La Semaine du Minervois

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Dernière ligne droite pour l’appel à candidatures des RAN 2022

12 mai 2022 By Redaction

C'est la dernière ligne droite pour inscrire vos films, livres et BD dans les différentes compétitions. Clôture des inscriptions le 31 mai 2022. 

Pour préparer l'édition 2022 des RAN, les appels à candidature pour les Prix des Films d'archéologie, pour le Grand Prix du Livre d'archéologie et pour le Prix de la BD d'archéologie sont lancés. Les sélections seront diffusées en septembre 2022 et le palmarès sera annoncé le samedi 5 novembre 2022 soir.

Appel à candidature pour les Prix des Films d'archéologie RAN2022

Tout film produit entre le 1er janvier 2021 et le 1er septembre 2022 peut prétendre à candidature pour les 5 prix des RAN2022 : Prix Paul Tournal, Prix du Jury, Prix du Public, Prix des Collégiens et Prix des Lycéens.

Avant toute candidature, veuillez prendre connaissance du règlement des Prix Films d'archéologie :

Règlement à télécharger, à lire et à signer pour faire acte de candidature :

Candidature en ligne avant le 31 mai 2022 :

  • En envoyant le règlement signé
  • En remplissant le formulaire de candidature en ligne : https://forms.gle/uZbNwSVbi8b6AhZS6

Appel à candidature pour le Prix de la BD d'archéologie RAN2022

Toute BD publiée à compte d'éditeur entre le 1er juillet 2020 et le 1er septembre 2022 peut prétendre à candidature pour le Prix de la BD d'archéologie des RAN2022.

Avant toute candidature, veuillez prendre connaissance du règlement du Prix de la BD d'archéologie :

Règlement à télécharger, à lire et à signer pour faire acte de candidature

Candidature avant le 31 mai 2022 :

  • en envoyant le règlement signé
  • en envoyant 2 exemplaires de la BD et en fichier numérique

Renseignement : Elodie Ulldemolins, chargée d'organisation, arkam.narbonne@gmail.com

Classé sous :Brèves Balisé avec :archéologie, BD, film, musée, narbonne, RAN 2022

Chronique cinéma : Et il y eu un matin, pris au piège

5 mai 2022 By Redaction

Israël, France 2021

Réalisation : Eran Korilin

Durée : 1h41

Avec : Alex Bakri, Juna Suleiman, Salim Daw.

Sami vit à Jérusalem avec sa femme. Ses parents rêvent de le voir revenir auprès d’eux, dans le village arabe où il a grandi. Le mariage de son frère l’oblige à y retourner le temps d’une soirée. Mais pendant la nuit, le village est encerclé par l'armée israélienne à la poursuite de Palestiniens des territoires occupés séjournant en Israël de manière illégale. Sami ne peut plus repartir, coupé du monde extérieur il est pris au piège dans une situation absurde. En attendant la fin de ce siège, les habitants du village et les invités de la noce tuent le temps en réfléchissant à la stratégie à adopter face à cette situation humiliante. Le film s’ouvre sur ces mots : “Juste avant que la paix s’installe”, à la manière d’un conte philosophique. Cependant, le récit s’ancre ici et maintenant. Au regard des récents événements en Israël, la réflexion qu’il induit est d’autant plus forte aujourd’hui. Ce ressenti est certainement dû au fait que les acteurs sont tous palestiniens. La situation singulière décrite trouve un ancrage réaliste mais elle est aussi exprimée de manière poétique. Le village où tout se passe a quelque chose d’une scène de théâtre qui met en scène un Arabe d’Israël. Ces derniers sont invisibles dans leur pays. Ils vivent en démocratie, mais n’ont pas les mêmes droits que les autres, ils se trouvent coincés dans une position intenable et s’en sentent coupables vis-à-vis des Palestiniens de Cisjordanie. Ainsi, rapidement les esprits s’échauffent et le chaos s’installe. Des coupures d’électricité et l’absence de réseau téléphonique y contribuent. Il y a différents murs dans cette histoire : celui qui encercle le village, mais aussi ceux qui se trouvent à l’intérieur de chacun, au sein d’un couple ou entre les membres d’une même famille. Dans ce contexte, les personnages masculins font preuve, pour la plupart, d’une grande vulnérabilité, nous sommes loin des modèles patriarcaux. Les femmes s’avèrent différentes, comme le personnage de la mère, qui fait preuve de détachement et de sagesse. Le réalisateur scrute ce petit monde avec tendresse mais, au regard de la situation kafkaïenne des Palestiniens, il véhicule aussi une vision critique de la passivité de certains, personnifiée par le marié, tétanisé à l’idée de rejoindre sa femme pour la nuit de noces.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique cinéma, cinéma, Et il y eu un matin, film, Israël, jean segonne

