La Semaine du Minervois

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Minerve : élections partielles avec un seul candidat

7 mars 2022 By Redaction

Jean-François Ramquet © DR

Entretien à distance avec Jean-François Ramquet, candidat unique à la mairie de Minerve pour les élections partielles du 13 mars.

Jean-François Ramquet, 52 ans, de nationalité belge habite en Belgique et possède une maison à Minerve, à Fouaso.

Comment avez-vous appris les quatre démissions au sein du conseil municipal et l'appel à candidature pour la nouvelle élection ?

J.-F. R. : Lorsque j’ai appris, fin janvier, par la lettre d’information municipale, que des élections partielles auraient lieu au mois de mars, j’ai décidé de proposer ma candidature. J’accorde beaucoup d’importance aux relations humaines. Depuis 10 ans, je dispose d’une maison dans la campagne de Fouaso et j’ai toujours été bien accueilli ; je me suis dit que je pouvais contribuer et m’impliquer pour Minerve.

Vous souhaitez donc être élu à Minerve, quelle est votre motivation pour cette candidature et que souhaitez-vous apporter à la commune, quels sont vos projets ?

Je me présente avec enthousiasme et humilité. Je dois tout découvrir et apprendre. En échange, je peux apporter de la disponibilité, de la présence et une expérience de gestion administrative et financière accumulée dans mes fonctions professionnelles.

Connaissez-vous les membres du conseil municipal ?

Plusieurs membres, il me tardera d’en découvrir l’entièreté.

Quelle est votre profession et quelles sont vos fonctions ?

Je suis aujourd’hui dirigeant d’un syndicat de travailleurs à Liège en Belgique. Cela implique les gestions du personnel (160 personnes), financière et organisationnelle. Avec cette fonction, particularité du système belge de gestion paritaire, j’ai eu l’occasion de siéger dans des structures publiques équivalentes à Pôle emploi ou encore les ARS. La gestion des dossiers ou la prise de parole en public me sont donc familières mais l’expérience m’a appris que rien ne remplace le travail d’équipe, l’écoute et l’échange pour construire des projets qui rencontrent les vrais besoins. C’est ce qui m’a toujours animé et que je peux partager.

Avez-vous le projet de vivre à Fouaso ?

Oui, je termine mon mandat professionnel fin avril. Dès le lendemain, en 41 jours, je fais le trajet de Liège à Minerve à pied par les sentiers GR (Grande Randonnée). Un fameux défi ! Début juin, si tout se passe bien, je termine ce périple et je m’installe définitivement à Fouaso.

Propos recueillis par Anne Pech-Lafitte

On peut communiquer avec Jean-François Ramquet par mail : jef@fouaso.com

Classé sous :Actualités Balisé avec :Belge, Belgique, élection partielle, élections, Jean-François Ramquet, minerve

Élections régionales 1er tour : Carole Delga en tête partout malgré l’abstention

24 juin 2021 By Redaction

En affichant 62,04% d’abstention, les Régionales n’ont pas plus mobilisé les électeurs que les Départementales. Dans ce contexte peu souriant pour l’ensemble de la classe politique, la présidente socialiste sortante fait un peu mieux qu’en 2015 et devance un Rassemblement national aux résultats bien en-deçà de ses espérances.

En Occitanie, le duel annoncé entre le PS et le RN n’aura pas eu lieu. Défiant tous les sondages qui la plaçaient en deuxième position, la présidente Carole Delga, candidate à sa succession, arrive en tête dans les 13 départements de la région*. Au total, elle engrange près de 17 points de plus que Jean-Paul Garraud (RN). Avec 20,71% des voix, cet ancien magistrat, ex-élu UMP et député européen, est bien loin du score réalisé par Louis Aliot en 2015 (31,83 %). Malgré sa campagne, il n’a su ni mobiliser l’électorat traditionnel de l’ancien Front national ni prendre des voix à la droite. Candidat des Républicains (LR), Aurélien Pradié se classe en troisième position avec 10,83% des voix exprimées ce qui lui permet de se maintenir pour le 2e tour. Les six autres prétendants sont éliminés, dont Vincent Terrail-Novès, soutenu par LRM, et Antoine Maurice (EELV) qui, avec plus de 8% de voix chacun, peuvent négocier l’obtention de candidatures dans l’une ou l’autre des trois listes qualifiée (voir encadré).

