La Semaine du Minervois

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Communiqué de la section locale Sud Education Saint-Pons/Minervois : en grève le 27 janvier !

24 janvier 2022 By Redaction

En grève le 27 janvier !

La crise sanitaire agit comme un révélateur et un accélérateur des difficultés au sein de l'école publique. Le mépris que le gouvernement lui témoigne, ainsi qu'à ses personnels, se traduit par une gestion chaotique de l’épidémie, faite de changements de pied incessants, de protocoles intenables, et d'absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l’Éducation. Les miettes concédées par le ministre n'ont pas satisfait les agents, ni fourni les conditions de sécurité et de considération pour exercer nos métiers. Nous exigeons les moyens humains nécessaires, notamment par la création de postes et le recrutement de fonctionnaires titulaires via les listes complémentaires tout en programmant dès maintenant un collectif budgétaire. La situation est aussi le résultat d’un quinquennat qui a profondément fragilisé le service public d’Éducation, en commençant par refuser de revaloriser les agent-es autrement que par des mesures partielles, parcellaires et insuffisantes. Le gel de la valeur du point d’indice sur toute la mandature est inacceptable. Il témoigne de mépris pour les agents qui tiennent pourtant à bout de bras le service public d’Éducation, palliant tant bien que mal l’incurie du gouvernement. La forte reprise de l’inflation, notamment dans les domaines énergétique et alimentaire, aggrave les pertes de pouvoir d’achat. Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es. L’Éducation doit donc prendre toute sa place dans la mobilisation interprofessionnelle du 27 janvier à l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, pour revendiquer une véritable augmentation des salaires et des pensions, le dégel du point d’indice, et de meilleures conditions de travail. Le 3 juin et le 19 octobre derniers, les personnels de l'Education Nationale étaient massivement mobilisés pour exiger un vrai statut des AESH (Accompagnantes d'Elèves en Situation de Handicap), une hausse de leurs salaires (souvent sous le seuil de pauvreté) et pour l'abandon des PIAL. Les PIAL (Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisé), mis en place sur tout le territoire à la rentrée scolaire 2021-2022, entraînent la mutualisation des moyens humains et une gestion centralisée des accompagnant-e-s. Ces pôles augmentent la mobilité, la perte de sens des accompagnements, réduits à une poignée d'heures par enfant en besoin, et la déconsidération envers les AESH. Nous exigeons des conditions de travail décentes pour les AESH, pour construire une école réellement inclusive. Notre École ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires, non seulement pour faire face à la crise sanitaire, mais aussi et surtout pour répondre à ses missions, dont celle d'accueillir tous les enfants, même ceux à besoins particuliers, sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles. C'est pourquoi Sud Education SPM encourage tous les personnels de l'Education nationale à participer au mouvement de grève du 27 janvier et à se rendre en masse aux manifestations de Béziers ou Narbonne.

Classé sous :Actualités Balisé avec :AESH, collèges, communiqué, écoles, éducation, grêve, mesures sanitaires, SUD Éducation

Pouzols : les élèves font les vendanges au jardin de Bacchus

7 octobre 2020 By Redaction

Joindre l’utile à l’agréable, quand vendanger rime avec s’amuser mais aussi avec œuvrer… pour une bonne cause.

Pas moins de 56 cépages ont offert leurs fruits aux vendangeurs en herbe venus accompagnés de leurs enseignants et de quelques parents d’élèves. Les élèves, armés de seaux et de sécateurs, ont arpenté les rangées. La bonne humeur a été de mise, ainsi que l’ardeur à la tâche ! Après la récolte menée tambour battant, les bouches se délient:

- Je voudrais faire ce métier de vigneron plus tard, j’aime couper les grappes et porter les seaux…

- Ah non, c’est trop lourd, ça scie les mains !

- Et c’est tout poisseux et gluant à cause du jus qui dégouline !

Tous réunis pour la photo-souvenir

Le jardin de Bacchus une fois vendangé, certains enfants s’éparpillent à nouveau entre les ceps, comme des étourneaux : cette fois-ci, ils collectionnent les appellations aux noms mystérieux :

- C’est marqué un drôle de mot sur l’étiquette : COURNOISE !

