a des rendements très faibles donc de petites récoltes. Compte tenu du système d’indemnisation basé sur ces récoltes et, qu’en plus on enlève la franchise, ça ne vaut pas le coup. La cave est assurée en perte d’exploitation mais on vient de passer deux ans Covid, là-dessus on prend le gel avec un peu de mildiou et, cette année, la grêle. Le problème qu’on a aujourd’hui c’est que le fond de calamité ne peut pas intervenir. Les rameaux blessés vont casser plus tard. Ils ne seront pas pris en compte pour grêle mais par le vent. Tant qu’on n’en viendra pas à une caisse mutualiste... Mais la FNSEA n’en veut pas”.

La question est : “que veut-on faire de notre viticulture”

Philippe Coste a indiqué : “Ici, la coopérative a fait tampon, mais les indépendants ? Il y a eu un accompagnement mais on est en train de rembourser deux campagnes de charges sociales (Covid) et on va se retrouver l’an prochain sans trésorerie mais avec ces remboursements.” Il a signalé que les exonérations promises n’avaient pas eu lieu et “qu’il n’y a aucun contact avec la Mutualité sociale agricole (MSA)”. Stéphane Roux a enchaîné : “Tant qu’on n’arrivera pas à des moyens olympiques, il n’y aura pas d’assurance correcte. Il faut persuader le nouveau ministre qu’il faut s’attaquer à ce sujet majeur. L’ensemble de l’Occitanie est concerné par ce système qu’ici on dénonce depuis 10-15 ans. Et ça ne va pas s’arranger car la FNSEA et ses gros céréaliers ne feront pas changer la donne. On est piégé.”

Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid, FNSEA, grêle, Pla, Sénateur, vignerons, viticulteurs

Se chauffer ou manger ?

11 mai 2022 By Redaction

Ces dernières années, et notamment suite à la pandémie de Covid, plusieurs personnes ont connu des difficultés financières qu’elles n’auraient jamais pu prévoir. Malgré les aides gouvernementales, de nombreux citoyens, ayant souvent travaillés toute leur vie d’adulte, se sont retrouvés au chômage. Toutes les économies qu’ils auraient pu mettre de côté pour des vacances ou même des urgences ont rapidement disparu. En plus de ces difficultés, la guerre actuelle en Ukraine et les pénuries de produits de base qui en résultent, ont toutes entraîné des hausses de prix, non seulement du carburant et de l’électricité, mais aussi de la hausse des prix de nombreux aliments et autres bien de nécessité quotidienne. 

En toute honnêteté, le gouvernement a tenté de fournir une aide en réduisant les taux d’imposition sur le carburant et en fournissant une aide financière directe aux membres les plus pauvres de la société en versant des paiements directs pour compenser les coûts de l’électricité et du gaz. Cependant, malgré tout cela, de nombreuses entreprises se sont également retrouvées dans des circonstances financières impossibles non seulement en conséquence des problèmes décrits ci-dessus, mais aussi en raison du fait que de nombreuses personnes ont été contraintes de modifier leurs habitudes d’achat pour du « en ligne », procédé qui n’a pas été facilement adaptable par toutes les entreprises, et a entraîné bien des faillites. C’est là que nous devons nous-mêmes faire un effort, dans la mesure du possible, pour soutenir nos entreprises locales, sinon leur disparition deviendra inévitable. Cela ne fera que créer davantage de chômage, ce qui entraînera une spirale descendante n’aidant personne. On croit qu’il s’agit d’une situation où nous pouvons tous tourner notre attention vers nos politiciens et essayer de les obliger à tenir leurs promesses électorales. La tirelire magique qui semblait aider à combattre Covid devrait peut-être être à nouveau utilisée pour aider une société bien étrangère à ces problèmes. 

Alors que nous sommes tous incités à économiser et à aider nos concitoyens, une nouvelle « habitude » plus récente a fait son apparition. Lors d’une récente visite dans deux grands supermarchés, plusieurs adolescents d’environ 14 ans s’adressaient à des clients âgés pour leur demander s’ils voulaient bien leur donner un peu d’argent. Cette mendicité directe, si nécessaire, pourrait peut-être être excusée, mais les adolescents concernés portaient tous des vêtements et des baskets coûteux, et pire encore portaient et utilisaient tous des téléphones portables tout aussi chers. En toute honnêteté, leurs manières étaient presque trop polies et si leurs demandes étaient refusées, ils laissaient immédiatement les acheteurs déconcertés en paix.