Confusion des enjeux : attention danger !
Dimanche 27 juin, une triangulaire devrait la reconduire aux commandes de la région pour un second mandat. Quelque que soit le résultat, tous les partis et leur leaders ont intérêt à s’interroger sur la défection des citoyens qui ne semblent pas concernés par les enjeux de ces élections. Ces scrutins auraient-ils été trop « nationalisés » comme une avant-campagne à dix mois de la présidentielle ? Il est certain que, s’ils étaient élus, les ténors de la droite classique (Laurent Vauquier en Auvergne-Rhône Alpes ; Xavier Bertrand pour les Hauts de France ou Valérie Pécresse en Île-de-France), ne seraient plus amis mais en compétition pour porter leur parti à l’Élysée. Même topo du côté du RN où de bons résultats territoriaux auraient servi de tremplin à Marine Le Pen pour briser son fameux plafond de verre. Peut être est-ce aussi le ras-le-bol de cette cuisine politicienne que les électeurs ont sanctionnée ne déplaçant pas... La question mérite une réflexion car ce désengagement majeur sur la vie publique met en grand danger la démocratie.

Danièle Storaï

*Résultats en Aude : abstention 60,43% - Carole Delga (Liste d’union) 33,61% ; Jean-Paul Garraud (RN) 22,05% ; Aurélien Pradié (LRM) 6,74%).
Hérault : abstention 64,54% - Carole Delga (Liste d’union) 37,46% ; Jean-Paul Garraud (RN) 30,05% ; Aurélien Pradié (LRM) 10,06%).

Résultats définitifs decrescendo

Liste

Leader

Score

Union Essentielle (SE)

Anthony Le Boursicaud

0,41 %

Bastir Occitanie (ONP, RES)

Jean-Luc Davezac

0,76 %

Faire entendre le camp des travailleurs (LO)

Malena Adrada

1,77 %

Occitanie populaire (LFI, PG, NPA...)

Myriam Martin

5,06 %

Nouvel élan occitan (LREM, DVC)

Vincent Terrail-Novès

8,78 %

L’Occitanie naturellement (EELV)

Antoine Maurice

8,84 %

Du courage pour l’Occitanie (LR, UDI)

Aurélien Pradié

12,19 %

Rassembler l’Occitanie (RN)

Jean-Paul Garraud

22,61 %

L’Occitanie en commun (PS, PCF, PRG...)

Carole Delga

39,57 %

L'abstention, un record historique de plus de 66% en Occitanie, a favorisé le vote fidèle à gauche. 1,5 million d'électeurs seulement sur les 4,23 millions d'inscrits se sont déplacés aux urnes. La liste Delga en a capté 597.215. Ayant obtenu plus de 10%, les trois dernières listes sont qualifiées pour participer au deuxième tour mais celles qui ont récolté 5% des voix peuvent fusionner avec elles pour se présenter ensemble. L’heure est donc aux tractations entre les têtes de listes. Certains n’ont pas attendu car dès dimanche soir, le candidat écologiste Antoine Maurice estimait « le temps venu de se retrouver (...) Nous espérons qu’un accord juste et équilibré soit trouvé au plus tôt avec Carole Delga ».

Sa rencontre avec Carole Delga semble avoir tourné cours ce lundi. La cause de cette non entente viendrait du nombre de places à réserver aux écologistes sur la liste de la présidente sortante. Dans un communiqué, Antoine Maurice a regretté la suspension des discussions avec l’équipe de Carole Delga qu’il a mis en garde : « Le danger RN a beau être écarté, nous ne croyons pas qu’il soit bon de vouloir gouverner seul et que la réunion des forces de gauche et de l’écologie est une chance pour notre Région. Notre porte reste ouverte et nous voulons croire à l’union jusqu’au bout ». La balle est dans le camp de la liste L’Occitanie en commun.

Classé sous :Actualités Balisé avec :1er tour, élections, régionales, résultats

Abstention au premier tour des élections régionales et départementales, la faute à qui ?