- Et là, c’est un mot qui fait rêver : TOURIGA FRANCESE !

- Et pour moi, ça me rappelle un nom de garçon : VERMENTINO…

Deux jeunes filles, sans doute un peu artistes, collectionnent quelques feuilles de vigne, à la belle robe pourpre :

- On dirait de la lave, cette couleur …

- Je vais les mettre dans du papier journal, j’aime ramasser des choses de la nature…

Une autre a le pantalon recouvert de « gaffarottes » bien accrochées au textile, ces petites boules aux mille petits harpons minuscules :

- Ma mère ne dira rien, c’est un pantalon pour travailler, et elle en a aussi plein les habits quand elle vendange !

Puis vient le moment tant attendu du goûter : jus de raisin frais pressé et petit gâteau au chocolat, alors que les tracteurs des vignerons passent et repassent livrer leur chargement. Les vendanges « pour de vrai » ne sont pas finies. Un camion pinardier est en train de délester une cuve à l’extérieur de la coopérative : la récolte cette année est abondante, et la place manque, à cause des répercussions de la crise sanitaire ! Certaines cuves du village doivent aussi reprendre du service … Avant de retourner à l’école, arrive le moment de la photo collective et de la remise du chèque par le directeur de la coopérative, M. Bernard.

En effet, le mélange des cépages récoltés rend leur vinification difficile. Mais le conseil d’administration de la cave a décidé d’offrir, dès le début de l’action il y a presque 30 ans, un chèque représentant le montant estimé de la vente du vin issu de ces raisins rassemblés. Cette année, il s’agit de la coquette somme de 180 euros. Mais quelle en sera l’affectation ? La directrice d’école, Madame Kaiser, explique que les élèves choisissent et votent pour une association caritative ou environnementale qui en sera la bénéficiaire, et cette année leur choix s'est portée sur l’association de protection de la nature « Les Robins des Bois ».

L’enseignante reprend la parole : " Les élèves ont porté leur choix sur cette association-là, autant pour la beauté pittoresque du nom que pour la sensibilisation aux actions écologiques. Ils ont vu cet été à la télé le sort misérable d’oiseaux mazoutés dans l’océan, à cause d’une pollution aux hydrocarbures. Cela les a chamboulés. Les diverses recherches pour préparer cette matinée et le vote pour l’association élue, tout les passionne." Gageons que cette matinée restera dans les mémoires. Elle sera à la fois fort utile pour la nécessaire prise de conscience des enjeux environnementaux, l’apprentissage de la citoyenneté et… la sensibilisation au travail pas toujours facile de la vigne.

Christiane Lehmann

À noter :

Le jardin-vignoble miniature a été créé en 1993. Appelé « Jardin de Bacchus » selon le dieu du vin et de l’ivresse chez les Romains, et situé à côté de la Cave Coopérative de Pouzols-Mailhac, cet arpent « pédagogique » a profité depuis son origine des conseils d’un ampélographe  (d’ampélos, en grec, étude scientifique de la vigne) : Jean-Michel Boursiquot. Récemment d’ailleurs, ce spécialiste de la génétique des raisins, est venu rectifier quelques dénominations de variétés. Une dernière visite avant la retraite.

 

Classé sous :Actualités Balisé avec :écoles, jardin de bacchus, solidaires, vendanges

Écoles de La Redorte, Peyriac Minervois : prochain rendez-vous en septembre !

17 juillet 2020 By Redaction

Ce coup-ci l’école est vraiment finie ! Avec ses trois rentrées, cette année scolaire bouleversée par la Covid-19 restera gravée dans toutes les mémoires. Avant les grandes vacances, les communes ont procédé aux traditionnelles remises de dictionnaires aux futurs collégiens mais pas que...