Cette forme de mendicité peut presque être considérée comme une exploitation de la situation financière actuelle et il est à espérer que cela soit porté à l’attention des établissements d’enseignement et des parents innocents qui sont probablement tous totalement ignorants de telles actions.   Après avoir été témoin de la gentillesse et de la générosité récentes des Français envers les Ukrainiens déplacés, il ne faut pas laisser perdurer de telles pratiques de quelques jeunes égarés. Comme on le dit souvent, l’éducation doit s’étendre au-delà de la littérature, des mathématiques et des sciences, afin que nos enfants apprennent à perpétuer le respect et l’honnêteté de leurs parents.   En attendant, nous ne pouvons qu’espérer et prier pour que l’option actuelle de « se chauffer ou manger » soit rapidement appelée à disparaître.

Alfred W.

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :chauffage, covid, crise, mendicité, nourriture, Pouvoir d'achat, Ukraine, Wilmot

COVID 19 et droit du travail : une nouvelle décision remet en cause l’obligation vaccinale des soignants

4 avril 2022 By Redaction

Le conseil de prud'hommes d'Alençon a ordonné la réintégration d'une infirmière à son poste de travail en Ehpad malgré la non-présentation d'un schéma vaccinal contre la Covid-19. Dans cette décision, le conseil des prud'hommes décide de constater que la suspension de cette infirmière était manifestement illicite, d'ordonner sa réintégration à son poste de travail, d'ordonner le rappel de l'intégralité de ses salaires passés et à venir dans l'attente d'un règlement du litige au fond.

Les principales raisons du conseil de prud'hommes d'Alençon sont :

  • Le fait que la suspension pour non-vaccination constituait une sorte de “Contrat à Durée Indéterminée de suspension” et se soit transformée en une “sanction illicite sans terme”, selon les mots du conseil.
  • Le refus de la salariée concernait “une injection en phase d'essai clinique pour laquelle l'Agence européenne du médicament n'a délivré qu'une autorisation de mise sur le marché conditionnelle”.
  • L'usage d'un médicament en phase d'essai clinique supposait “un consentement libre et éclairé”.
  • La volonté du conseil de prud'hommes de prendre en compte la volonté de cette infirmière, qui s'était récemment sortie d'un cancer, de “ne prendre aucun risque en refusant l'obligation vaccinale d'autant que la législation relative aux droits fondamentaux des travailleurs reconnus par les conventions internationales lui permet de justifier cette décision”.

Source : ordonnance de référé du conseil de prud'hommes d'Alençon.

Classé sous :Brèves Balisé avec :covid, droit du travail, EHPAD, infirmière, prud'hommes

En ces temps de Covid, faire société : gouvernance et cabinets de conseil

28 février 2022 By Redaction

Les Infiltrés de Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre chez Allary éditions : “Depuis vingt ans, les consultants se sont installés au cœur de l’État. Gestion de la pandémie, stratégie militaire, numérisation de nos services publics… : les cabinets de conseil, pour la plupart anglo-saxons, sont à la manœuvre dans tous les ministères. On les retrouve même au cœur de nos services de renseignement. L’histoire de cette infiltration n’a jamais été racontée. Et cette prise de pouvoir encore moins démocratiquement approuvée. Les choses se sont faites par acceptations ou résignations successives. Il ne s’agit en rien d’une conspiration. L’État a été parfaitement consentant. Il a payé pour se dissoudre. Et dépense chaque année toujours plus pour s’effacer. Ce livre relate ce suicide assisté.”

Sur France Inter, dans le 7/9 du 15/02, l’interview de Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, grands reporters et auteurs du livre Les Infiltrés.

À écouter sur franceinter.fr à l'adresse: https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-mardi-15-fevrier-2022 

Sur Sud Radio, “Le face à face” d’André Bercoff, “Cabinets de conseils : un coût d’un milliard et demi par an à l’État” avec Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre.

Sur sudradio.fr à l'adresse : https://www.sudradio.fr/politique/cabinets-de-conseils-un-cout-dun-milliard-et-demi-par-an-a-letat 

Classé sous :Brèves Balisé avec :covid, France Inter, liens, société, Sud Radio

Élimination des déchets, les problèmes persistent

28 février 2022 By Redaction

Cela fait maintenant plus d’un an que l’on a tenté de mettre en évidence les problèmes d’élimination des déchets et il est peut-être temps de regarder quelques alternatives et d’accepter que les solutions actuelles ne fonctionnent pas toujours. Admettons d’abord que notre région du Minervois dépende en grande partie de sa production de vin, de son tourisme, de son histoire et de sa beauté naturelle. Tout cela peut sans doute continuer malgré notre imprudence en matière d’élimination des déchets, mais est-ce vraiment ce que nous voulons ? Nous ne devons certainement pas laisser notre insouciance devenir un modèle pour nos enfants. Les maires locaux ont tout tenté de mettre en lumière les problèmes, allant même jusqu’à installer des caméras près des sites officiels d’élimination et de recyclage des déchets.