24 juin 2021 By Redaction

Comme malheureusement lors de chaque élection, la grande star des urnes se révèle être une fois de plus un taux d'abstention particulièrement élevé. Il faut dire que cette fois-ci, les strass et les paillettes sont de sortie avec un record pour la Vème République fleuretant avec les 68%. Les chiffres les plus élevés ont été relevé dans la tranche de population entre 18 et 34 ans avec plus de 80% d'abstention. Évidemment, les femmes et hommes politiques, comme la plupart des chroniqueuses et chroniqueurs traduisent tout bêtement cette tragédie démocratique par un désintéressement flagrant des citoyens de la politique. Ce raccourci n'est pas aussi évident qu'il n'y parait.

Après une période de confinement qui vient à peine de prendre fin (fin du couvre feu, du port du masque, réouverture des événements et des bars et restaurants) et une campagne de communication gouvernementale uniquement axée sur le COVID, pas surprenant qu'une grande majorité des français aient eu envie de « profiter » de cette première fin de semaine totalement ouverte. Après le matraquage de spots publicitaires sur les mesures barrières, il aurait été de bon ton d'en faire autant pour rappeler aux citoyens la tenue de deux votes simultanés. Personnellement, je n'en n'ai pas vu un seul. Ensuite, la plus grande partie des médias a misé la majorité de son temps d'antenne sur une insécurité qui ne relève d'aucun des deux paliers de gouvernance concernés (Région et Département) et il suffit de voir comment les « jeunes » ont été traité durant la crise, pour comprendre aussi un potentiel désintéressement total de leur part (étudiants au Resto du Cœur j'en passe et des meilleures).

Enfin, il faut préciser que bon nombre de professions de foi des différentes listes ne sont jamais parvenues dans les boîtes aux lettres des citoyens, sans parler des bureaux de vote qui ont ouverts en milieu de journée par manque d'assesseurs ou de bulletins de vote. Ce taux d'abstention record devrait plutôt sonner une alarme évidente en ce qui a trait à la légitimité de la constitution de cette Vème République très vieillissante qui ne correspond plus guère qu'aux idéaux d'une classe dirigeante tout aussi vieillissante. Je serai curieux de voir si un référendum appelant à une nouvelle constitution et donc une VIème République, connaîtrait des chiffres aussi pitoyables. Mais pour cela, il faudrait que la classe politique soit de nouveau (réellement) à l'écoute et soit prête à perdre ses « privilèges » au détriment du retour du citoyen au cœur de ses décisions et de la vie politique française.

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :abstention, Départementales, élections, régionales

Élections régionales : neuf listes en lice en Occitanie

8 juin 2021 By Redaction

En Occitanie, plus de 4,1 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Ils devront élire 158 conseillers régionaux parmi 9 listes en compétition. Cela fait deux de moins qu’en 2015 et pourtant il y a un parti de plus, le parti présidentiel : La République en Marche...

Les inscrits sur les listes électorales ont ou vont bientôt recevoir leur enveloppe comportant les documents officiels (tracts de campagne et bulletins de vote) des candidats en présence. Il est bon de rappeler que chaque liste régionale comporte autant de sections que de départements, en Occitanie, il y en a 13. Autre rappel important : les résultats de l’élection précédente. En 2015, la socialiste Carole Delga a été élue présidente du Conseil régional d'Occitanie au second tour avec 44,81% des voix, devant le candidat du Front national, l'actuel maire de Perpignan Louis Aliot (33,87%) et le candidat d'union de la droite et du centre Dominique Reynié (21,32%). Au premier tour, la participation s'était élevée à 52,24% et, au second, à 62,02%.

L'Occitanie en commun (PS-PCF-PRG-PP-MRC-GRS)

Cette liste d'union de la gauche, soutenue par Europe Écologie dont José Bové, est portée par Carole Delga. La présidente sortante s’appuie sur son bilan (région la moins chère de France pour les lycéens et les apprentis, soutien aux petites entreprises multiplié par deux, développement des transports publics, hausse du budget de la culture et des aides aux agriculteurs, accélération de la transition écologique et énergétique...), autant d’actions qu’elle veut poursuivre.
Tête de liste section Aude : Didier Codorniou (PRG) et Hérault : Patrice Canayert (DVG). Sur laquelle quelques personnalités issues du territoire : Sylvie Vilas (Puichéric), Benjamin Assie (Bize), Edouard Rocher (Coursan) et Sophie Pujol (Névian)

Rassembler l'Occitanie (LDP-RN)

L'extrême droite, avec la droite populaire et le rassemblement national, est emmenée par le Toulousain Jean-Paul Garraud, candidat en Haute-Garonne. Député européen RN depuis 2019, il veut réduire le train de vie de l'institution et a à cœur le bien commun, l’intérêt général, l’attractivité économique, la sécurité et l’emploi.
Tête de liste section Aude : Christophe Barthès, qui brigue également le canton audois Montagne Alaric, et Hérault : Frédéric Bort (tous deux RN).