La Redorte

En septembre, ce sont treize élèves de CM2 qui rentreront au collège : Alicia Aubin, Lyana Chennoufi-Cornot, Tiago Conceicao-Goncalez, Enzo Gimenez, Lorys Guiraud, Jacques Mia, Charlotte Julien, Lucie Martin-Arveuf, Léna et Loane Roqui, Denis Tarpidea, Loïc Vitalis et Athéna-Lou Werhle-Gil. Au cours d’une petite cérémonie, les membres du conseil municipal ont remis à chacun sac contenant un dictionnaire de français, un dictionnaire anglais-français, un ouvrage sur la citoyenneté et, nouveauté, une clé de grande capacité de stockage. « Cette clé USB sera votre cartable numérique. Vous pourrez y stocker un maximum de documents qui contribueront à votre réussite scolaire » a expliqué le maire Christian Magro aux enfants. Mais ce n’était pas tout : les vestes polaires destinées au voyage à Paris (NDR. Séjour annulé à cause de l'épidémie) ont été quand même remises par la conseillère départementale Françoise Navarro-Estalle aux élèves et aux accompagnateurs. L’après-midi s’est achevé autour d’un goûter élaboré par la boulangerie avec, pour boisson, une bouteille individuelle en verre de jus de pomme local. « La municipalité a fait le choix de bannir les pâtisseries et les boissons industrielles. Manger des produits sains, de qualité et locaux est un acte éco-citoyen » a conclu l’édile.

Peyriac-Minervois

Bien qu’exceptionnelle, la situation liée au coronavirus n’a rien changé à la tradition. Le 25 juin, à la tête d’une délégation municipale, la maire et s’est rendue à l’école afin d’outiller les futurs collégiens de deux dictionnaires, l’un français et l’autre anglais-français. Les élus ont été reçus par Stéphanie Roger, directrice de l’établissement, et par Estelle Prouteau, professeure des CM2. Sur les onze élèves concernés par cette généreuse distribution, seulement six étaient présents. En leur remettant les précieux ouvrages, la maire a eu quelques mots d’encouragement pour chacun des récipiendaires, précisant que les absents devront aller chercher leur pack à l’école. En septembre, Gauthier Alarcon, Marie Ferrere, Louve Louveau, Eva Marsol, Thomas Periès et Clara Polet, feront donc leur rentrée au collège avec, pour les soutenir, ces livres de référence et la photo qui a rassemblé tous les protagonistes à l’issue de la remise. Quelques jours après, l’ensemble des écoliers a bénéficié d’un goûter offert par la commune. Cet après-midi gourmand a mis un terme à une année décidément peu banale avec ses mesures de distanciation physique. Au contraire des adultes, celles-ci n’ont posé aucun problème aux écoliers : non seulement ils en ont compris l’enjeu, mais ils ont pris ça pour un jeu.

 

Souvenir de la communale, la photo que les enfants emporteront au collège.

Les superbes vestes ont un peu consolé les écoliers de ne pas avoir pu aller à Paris.

La remise du sac renfermant quatre précieux outils pour les futurs collégiens.

Danièle Storaï

 

Classé sous :Actualités Balisé avec :écoles, la Redorte, peyriac, rentrée, rieux

Pourquoi l’école ?

20 mai 2020 By Redaction

C’est un peu la rentrée des saints de glace, un dessein de grâce, dessins de masse… Dans nos petits villages, la rentrée des écoles se fait doucement. Parfois pas du tout. Dans de nombreux villages, les élus, directeurs d’écoles et instituteurs se sont retrouvés dans une impasse difficile. Avec de petits effectifs au départ, le nombre d’élèves susceptibles d’être présents est faible. Les parents envisagent avec peu d’entrain de faire vivre cet état d’urgence sanitaire à leurs enfants, ce qui se comprend. Dans cette distanciation sociale, l’école n’est pas “normale”, le travail et la qualité de l’accompagnement pédagogique passant au second plan, au détriment de l’accueil le plus rudimentaire qui soit… Ecole garderie ? D’un autre côté certains parents travaillent, et loin du souci de la relance de l’économie d’un pays ou du souci de la dette nationale, il s’agit surtout de la survie de leur activité, de leur gagne-pain. Certains d’ailleurs n’ont jamais arrêté de travailler… Aujourd’hui, pour les plus petits comme pour les plus grands, les enfants sont confrontés à une situation inquiétante. Sera-t-elle anxiogène ? Quel est l’intérêt et l’enjeu véritable ? Quels effets va-t-elle produire ? Il s’entend que l’absence d’école et le risque de décrochage pour certains prévalent au point de vivre une école métarmophosée tel un scénario de mauvais film. On peut alors se repencher sur les fondamentaux de l’école. Vivre en groupe n’est-il pas un des apprentissages les plus importants ? Prendre son groupe dans son entièreté, dans son contexte et face à l’adversité... Faut-il penser société, vivre ensemble ou chacun chez soi ? Apparait ainsi et encore plus fort le contexte “d’avant”. Les inégalités étaient-elles autant clivantes entre ceux qui, accompagnés à la maison, sont privilégiés, et ceux qui ne comptent que sur l’école pour être aidés, socialement et dans leur rapport à l’apprentissage ? C’est au sein de l’école, toujours et encore, que la notion de solidarité se joue.

Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :covid-19, écoles, rentrée, scolarité

Minervois : des points rouges dans le vert pré-déconfinement

13 mai 2020 By Redaction

 

Par delà le Minervois et les Corbières, le Canigou semble lui-aussi intouchable.

C’est un drapeau bleu-blanc-rouge, en haut d’un mât, dans le jardin d’une des maisons des lotissements situés sur les hauteurs de Pouzols-Minervois. Jusque là, je n’avais jamais prêté attention à cette excroissance du village, qui doit désormais rassembler autant d’habitants que le « centre ancien ». Le drapeau tricolore, rutilant, claque dans le vent. Pourquoi est-il là ?

À tort ou à raison, j’y vois le signe de cette première réponse « guerrière », patriotique, face au virus, cet « ennemi invisible » que nous avait d’abord dépeint le président de la France, au début du confinement. Et je plaque cette image cocardière sur la bande sonore que fait résonner un de mes voisins, tous les soirs, à 20 heures, dans les rues désertées de Lézignan-Corbières : les applaudissements précédant une chanson enregistrée en public, pour saluer le travail des soignants, ponctués par La Marseillaise. Que viennent donc faire les hymnes, les drapeaux, les frontières, dans cette histoire de pandémie mondiale ?

Dans la lutte contre la propagation du virus, il existe bien une frontière entre les individus, invisible, comme une aura d’intouchabilité. Son périmètre est d’un mètre. Un « cercle vital » que le postier de Bize-Minervois respecte en étirant son bras pour tendre une lettre recommandée à la secrétaire générale de mairie : « vous savez que je ne peux pas vous faire signer le reçu », s’excuse-t-il. Une telle incongruité paraît désormais banale : tout est « distanciation », dans des rapports humains forcément feutrés.

Ouverture des écoles : un casse-tête

Le respect du « cercle vital » pour les écoliers, c’est le casse-tête de Muriel Fernandez depuis une semaine. La secrétaire générale de Bize a lu jusqu’à l’indigestion les 63 pages du protocole gouvernemental pour la réouverture des écoles, prévue possiblement à partir du 12 mai, à la libre appréciation des mairies. « On a fait un sondage auprès des parents d’élèves : c’est 50/50 pour la réouverture, avec des gens qui se désistent depuis en voyant les dernières infos sur les jeunes (*) ou d’autres qui ont eu leur chômage partiel prolongé et préfèrent rester à la maison avec leurs enfants (…) Si on respecte les distances entre les tables, les portes et les élèves, et vu qu’on n’a pas des grandes salles de classe, on peut juste avoir 4 ou 5 élèves en même temps. À qui on va dire « oui », à qui « non » ? Et puis les assistants scolaires ne pourront pas être présents aux côté des enseignants… »

Le Minervois a beau être dans la zone verte de la carte française du possible déconfinement, les points noirs et rouges sont légions. Au centre COVID de Bize, la décrue est amorcée, mais un médecin m’indique qu’environ 5 personnes y sont reçues encore chaque jour pour des cas suspects. Le tourisme est à l’arrêt, le reste au ralenti… Le ciel est presque trop bleu, les fleurs trop pimpantes et les chants d’oiseaux trop joyeux, en décalage avec cette météo intérieure maussade que l’on ressent individuellement, et collectivement. L’été s’annonce froid.

* Des symptômes graves ont été repéré en Grande-Bretagne et en France chez des enfants : des inflammations qui pourraient être liées au virus.

Franck Turlan

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid-19, écoles, minervois, scolarité

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