Chronique cinéma : Contes du hasard et autres fantaisies, histoire et chronique intimiste

21 avril 2022 By Redaction

Japon 2021

Réalisation : Ryûsuke Hamaguchi

Durée : 2h00

Avec : Kotone Furukawa, Ayumu Nakajima, Hyunri...

Voici trois contes qui peuvent se lire comme des portraits de femmes à trois âges de la vie, entre la vingtaine et la quarantaine. Tout part d’un fait inattendu dans la vie sentimentale des personnages. Ces situations de départ vont rapidement évoluer pour gagner peu à peu en originalité et devenir des histoires irracontables et vertigineuses. Il y a peu de points communs dans ces trois récits indépendants sinon les motifs du hasard et du fantasme. Les voici donc avec finesse d’écriture, sobriété de mise en scène et sens du romanesque. Dans le premier mouvement, une jeune femme pose devant l’objectif de son amie. Après la séance, toutes deux partagent un taxi. L’une d’entre elles raconte le jeu de séduction qu’elle vient d’avoir avec un homme et le moment magique passé avec lui. Ce que la conteuse ignore, c’est qu’à mesure qu’elle détaille son histoire, son amie reconnait un de ses anciens amours. À mesure que Tsugumi déroule son récit, Meiko (et le spectateur avec elle) comprend que l’homme en question est son ex-petit ami, dont elle est séparée depuis deux ans. La jeune femme comprend peu à peu que le plus troublant est encore de constater que la description de son amie a provoqué en elle un regain de désir enfoui pour son ancien amant. C’est le début d’un jeu cruel où l’amour et la jalousie percutent l’amitié. Le film est plein de ces coïncidences révélatrices qui écrivent mine de rien le destin des personnages. À l’exemple du second épisode avec un petit complot visant à faire virer un prof de fac devenu écrivain. Une jeune femme se faisant passer pour une admiratrice, s’introduit dans son bureau et lit à voix haute un passage hautement érotique de son dernier roman en enregistrant la scène à l’insu du professeur. Enfin, le dernier segment met en scène une erreur de retrouvailles, lorsqu’une femme pense reconnaître dans la rue, à tort, une ancienne amie de lycée. Cette dernière, n’osant interrompre la joie et les confidences sitôt entamées de la fautive, nous enfonce dans un drôle de quiproquo. Il y a dans ces portraits un travail profond sur l’identité de ces femmes, sur ce qu’elles n’ont jusque-là pas su dire et, peut-être plus encore sur ce qui ne pourra jamais être dit. Le tout est porté par les pièces pour piano limpides de Robert Schumann.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique cinéma, cinéma, Contes du hasard et autres fantaisies, film, Japon, jean segonne, Ryûsuke Hamaguchi