Du courage pour l'Occitanie (LR-UDI-LC)

La liste de droite est formée par les Républicains, l'UDI et les centristes. Elle a un Lotois à sa tête, Aurélien Pradié. Thèmes de campagne, santé, économie, emploi et gestion la région.
Tête de liste section Aude : Michel Py et Hérault : Stéphane Rossignol (tous deux LR).

L'Occitanie naturellement (EÉLV-G•s-GÉ-CÉ-PA-RPS-MEI-POC)

La liste réunit plusieurs mouvements écologistes avec, pour leader, Antoine Maurice, candidat malheureux aux Municipales 2020 à Toulouse. En souhaitent rassembler les écologistes et les régionalistes d'Occitanie et du pays catalan, sa campagne s’axe sur la complémentarité ville/campagne.
Tête de liste section Aude : Justine Torrecilla et Hérault : Sophie Palumbo (toutes deux EÉLV).

Nouvel Élan occitan (majorité présidentielle-DVC)

La République en Marche mise sur Vincent Terrail-Novès, le maire toulousain de Balma et conseiller régional sortant élu, en 2015, sous l'étiquette LR. Pour son premier engagement dans la bataille des Régionales, il « compte faire de l'économie sa grande priorité" avec, comme axes majeurs, le tourisme, la formation et la relance économique.

Tête de liste section Aude : Alexis Armengau (DVG) et Hérault : Julien Miro (Agir).

Fédération populaire en Occitanie (LFI-PG-E!-GDS-NPA)

La France insoumise et le NPA ont investi l'Ariégeoise Myriam Martin. Militant pour une opposition politique au gouvernement, elle veut la mise en place d’un bouclier social et sanitaire, une rénovation démocratique et une bifurcation écologique.
Tête de liste section Aude : Christian Adda et Hérault : Nathalie Oziol (tous les deux LFI).

Faire entendre le camp des travailleurs (LO)

La liste de Lutte ouvrière part seule au combat avec, comme tête de liste, Malena Adrada. Le thème de campagne est clair, faire entendre le camp des travailleurs, lutter pour l'emploi et dénoncer le système capitaliste.
Tête de liste section Aude : Dominique Galonnier et Hérault : Maurice Chaynes.

Occitanie écologiste et citoyenne (OPN-RES)

Jean-Luc Davezac conduit la liste soutenue par Occitanie País Nòstre. Les grandes orientations sont le soutien à une économie de proximité, la promotion de la culture du Pays occitan (langue, gastronomie, terroirs), la reconnaissance de la spécificité catalane dans une grande partie du département des Pyrénées-Orientales et la transition écologique.
Tête de liste section Aude : Gérard Lenfant (
RES-OPN) et Hérault : Jean-Pierre Laval (OPN).

Union Essentielle (SE)
Menée par Anthony Le Boursicaud, un éducateur à l'environnement de 35 ans habitant Thuir (Pyrénées-Orientales), cette liste se réclame citoyenne et indépendante des partis politiques. Les candidats déclarent être tous des citoyens de la société civile sans mandat politique en cours.
Leur projet : «
construire ensemble une société libre, intègre, équitable et vertueuse, en remettant le citoyen au cœur de la décision publique par le démocratie directe». Tête de liste section Aude : Arnaud de Bonnechose et Hérault : Anne Bolatre Villain (tous deux (DIV).

Danièle Storaï 


Programme des neuf listes en ligne sur leur page Facebook et/ou sur la page de leur leader.

