La Semaine du Minervois

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Azille : RadoÏka à la salle des Voûtes

6 mai 2022 By Redaction

Du 23 avril au 28 mai, la salle des Voûtes accueille Isabelle Maisonneuve, alias RadoÏka, avec sa nouvelle série Couleurs de femme, les plus beaux souvenirs d’école de l'artiste, lorsqu'elle a commencé à dessiner.

Un œuvre de Radoïka © DR

“En maternelle, j’ajoutais des fleurs dans des paysages de neige, ce qui laissait songeuse mon institutrice. À quinze ans, je peignais sur des meubles de récupération dans le grenier de mes parents. À dix-neuf ans, j’ai tenté le concours d’entrée dans une école de stylisme. Finalement, des études dans le domaine commercial, plus rassurantes pour mon entourage, ont pris le pas sur mes envies artistiques. Ma passion pour la peinture m’a très vite rattrapée, quelques années après mon entrée dans le monde professionnel. Je décide de me former à la peinture et à la patine sur bois. J’apprends de nouvelles techniques aux cotés de Mireille Cardon et dans l’atelier Guigue à Paris, au sein de l’entreprise Moissonnier. Cette période m'a transformée durablement : je suis chaque jour esthétiquement émerveillée par tout ce je vois et tout ce que j’expérimente.”

Radoïka a ouvert un magasin de beaux-arts et de loisirs créatifs. Au sein de ce magasin, elle a monté un atelier de pratiques artistiques dans lequel elle donne des cours de peinture. “C’est un vrai plaisir de transmettre et partager à mon tour ce que j’ai appris.” Aujourd’hui, elle privilégie la peinture sur des toiles grand format. “Mes tableaux sont figuratifs. Ils représentent fréquemment le corps humain et ses mouvements fugitifs. Le simple fait de voir une personne en train de sourire sur une photographie peut me donner envie de peindre. Ma palette est volontairement très colorée. Je perçois chaque nouveau format comme la possibilité d’une nouvelle expérimentation. Mon style n’est pas figé, il évolue constamment. Quand je peins, j’éprouve pleinement ce que veut dire le mot liberté, confie-t-elle. Mes peintures donnent formes, matières et couleurs à mes émotions. Les images que je crée tendent à matérialiser la joie de vivre. Je souhaite que mes tableaux touchent mon spectateur, qu’ils lui donnent envie de sourire.”

Ses corps de femmes, souvent monochromes, évoquent les rondeurs et la douceur qu'elle perçoit en les regardant, ces corps. Dans ses portraits, elle aime que l’on puisse imaginer la personne qui se trouve derrière chacun d’eux. Curieuse de tout, elle n’aime pas rester ancrée dans un style. Elle a plaisir à surprendre les gens, à se surprendre elle-même. Elle pratique plusieurs techniques, dans la curiosité et la recherche. “Mon style évolue au fur et à mesure, je ne souhaite pas me cantonner à un seul. Je trouve du plaisir dans l’apprentissage, la progression et me challenge en allant voir toujours plus loin.” 

Elian Cazeaux

RadoÏka, à la salle des Voûtes jusqu’au 28 mai.

Classé sous :Actualités Balisé avec :azille, exposition, femmes, Radoïka, tableaux

Beaufort : Espace, une exposition collective qui célèbre les femmes

28 avril 2022 By Redaction

Amanda Jammes (Ajo) propose une expo d'art contemporain dans son atelier, autour de l'espace qu'occupe les femmes dans le monde.

Espace du 5 au 30 mai à l’Ajo Art Studio à Beaufort © DR

L'exposition aura lieu du 5 au 30 mai. Ajo ouvre son atelier à des femmes artistes. Femmes pour lesquelles le monde de l'art offre peu d'espace. Neuf artistes partageront leurs propres espaces, leurs espaces intérieurs, celui qui leur est offert, celui qu'elles se créent, les espaces pour lesquels elles se battent et ceux dont elles veulent se défaire. Avec Amanda Jammes, Daniela Garza, Helen Sargeant, Linda Williams, Shoko Tsuji, Alice Heron, Amelia Page, Morgan Ogilvie Et Faustine Falaise. Vernissage le jeudi 5 mai à 19 heures.

Rencontres

Rencontre avec Claude Parisot © DR

L'exposition sera ponctuée de trois évènements (sur réservation). Un cercle de femmes autour du désir avec Amanda Jammes et Catherine Jauffred, le 14 mai à 18 heures ; une initiation à la cérémonie du cacao avec Daniela Gaeaza Zertuche - Ku-Ku, l'esprit Cacao, est l'une des divinités les plus puissantes de la cosmologie Maya, cette boisson sacrée est réputée pour ouvrir le cœur et élever l'esprit, le 22 mai à 14 heures ; une rencontre avec Claude Parisot, thérapeute de couple, formé en gestion de stress, il est l'auteur d'un livre (Re)enchanter son couple!, le 26 mai à 18 heures.