Chronique cinéma : Les choses humaines, scénario complexe sur un sujet délicat

23 décembre 2021 By Redaction

France 2021

Réalisation : Yvan Attal

Durée : 2 h 18

Avec : Ben Attal, Suzanne Jouannet, Charlotte Gainsbourg, Matthieu Kassovitz

Un jeune homme est accusé d’avoir violé une jeune femme au lendemain d’une fête. Est-il coupable ou est-il innocent ? Le réalisateur a déclaré « Le roman venait de sortir. Le récit m’a bouleversé. J’étais ému par l’accusé – en qui je pouvais voir mon fils –, ému par la victime – en qui je pouvais voir ma fille -, je me suis totalement identifié aux parents des deux jeunes impliqués dans ce fait- divers ».Viol, agression sexuelle ? C’est la question telle que posée avec ses multiples ressorts. Pour amener le spectateur non pas à y répondre de manière très tangible mais à se forger une intime conviction, la même scène nous est présentée vue sous deux angles différents et opposés : l’accusé peut être coupable, peut-être pas et la victime, réelle, supposée, affabulatrice, exagératrice ou pas ? Le film sera divisé en trois parties Lui, elle et le procès. Nous allons donc savoir comment chacun avait perçu la soirée qui précède le drame, pourquoi elle estimait qu’il y avait eu viol et lui considérait qu’elle avait donné son consentement. Le sujet est contemporain, les personnages à multiples facettes. Alexandre est donc étudiant dans une grande université américaine. Lors d’un week-end à Paris, il rencontre Mila, la fille du nouveau compagnon de sa mère, qui l’accompagne à une soirée d’anciens étudiants. Le lendemain, la police débarque chez lui : Mila a déposé une plainte pour viol. Est-elle victime ou uniquement dans un désir de vengeance, comme l’affirme l’accusé ? Leurs proches vont voir leur vie, leurs convictions et leurs certitudes voler en éclat mais… N’y a-t-il qu’une seule vérité ? si dans un premier temps, on prend instinctivement parti pour Mila, au fur et à mesure des doutes nous assaillent et on est assez perturbé quand arrive le procès qui sera le plus grand moment de ce film qui devient alors passionnant. Cela est du à la mise en scène où chaque personnage est filmé en se focalisant sur ce qu’il a à dire sans tenir compte de son environnement. Notre spectateur se sent alors membre du jury pour se faire sa propre opinion. Il ne va pas avoir la partie facile. Ajoutons que l’émotion n’est pas provoquée par les deux protagonistes mais par leurs parents, brisés, « qui s’aiment moi non plus » interprétés par Charlotte Gainsbourg et Matthieu Kassovitz.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :Charlotte Gainsbourg, chronique cinéma, cinéma, film, Les choses humaines, Matthieu Kassovitz

Communiqué du collectif Écran Total pour la projection du film « Moutons 2.0, la puce à l’oreille » ce vendredi

3 décembre 2021 By Redaction

En 2010, en France, un certain nombre d'éleveurs décident de s'opposer à une directive européenne les obligeant au puçage électronique de leurs bêtes. Durant cette lutte, le film "Moutons 2.0, la puce à l'oreille" donne la parole à ces éleveurs et s'interroge :

Quel est le bien-fondé de cette logique 100% industrielle ?

Après le puçage des animaux, celui des humains ?

10 ans plus tard, les algorithmes, les QR code, les réseaux sociaux et la gestion informatisée sont omniprésents dans tous les domaines de nos vies privée et professionnelle. Quelles conséquences ce tout numérique a-t-il sur nos vies ? Nos relations sociales ? Notre démocratie ? Ce modèle économique nous convient il ? Quelles actions pouvons nous mettre en place ? Avec des représentants du collectif Écran Total, nous débattrons et tenterons de répondre à ces questions après la projection du film.

 Le film

"Moutons 2.0, la puce à l'oreille", 2012, 77 minutes. Réalisation : Antoine Costa et Florian Pourchi, bande annonce : https://www.dailymotion.com/video/xqe77j

 Le collectif Écran Total

Né en 2013, le réseau « Écran total » se mobilise en France pour alerter sur les conséquences de l’informatisation dans nos vies professionnelles comme privées, dans nos relations sociales, sur notre santé... et pour dénoncer l'emprise grandissante des logiques gestionnaires à l’œuvre. Le collectif local présentera les actions prévues et envisagées.

 Informations pratiques

  • Quand ? Vendredi 3/12 à 20h
  • Où ? la SALLE, 3 impasse des Aires, 11120 à Bize-Minervois
  • Parking ? Pas dans l'impasse, voir le plan ci-joint
  • Prix ? 1€ pour contribuer aux frais d'aménagement de la SALLE
  • Pas de réservation nécessaire, pas de passe sanitaire.
  • Pour votre confort, vous pouvez apporter un siège pliant et un bon manteau s'il fait froid

 Pour de plus amples informations : Arnaud au 06.01.28.03.26

Classé sous :Actualités Balisé avec :démocratie, Écran Total, film, la puce à l'oreille, Moutons 2.0, QR code, réseaux sociaux

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Directrice de publication Lydie Rech
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