Partis et mouvements principaux

  • PS - Parti socialiste
  • PCF - Parti communiste français
  • PRG – Parti radical de gauche
  • PP – Place publique
  • MRC- Mouvement des radicaux de gauche
  • GRS – Gauche républicaine et socialiste
  • G.s - Génération·s : le mouvement commun
  • GÉ – Génération écologie
  • EÉLV – Europe Écologie Les Verts
  • EO – Europe Écologie
  • DVG – Divers gauche
  • RES – Résistons ! (Jean Lassalle)
  • OE – Occitanie Écologie
  • OPN – Occitanie Pais Nostre
  • PG – Parti de gauche
  • LFI – La France insoumise
  • SE – Sans étiquette
  • DVC – Divers centre
  • MR – Mouvement radical
  • TdP – Territoire de progrès
  • MoDem – Mouvement des démocrates
  • LRM – La République en Marche
  • LR – Les Républicains
  • UDI – Union des démocrates et indépendants
  • Agir – La droite constructrice
  • DLF – Debout la France
  • DVD – Divers droite
  • LPD – La droite populaire
  • RN – Rassemblement national

Classé sous :Actualités Balisé avec :élections, élections régionales, occitanie, partis, scrutin

Élections Régionales et Départementales : comment ça marche et pourquoi on vote ?

17 mai 2021 By Redaction

Deux élections pointent le bout de leur nez au mois de juin prochain. Afin de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de celles-ci, la Semaine a préparé un dossier complet expliquant non seulement leur fonctionnement mais détaillant aussi les compétences qui relèvent de la Région et du Département. Voter c'est important, comprendre comme cela fonctionne et pourquoi on vote, encore plus !

Les élections régionales et départementales prévues en mars 2021 ont été reportées en juin en raison de la crise sanitaire. Après avoir reçu l'avis du conseil scientifique sur les risques liés à l'organisation des élections et consulté les maires, le gouvernement maintient le scrutin en juin mais le repousse d'une semaine.

Pour les élections régionales, un scrutin de liste à deux tours

Organisées tous les six ans, les élections régionales renouvellent intégralement les conseils régionaux. Le mode de scrutin est un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle à la plus forte moyenne avec prime majoritaire. Les listes de candidats sont régionales et sont constituées d’autant de sections qu’il y a de départements dans la région. Chaque liste déposée présente les candidats par section départementale. Les candidats de chaque sexe apparaissent alternativement dans chacune d'entre elle.

Le premier tour des élections régionales

Il n’y a qu’un tour de scrutin si, au premier tour, une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés. Dans ce cas, la liste majoritaire reçoit un quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes qui ont obtenu au moins 5% des suffrages exprimés. Les listes qui obtiennent moins de 5% n’ont aucun siège. La répartition des sièges se fait à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

Si aucune liste n’obtient la majorité absolue au premier tour, un second tour est organisé. Pour se présenter au second tour, une liste doit avoir obtenu, au premier tour, un nombre de voix au moins égal à 10% du nombre des suffrages exprimés au niveau de la région. Néanmoins, si aucune liste n’obtient au moins 10% des suffrages exprimés ou si une seule liste l’obtient, les deux listes arrivées en tête peuvent se présenter au second tour.

Entre les deux tours

Entre les deux tours, les listes peuvent être modifiées en intégrant des candidats des listes qui ont obtenu au moins 5% des suffrages exprimés au premier tour. Néanmoins, des candidats d’une même liste du premier tour ne peuvent pas figurer sur deux listes différentes au second tour. Au second tour, la répartition des sièges se fait selon les mêmes règles qu’au premier tour. La liste arrivée en tête bénéficie d’une prime majoritaire et reçoit un quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur.

La répartition à la proportionnelle

Pour la répartition à la proportionnelle, on calcule le quotient électoral (nombre de suffrages obtenus par les listes admises à la répartition des sièges divisé par le nombre de sièges à pourvoir). Chaque liste reçoit autant de sièges que le total de ses voix contenu dans le quotient électoral. Par exemple, si le quotient électoral est égal à 2 000, une liste qui a obtenu 4 000 voix (soit 2 fois 2 000) recevra deux sièges. Après cette répartition, les sièges restants sont attribués selon la plus forte moyenne. Pour cela, on calcule la moyenne pour chaque liste en divisant le nombre de suffrages recueillis par le nombre de sièges reçus plus 1 (dans le cas de la liste ayant obtenu 2 sièges, on divise le nombre de suffrages, soit 4 000, par 2+1). Les sièges restants sont successivement attribués aux listes ayant la moyenne la plus élevée jusqu’à épuisement des sièges à attribuer.

Les sièges attribués à chaque liste sont ensuite répartis entre chaque section départementale au prorata des voix obtenues par les listes dans chaque département.