Ajo Art Studio, 3 rue de l’Europe 34210 Beaufort

Davantage de renseignements sur www.ajoart.org

Inscription auprès d’Amanda au 04.68.49.68.54 - jammesamanda@gmail.com

Classé sous :Actualités Balisé avec :Amanda Jammes, Beaufort, Catherine Jauffred, espace, exposition, femmes, livre

Castans : un spectacle autour de la transmission entre femmes, ce samedi à L’Abitarèla.

28 avril 2022 By Redaction

Chantal Ferrier © DR

Ma grand-mère est une sorcière, des histoires déroulées comme une pelote de laine, pour porter la parole des femmes. Toutes ces femmes de l’ombre qui nous ont éclairés par leur bon sens, leur savoir, leurs silences, leur souffrance, leur courage. Celles à qui l’on a dit souvent “Taisa-te”, ou pire “cala-te” alors qu’elles avaient tant de choses à nous apprendre.

Des histoires qui sentent la rudesse de la terre mais aussi ses richesses et ses rêves. La pelote de laine qui se déroule est sombre au départ mais se tisse de fils dorés au cour du récit, avec quelques passages en occitan, des proverbes ou dans certains dialogues, dont la compréhension est assurée.

Le samedi 30 avril dès 20 heures à L'Abitarèla.

Repas 16 euros par personne ( Freginat / moungettes / dessert), 21h30 spectacle au cantou (au coin de la cheminée), participation libre. Réservation recommandée au 09.81.08.94.32 ou 06.80.25.77.94

Classé sous :Brèves Balisé avec :Abitarèla, castans, Chantal Ferrier, femmes, sorcière, tranmission

Conques-sur-Orbiel : le festival Kultur’Elles revient !

2 novembre 2021 By Redaction

Après deux ans d’absence, Music'al Sol fête le grand retour des Kultur’Elles, du 11 au 14 novembre, quatre jours de festival à Conques-sur-Orbiel avec une belle programmation musicale.

Après une septième édition en numérique en raison de la crise sanitaire, Kultur’Elles revient sur le devant de la scène avec tout un panel d'actions de sensibilisation autour de la question des violences faites aux femmes et fête la création musicale au féminin.

  • Tarif : jeudi 5€ en prévente en ligne / 8€ sur place; vendredi / samedi 15€ en prévente en ligne / 20€ sur place; dimanche 5€ en prévente en ligne / 8€ sur place; pass 4 jours 25€ en prévente en ligne / 35€ sur place.
  • Pass sanitaire : dans un souci d'équité et d'accessibilité à la culture pour tous, Music'al Sol prend en charge financièrement le coût du test. La tente à test de l’ARS sera à disposition à l’entrée du site.
  • Billetterie en ligne musicalsol.festik.net
  • Renseignements: musicalsol.fr - 04.68.10.41.28 - infos@musicalsol.fr


Programme :

Ouverture des portes dès 19 heures.
Jeudi 11 novembre projection de Femnas, documentaire Mathilde Boé et de La Bonne Epouse, comédie de Martin Provost, avec Ciném’Aude. Vendredi 12 novembre, concert de Soleynia, chanson world et des Ogres de Barback, chanson française alternative. Samedi 13 novembre concert de M.A.N & The Maniacs, protest pop, La Yegros, nu cumbia, La Cafetera Roja, pop rock hip-hop, DJT Purple, drum & bass. Dimanche 14 novembre concert de Fées Ta Life, funk'n'roll (jeune public) et La Fée Mandoline, chanson (jeune public). Présence de la ludothèque Ludule.

Festival organisée en partenariat avec le Collectif11 Droits des Femmes, ActiCity, Ciném'Aude, Drastic on Plastic, Ici c'est Cool, Festik.

Appel à bénévoles: l'organisation se déroule du mardi 9 au dimanche 14 novembre. Les personnes intéressées peuvent communiquer leurs disponibilités à l'adresse:  benevoles.musicalsol@gmail.com

Classé sous :Actualités Balisé avec :ActiCity, cinemaude, concerts, documentaire, Drastic on Plastic, femmes, Festik, Festival, film, Ici c'est Cool, Kultur'Elles, Music'al Sol, musique

Lézignan : Debout les femmes ! Un film autour des conditions de travail des femmes exerçant les « métiers du lien »

17 mars 2021 By Redaction

En partenariat avec le journal Fakir, fondé par le député La France Insoumise François Ruffin, La Maison des Gilets Jaunes de Lézignan a accueilli dimanche 7 mars, une projection privée de « Debout les femmes ! », le dernier film réalisé par le parlementaire et Gilles Perret. Projection suivie d'un débat autour des conditions de travail des femmes exerçant les difficiles, mal reconnus, et timidement appelés « métiers du lien ».

Assistants maternelles, auxiliaires de vie sociale, accompagnants d’enfants en situation de handicap, animateurs périscolaires, autant d’emplois occupés majoritairement par des femmes sous-payées, précarisées, maltraitées. Les métiers qu'elles occupent sont pourtant indispensables, car toutes ces femmes prennent soin des plus fragiles, nos enfants, nos aînés, les personnes dépendantes. Après « Merci Patron ! » et « J'veux du soleil », François Ruffin a annoncé la sortie de son prochain film (la date n'est pas encore fixée), « Debout les femmes ! », réalisé avec Gilles Perret (La Sociale, Les jours heureux, l'Insoumis, J'veux du soleil...). Un film fort et émouvant qui évoque le dur labeur des femmes exerçant ces métiers du lien, au travers du travail des deux députés François Ruffin et Bruno Bonnell (La République En marche). En mission d'information parlementaire, ceux-ci rendront leur rapport, diagnostics et propositions de loi (voir encadré) à l'Assemblée nationale.