Mais depuis un an, notamment dans l’Hérault, le problème semble s’aggraver. La semaine dernière, j'ai pu assister à une triste scène où une dame âgée essayait de ramasser des papiers et des contenants de plastique jonchant le sol à côté d’un réceptacle prévu pour leur élimination. Il était évident que ces détritus avait été jeté à côté des réceptacles dans des sacs en plastique que les chiens et les chats errants avaient déchirés permettant au vent d'en disperser le contenu. Il est peut-être facile de pointer du doigt la paresse de certains individus qui avaient purement et simplement abandonné ces sacs, mais il ne faut pas oublier dans ce contexte que des décisions politiques ont été prises dans le domaine. En effet, il y a peu de temps dans l’Hérault, afin de séparer la gestion des déchets des autres dépenses fiscales, une redevance fixe semestrielle a été mise en place pour mettre à la libre disposition de la population une vingtaine de sacs poubelle sur présentation d’une carte, après quoi chacun de ces sacs déposés entraînerait une charge de près de 80 centimes. Oui ; il y a une certaine logique dans cette méthode mais elle ne tenait malheureusement pas compte des nombreux visiteurs de notre région qui eux n’avaient pas de telles cartes. De plus, ce système de tarification pénalisait à nouveau tout d’abord les membres les plus pauvres de la société.

En conséquence, on voit souvent des personnes passer dans l’Aude voisine pour déposer les ordures dans les grands conteneurs gratuits qui étaient autrefois le système en vigueur dans l'Hérault ! Il faut accepter que ce problème ne devrait pas viser les visiteurs « sans carte » ou les membres les plus pauvres de la société, nombre de ces derniers étant les membres les plus respectueux des lois. Nous devons tous accepter notre responsabilité, voire notre besoin, de continuer à recycler nos déchets, mais on peut se demander si le paiement des employés pour effectuer le recyclage dans certains dépôts centraux ne serait pas une méthode moins chère et plus sûre que celle en place actuellement. Peut-être que l’Hérault devrait repenser et peut-être collaborer avec le département voisin. A ce stade, on attirerait l’attention sur une faute qui ne peut être imputée au grand public. Les grands conteneurs non fixes de l’Hérault qui sont vidés chaque semaine à l’aide d’une grue ne semblent pas être nettoyés à l’intérieur ou à l’extérieur. Il suffit de passer n’importe quel site de leur emplacement pour voir à quel point ces conteneurs sont vraiment sales et insalubres.

En cette période de Covid, ce n’est pas une bonne image à véhiculer! Cependant, l’élimination des déchets n’est pas seulement un problème local et différentes méthodes expérimentales sont testées à l’étranger. Au Japon, il y a aussi un problème croissant de vieillissement de la population qui entraîne un problème toujours croissant de gestion des couches pour adultes. Des ingénieurs ont donc inventé une méthode par laquelle, ces couches séparées lors recyclage, peuvent être traitées dans une unité de stérilisation éliminant toute bactérie nocive puis sont ensuite séchées et transformées mécaniquement en pastilles de combustible. Dans la ville de Houki au Japon, une telle unité de traitement fournit chaque semaine suffisamment de granulés utilisés comme combustible pour chauffer un bain public.

Apparemment, le carbone libéré dans ce processus est beaucoup moins toxique que celui autrefois produit par la combustion du charbon ou du pétrole. Évidemment, il ne s’agit en aucun cas d’une économie d’argent, mais qu’il s’agit certainement d’une méthode révolutionnaire d’élimination. L’idée d’un tel processus peut initialement sembler horrible, mais c’est certainement une meilleure méthode que de jeter ces couches dans une décharge. L’énorme croissance de la vente de couches pour enfants et les problèmes liés à leur élimination ultérieure a donné lieu à une réflexion internationale sur cette méthode d’élimination car la mise en décharge devient elle-même un problème de plus en plus important. Est-ce encore un de ces problèmes trop désagréables pour être discuté mais qui doit pourtant être réglé à un moment donné dans un avenir proche ?

Alfred W.

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :couches, covid, déchets, élimination, recyclage

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