Depuis de nombreuses années, nous sommes avertis des effets possibles sur notre vie quotidienne du fait du changement climatique. Ces derniers temps, Greta Thunberg, l’activiste suédoise, alors qu’elle était encore adolescente, à réussi à mettre en lumière ces effets auprès de la communauté internationale. Son esprit et sa ferveur ont attiré l’attention des politiciens du monde entier à tel point qu’elle a reçu un diplôme honorifique de l’Université de Mons. Cette jeune femme s’est même moquée des dirigeants mondiaux lors de la conférence Climat4Change à Milan en 2021, où elle a qualifié leurs discours et l’inaction qui a suivi de « Blah, blah, blah ! » … que des mots et pas d’action.
Maintenant que les effets du changements climatiques sont ressentis par nous tous, ces mêmes politiciens s’empressent maintenant de lui montrer leur soutien dans leurs faibles tentatives de gagner en popularité. Ce mois-ci seulement, dans nos propres régions de l’Hérault et de l’Aude, nous avons vu les effets dévastateurs des incendies de forêt décimer des centaines d’hectares de forêts – la ressource même dont nous avons besoin pour contribuer à réduire les changements climatiques. D’énormes incendies ont fait rage en Europe, en Amérique du Nord et dans de nombreuses autres pays du monde : Les inondations ont provoqué des dégâts considérables et, à mesure que les calottes glaciaires commencent à fondre, nos mers deviennent, dans certaines régions, moins facilement navigables tandis que de nouvelles voix s'ouvrent à des endroits avant fermés par la glace. Mais ces effets désastreux sont également ressentis par notre faune et notre flore. Nous devons sûrement tous réaliser que nous avons les ressources et la capacité d’inverser ce changement, mais cela coûtera cher et nécessitera des changements de vie qui seront parfois drastiques pour tous.
Cependant, l’alternative consistant à ne rien faire finira par détruire toute vie sur terre telle que nous la connaissons. Pourquoi a-t-il fallu attendre qu'une adolescente nous force à réagir ? Alors qu’en tant qu’adultes, nous avons souvent critiqué les jeunes et leurs adoption instantanée des technologies de communication modernes, il semblerait maintenant que des médias tels qu’Instagram et Facebook nous aient peut-être montrer leur pouvoir de faire le bien, malgré les effets autrement négatifs que nous étions tous heureux de souligner. Que faut-il faire ? Les réponses sont toutes devant nous, mais nous devons montrer une volonté de nous y conformer. Nous connaissons tous l’importance de réduire les risques d’incendie et de recycler les montagnes de déchets que nous continuons de produire à un rythme effrénée. Nous savons également que nous devons réduire notre surconsommation déraisonné de ressources que l'on sait très bien limitées. Le vieil adage qui a été mis en évidence dans la récente pandémie de Covid selon lequel « nous ne pouvons pas être en sécurité tant que nous ne sommes pas tous en sécurité » doit être gardé à l’esprit. La première illustration qui vient immédiatement à l’esprit est que si nous devons réduire notre consommation d’énergies fossiles, nous devons en même temps réaliser que de nombreuses nations dépendent de leur production pour survivre et que nous devons être prêts à les dédommager de leur perte ou les aider à transformer leurs industries, peu importe le coût qui sera de toutes façons inférieurs à lui des dégâts causés par la continuation de leur exploitation.
La jeunesse est notre futur mais aussi et surtout celui de la planète, alors écoutons les peut-être un peu plus. À vrai dire c'est le monde que nous allons leur laisser que nous malmenons de la sorte...