« On dirait qu'ils veulent nous faire crever plus vite »

La projection s'est poursuivie par le témoignage de femmes présentes exerçant ces « métiers du lien ». Pour Sophie, émue comme le reste de l'assemblée, « C'est un super film, il parle des gens dont tout le monde se fout ». Sophie est AESH (accompagnante d'élève en situation de handicap) depuis 4 ans. En collège depuis la rentrée, elle a été envoyée du jour au lendemain en primaire car on a réduit les heures de prise ne charge de l'élève qu’elle suivait, passant de 17 heures à 5 heures par semaine. Ça ne lui suffira pas. « Le proviseur m'a dit qu'une AESH devait être transparente, qu'on ne devait pas s’apercevoir de sa présence. Moi j'ouvre ma gueule, transparente je ne le serai jamais. J'ai fait aide à domicile aussi. J'ai craqué. Je me suis retrouvée avec des personnes âgées en grande difficulté et j'étais toute seule. Je ne savais pas si je faisais bien ou mal. D'ailleurs j'ai reçu ma retraite prévisionnelle : si je travaille jusqu'à 62 ans j'aurai 250 euros par mois et 650 à partir de 67 ans. Ils ne comptent pas les années ou j'ai travaillé comme aide à domicile car je n'ai pas fait assez d'heures. Pourtant j'ai cotisé ». L'assemblée révoltée ironise : « C'est royal, t'as choisi la destination de ta croisière ? (…) On dirait qu'ils veulent nous faire crever plus vite (…) Que fait la plupart des députés à l'Assemblée nationale ? Ils sont complètement déconnectés de nos réalités, les assistés ne sont pas ceux qu'on croit ».

« On nous donne les miettes, on devrait être contentes...»

©L.Rech

De CDD en CDD, Laure est AESH depuis 20 ans. Elle vient de signer un énième contrat pour 6 ans. Elle travaille en collège et gagne 700 euros par mois, parvenant à la somme indécente de 900 euros avec la prime à l'emploi. « C'est pour maintenir les salaires bas qu'ils ont inventé la prime à l'emploi. En revanche, pour le calcul de ta retraite ou de tes indemnités chômage, c'est sur ton salaire qu'ils se baseront », précise-t-elle. Hélène acquiesce : « S'occuper des autres, avant les femmes le faisaient gratuitement. Aujourd'hui on nous donne les miettes ». Laure déplore : « Sous couvert du secret médical, on ne nous donne pas d'information quant à la pathologie de l'enfant. J'ai passé des mois à penser qu'un des enfants dont je m'occupais faisait preuve de mauvaise volonté dans certaines activités, pour apprendre finalement qu'il était paralysé du côté gauche (…). On nous met de plus en plus la pression. On passe un temps fou à remplir des fiches qui ne servent à rien, c'est du temps qu'on ne passe pas avec les enfants ».

Quant à Marie, elle ne peut rester jusqu'à la fin du débat. A 76 ans, elle exerce toujours le métier d'aide à domicile et doit partir s'occuper d'un « pépé » à qui elle donne à manger deux fois par jour…

Lydie Rech

 

Dix propositions de lois issues de la mission parlementaire de Bruno Bonnell et François Ruffin

Assistantes maternelles

  • 1 Revalorisation du minimum brut horaire par enfant, à au moins un tiers du SMIC horaire (à ce jour, pour y parvenir, il faut garder quatre enfants. Avec cette mesure, le SMIC horaire est atteint avec trois enfants)

Auxiliaires de vie sociale

  • 2 Mise en place d'un groupe de parole hebdomadaire
  • 3 Temps de travail à la journée (pour que les demi-journées soient intégralement payées au-delà du nombre d'usagers visités, pour y intégrer aussi les trajets)

AESH

  • 4 Recrutement en CDI

Femmes de ménage

  • 5 Majoration de salaire pour les horaires décalés (pour que les missions effectuées tôt le matin ou tard le soir soient revalorisées)

Pour tous les métiers du lien

  • 6 Formation dès la première
  • 7 Au minimum le salaire minimum (car vivre sous le SMIC c'est vivre sous le seuil de pauvreté)
  • 8 Continuité du salaire en cas de perte d'un usager ou d'une garde par la création d'un fond dédié
  • 9 Mise en place et généralisation du treizième mois
  • 10 Dans le cadre d'une sous-traitance, que les salariés du prestataire aient les mêmes droits et avantages sociaux que les salariés de l'entreprise.

Classé sous :Actualités Balisé avec :bonnell, cinéma, debout les femmes, fakir, femmes, film, Lézignan, métiers du lien, projection, ruffin, travail

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