Pour les élections départementales, un scrutin binominal majoritaire dans le cadre du canton

Les élections départementales ont remplacé les élections cantonales et les conseillers généraux sont devenus les conseillers départementaux. Les conseils départementaux sont intégralement renouvelés à chaque scrutin, tous les six ans, selon un mode de binominal majoritaire. Les prochaines devaient se tenir en mars 2021, toutefois, du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19, comme pour les élections régionales, elles sont reportées en juin 2021.

Le premier tour des élections départementales

Pour les élections départementales, le mode de scrutin est binominal mixte (composé obligatoirement d’une femme et d’un homme) majoritaire à deux tours. Chaque canton élit un binôme de conseillers départementaux lors d'un scrutin à deux tours dans le cadre des cantons du département. Chaque canton élit donc deux conseillers départementaux. Les binômes de candidats doivent déposer une déclaration conjointe de candidature avant chaque tour de scrutin. Pour être élu au premier tour, un binôme doit recueillir à la fois :

  • la majorité absolue des suffrages exprimés ;
  • un nombre de suffrages égal au quart des électeurs inscrits.

Si aucun des binômes ne l’emporte au premier tour, un second tour est organisé. 

Le second tour

Au second tour, sont autorisés à se présenter les binômes présents au premier tour et ayant obtenu au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits. Cependant, si un seul binôme réunit les conditions pour se maintenir au second tour, le code électoral autorise le binôme qui a recueilli le plus de suffrages, après le binôme remplissant les conditions, à se maintenir. De même, si aucun binôme ne remplit les conditions, les deux binômes qui ont obtenu le plus de suffrages sont autorisés à se présenter au second tour. Pour être élu au second tour, la majorité relative (le plus grand nombre de voix) suffit.

Les départements de plus de 500 000 habitants ne peuvent pas avoir moins de 17 cantons. Pour les départements entre 150 000 et 500 000 habitants, le nombre de cantons ne peut pas être inférieur à 13.

Quelles sont les compétences de la Région ?

Suite à la loi du 1er janvier 2016 qui a réduit leur nombre à 13, les régions de France métropolitaine ont vu leurs champs d‘action redéfinis par la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe). En plus des compétences qu’elles partagent avec les départements (tourisme, sport culture…), les régions en ont des exclusives. Désormais, dans chacune d'entre elle, il y a un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur général d’agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel. La spécialisation par métier permet de renforcer l’efficacité de l’action de l’État et la pérennité des organisations mises en place. 

Ces compétences sont :

  • Le développement économique
  • La gestion des programmes européens
  • La formation professionnelle, l'apprentissage et l'alternance
  • La construction, l'entretien et l'équipement des Lycées
  • L'aménagement du territoire et l'environnement
  • Les transports

Quelles sont les compétences du département ?

C'est la loi du La loi du 27 janvier 2014 qui désigne le département comme "chef de file" en matière d’aide sociale, d’autonomie des personnes et de solidarité des territoires. Le coût financier de ses interventions représente plus de la moitié de son budget de fonctionnement. Ces compétences sont :

  • La construction, l'entretien et l'équipement des collèges
  • La gestion des agents techniciens, ouvriers et de services
  • La solidarité et la cohésion territoriale
  • l'action sociale (Enfance ASE, personnes handicapées, personnes âgées, APA, prestations légales d'aide sociale, RSA)
  • L’élaboration d’un schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services aux publics (SDAASP).
  • L’équipement rural, le remembrement, l’aménagement foncier, la gestion de l’eau et de la voirie rurale, en tenant compte des priorités définies par les communes (lois de 1983) ;
  • Les services de transport spécial des élèves handicapés vers les établissements scolaires ;
  • La gestion de la voirie départementale.
  • La gestion des ports maritimes et intérieurs, ou de certains aérodromes peut être transférée, par l’État, des départements aux autres collectivités territoriales.
  • Le SDIS (service départemental d’incendie et de secours) est chargé de la protection contre les incendies et gère les sapeurs-pompiers du département. Il participe également aux opérations de secours en cas d’accidents, de catastrophes naturelles...
  • les actions culturelle et sportive (création et gestion des bibliothèques de prêt, des services d’archives, de musées, protection du patrimoine...).

Dossier préparé par Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :Compétences département, compétences Région, élections, élections départementales, élections régionales, fonctionnement scrutin, scrutin

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